Naissance d’un Podcast pour les couples – l’Intelligence Amoureuse arrive à vos oreilles …

Vous allez pouvoir écouter les transmissions de l’Intelligence Amoureuse en faisant votre jogging, la cuisine ou ce que vous voulez!

J’ai souvent rêvé d’empiler quelques caisses dans un parc et de lancer à tout va: « Oyez oyez braves gens! J’ai des choses à vous dire! Il y a tellement d’apprentissages possibles pour créer la vie de couple qui vous appelait dès le début, de vivre votre rêve à deux! » …

Mais je n’ai jamais osé 😉

Et voilà qu’au sortir d’une conférence, une agence  me propose l’aventure du podcast (merci Les Podcasteurs) … Je n’ai pas hésité une seconde pour répondre à l’appel et voilà:

Il est né ! Il est mis en musique, il trouve son intonation et …son public! Le démarrage est très prometteur…

Vous voulez savoir de quoi je vais vous parler?

L’épisode #1

Vous parle du Quid du tomber amoureux…

L’épisode #2

Vous présente un petit Brutus (nous le connaissons tous assez bien)

L’épisode #3

Parle de couple et confinement

L’épisode #4

Défait un poncif qui propose de se réparer avant de tomber amoureux

L’épisode #5

Vous dit tout sur les deux visages de l’amour…

L’épisode #6

Parle de crise…

Et ainsi de suite, un dimanche sur deux vous pourrez écouter ces quelques minutes qui font bouger le couple (entre 10 et 15 mn selon les épisodes…)

Vous pouvez venir sur ma page Instagram me poser les questions qui vous taraudent et j’y répondrai avec plaisir dans un épisode à venir.

L’épisode #7

Réhabilite nos routines.

L’épisode #8

Nous invite à un baiser de 6 secondes…

Et je prépare la saison 2 pour la rentrée de septembre!

Comment soutenir ce podcast ?

Le meilleur moyen de le faire est de vous abonner au podcast  sur iTunes ou une autre plateforme, et d’y laisser votre avis en lui donnant 5 étoiles ! *****

Vous le trouverez également sur toutes vos plateformes d’écoute préférées : Apple Podcast / Spotify / Google PodcastDeezer et Acast …

Je l’ai même mis sur la chaine Utube de L’Espace du Couple parmi les vidéos de l’Intelligence Amoureuse…

Et bien sûr, n’hésitez pas à faire connaître  L’Espace du Couple  en le partageant à toutes les personnes qui vous sont chères et qui aspirent elles aussi à transformer le plomb en or dans leurs couples !

Je vous souhaite de très belles écoutes !

Aller plus loin ensemble ?

Abonnez-vous à ma newsletter pour être informé (e) dès la publication d’un nouvel épisode , j’envoie chaque semaine des ressources pour la vie de couple …

A vos amours!

Florentine

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L’Amour accompli a deux faces.

omme femme chacun son énergie

[vc_row][vc_column][vc_column_text] » L’amour accompli a deux faces.
La plus connue est la face féminine, l’accueil inconditionnel : « Qui que tu sois, quoi que tu fasses, je t’accueille, mon amour t’est donné. »
C’est bien sûr l’essence de l’amour maternel, mais la polarité féminine de l’amour accompli se rencontre également en toute femme qui aime ainsi qu’en tout homme puisque, comme l’a montré Jung, tout être humain est porteur des archétypes féminins et masculins.

Moins connue est la face masculine de l’amour accompli.
A l’instar de son homologue féminine, elle consiste dans un oui inconditionnel à l’autre. Mais ce n’est pas le même oui. Non pas accueil, mais désir inconditionnel de l’autre, ce n’est pas un oui de réceptivité mais d’action. Sa formule est : « Qui que tu sois, deviens-le ! »
C’est l’amour-exigence, celui qui somme l’autre d’être digne de lui-même : « Cet être que tu es, ce mystère que je ne connais pas et qui t’échappe aussi à toi-même, je veux l’éprouver, je veux que tu me le donnes et que tu le donnes au monde. »
C’est l’amour du père et le fondement de la juste autorité paternelle.
C’est l’amour du vrai maître, comme du véritable ami. Et c’est une dimension qui existe au cœur de tout authentique amour, raison pour laquelle celui-ci n’est jamais de tout repos !
Celui ou celle qui m’aime en vérité sera toujours sans pitié pour mes masques, mes tiédeurs et mes échappatoires, tout ce qui m’empêche de vivre et d’accomplir la vérité profonde de mon être.

Le désir inconditionnel sans l’accueil inconditionnel est dureté, ce n’est plus de l’amour car il n’y a pas compassion pour les faiblesses de l’autre.
Mais l’accueil inconditionnel sans l’exigence du véritable désir est un confort régressif qui étouffe la vie.

Ainsi peut-on imaginer que l’amour divin est indissolublement masculin et féminin.
S’il existe un Dieu, qui nous aime, c’est avec une tendresse impitoyable.  »

Denis Marquet

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Des solutions pour les couples

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La thérapie individuelle est elle une menace pour le couple?

therapie individuelle

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Aujourd’hui, la proposition (voire l’injonction) est « d’aller bien ». Jamais nous n’avons eu une telle diversité d’approches pour y parvenir. Des approches les plus scientifiques aux plus spirituelles, voire ésotériques, nous nous devons d’aller bien ! C’est une belle intention première, un cadeau de vie, un chemin exaltant !

Prenons garde cependant : nous sommes avant tout reliés à un environnement humain. Un des premiers dommages collatéraux du développement personnel est le couple. Mis à part certaines visions en psychothérapie, il est facile pour le thérapeute de faire alliance avec son client en lui proposant de se poser « les bonnes questions » sur son couple lorsque celui-ci parle de ses problèmes conjugaux, sous-entendant que le couple est l’obstacle à l’épanouissement personnel.

Avec les meilleures intentions du monde!

Les courants comme la psychanalyse et autres approches centrées sur l’individu ont auguré une ère du paradigme individuel. Après la révolution industrielle, le xxe siècle s’est structuré autour de cette vision. C’était nécessaire pour rompre avec un paradigme auparavant très collectif, dans lequel l’individu avait plutôt du mal à émerger par rapport à la communauté… Nous nous sommes alors retrouvés dans ce paradigme individuel : l’individu et son épanouissement sont devenus le centre des préoccupations (notamment en thérapie), la liberté individuelle est devenue primordiale. Et le mouvement a poussé loin le développement personnel, oubliant parfois de considérer le lien.

Le danger d’un monde dans lequel l’individu seul existe est qu’il crée des gens qui perdent le sens de leur impact sur les autres, le partenaire comme la communauté ou l’environnement. Combien de couples ont-ils été sacrifiés sur l’autel de l’épanouissement individuel, de la thérapie personnelle ? C’est une vraie question… polémique, s’il en est !

Le monde est peuplé désormais de personnes qui savent parfaitement identifier leur besoin, leurs blessures, s’occuper de leur bien-être, et qui se sentent libres et heureuses jusqu’à ce qu’un autre les confrontent dans la relation. Le travers du développement personnel est d’avoir façonné une armada de personnes magnifiques qui se sont glissées dans un rapport client-fournisseur dans la relation: « je connais mes besoins, mes blessures et si tu es un bon partenaire tu  dois me donner ceci ou cela » … et ils ne sont plus relationnel. Et ils souffrent de et dans leurs relations…

Il est temps de trouver des moyens qui permettent aux individus d’émerger sans sacrifier l’importance de la connexion et de la communauté. Le couple est un laboratoire privilégié pour y parvenir.

Je vous propose d’embrasser  un paradigme relationnel. Grâce à la recherche en neurosciences et en psychologie, des spécialistes du cerveau ou de la relation comme Harville Hendrix, Dan Siegel et bien d’autres nous montrent à quel point notre devenir dépend des relations que nous entretenons les uns avec les autres.

Nous nous créons dans le lien, par le lien et pour être en lien, et c’est dans le lien que nous grandissons et que nous nous réparons. Et plus encore dans le lien amoureux.

Et c’est ce lien qui va nous challenger le plus intensément. Le thérapeute qui s’immisce dans cette relation, si il ne tient pas la vision de la mission du couple, va enlever de la sécurité dans l’Espace du Couple et fragiliser celui-ci.

Beaucoup de thérapeutes font un vrai bon boulot,  leur regard extérieur  et leur soutien est parfois salvateur pour quitter une relation avec une personne toxique (qui n’est pas à confondre avec une relation toxique; nous sommes tous susceptibles de co-créer des danses relationnelles toxiques dans nos relations, mettre de la conscience et du discernement est nécessaire car non la terre n’est pas peuplée de pervers narcissiques! )

Alors lorsque vous choisissez votre thérapeute, prenez soin de vérifier sa vision et ses compétences, parce que cette personne sera un appui, un guide, une influence forte dans votre vie.

 

Florentine d’Aulnois Wang in « les clés de l’Intelligence Amoureuse »

Si vous voulez en savoir plus c’est ici:

formation de thérapeutes: tenir l’Espace du Couple dans la thérapie individuelle.

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Des solutions pour les couples

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de l’abus spirituel …

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« C’est toi qui a attiré cette situation, tu le voulais ».

« Si tu penses qu’il y a un problème avec les mots ou les actions de quelqu’un d’autre, c’est TOI qui est confus ».

« Tu fais juste de la projection, c’est tout dans ta tête ».

« Nettoie ta vibration et tu arrêteras de t’attirer de mauvaises choses ».

 » Tu es trop attaché au corps, va au-delà, le corps n’est pas qui tu es. »

« Si tu as des doutes, des peurs, de la résistance, de la douleur, de la colère, c’est que tu dois être dans ton ego totalement aveugle »

« Le passé est une illusion. Laisse-le aller tout de suite ! »

Beurk ! Je suis tellement fatigué de toutes ces conneries spirituelles New Age !

TOUTE spiritualité qui n’honore pas pleinement notre expérience humaine désordonnée, insoluble, directe, immédiate, incarnée, me pèse. Car elle ne salue pas profondément la lutte de nos cœurs rudes et tendres.

Ainsi nous culpabilisons de nos imperfections et vivons la honte de nos limites.

Non, ce n’est pas toujours ta projection.
Oui, il arrive que d’autres personnes SOIENT réellement abusives et qu’on doive les faire cesser.
Non, tout n’est pas toujours « dans ta tête « .
Oui, ton corps compte. Tes sentiments aussi.
Non, tes doutes et tes peurs ne sont pas des «défauts», ils ne sont pas « mauvais » ou « non évolués ».
Non, tu n’attires pas l’abus par une «fréquence vibratoire» défectueuse.
Non, tu n’as mérité aucunement d’être maltraité, que ce soit au nom de la Vérité, au nom de Dieu, au nom de l’Amour, ou DE TOUT AUTRE NOM.
Oui, tes limites méritent d’être respectées, ton «oui» ET ton «non» aussi.
Non, il n’est pas correct que des enseignants spirituels agressent des gens « pour leur propre bien »; qu’ils les choquent pour les éveiller, les éclairer, les aider à lâcher leur « ego ».
Les enseignants qui utilisent l’abus comme outil sont simplement des agresseurs, pas des enseignants.

Je récuse toute spiritualité qui rejette notre humanité tendre, vulnérable et fragile.

Je récuse toute spiritualité qui nous fait honte de nos pensées et sentiments si précieux, si humains.

Je récuse toute spiritualité commençant ses phrases par  » si vous étiez éveillé… »

Je récuse toute spiritualité qui sépare le soi du non soi, le divin de l’humain, le sacré du profane, l’absolu du relatif, le ciel de la terre, la dualité de la non dualité, le matériel du spirituel.
Une fois, j’ai entendu un célèbre enseignant spirituel s’adresser ainsi à une femme endeuillée :  » Votre chagrin est illusoire; il n’est que l’activité du soi séparé. Un jour, le moi séparé disparaîtra, et avec lui, toute souffrance « .
Et c’est alors que j’ai vu cette profonde, profonde maladie et inhumanité au cœur de la spiritualité contemporaine : l’invalidation du traumatisme, les fausses promesses, les jeux de pouvoir, le bannissement du féminin.
C’est pourquoi, j’ai juré de m’incliner devant ce putain de cœur brisé comme s’il s’agissait de Dieu lui-même.
Jusqu’à la fin des temps.

Jeff Foster

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Des solutions pour les couples

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Quand je porte sur l’autre un regard amoureux …

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Quand je porte sur l’autre un regard amoureux, je lui révèle sa nature profonde, je le rappelle à son identité véritable. Comme il est dit dans le chant d’Hakuin :  » Tu erres parmi les mendiants sans te souvenir de qui tu es ».Le regard de celui qui m’aime, ce regard qui voit en moi ce que je suis dans ma profondeur me place dans ma royauté, me remet dans la lumière originelle.
On dit souvent de l’amour qu’il est aveugle, il est visionnaire. Il voit ce que les autres ne voient pas. Il voit derrière les apparences, derrière toutes ces protections que je me suis constituées pour protéger mon cœur. Pendant toute la vie, je suis menacée de toutes parts, par mes éducateurs, et tous ceux qui veulent m’imposer leurs vues. Je me protège toute une vie durant. Mais le regard qui m’aime fait fondre toutes les carapaces dans lesquelles je me suis cachée autrefois pour survivre.
Et pour finir, l’amour est là, bien sûr, pour nous révéler que  » Dieu n’est nulle part ailleurs que partout « , que dans chaque être qui me rencontre sur cette terre, dans chaque regard qui me croise. L’amour est là pour nous dire : dans chacun des êtres que je rencontre, je Te rencontre. Cette expérience de l’amour et de la passion dans nos existences, Maître Eckhart la décrit quand il fait dire à Dieu :  » Il n’y a pas de place pour deux en toi, je ne peux entrer que si tu sors. « . C’est ce que nous ressentons dans une passion quand nous sommes évidés comme un tronc d’arbre par la foudre, quand il ne reste plus rien en nous que ce vide béant et vibrant. La présence de l’autre. Cette expérience absolue du sacré. Cette expérience mystique – puisque la rencontre de l’homme et de la femme est de la même nature que la rencontre de l’âme et de Dieu.

 

Christiane Singer

in Du bon usage des crises

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Des solutions pour les couples

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Qu’est-ce qu’une thérapie de Couple Imago?

Se faire grandir

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La thérapie de couple Imago a été créée dans les années 80 par Harville Hendrix et son épouse Helen Lakelly Hunt qui, rencontrant des difficultés dans leur propre relation, ont décidé de mettre en commun tous leurs savoirs issus de différentes approches thérapeutiques (Ecoute active de Carl Rogers, théorie Jungienne, approche systèmique, CNV …) pour élaborer une théorie et une boite à outils très concrets au service des couples (in « Getting the love you want  » best-seller vendu à plus de 4 millions d’exemplaires, traduit en France sous le titre « Le couple mode d’emploi » aux éditions Imago).

Ils décortiquent les différents processus inconscients issus de nos enfances qui sont à la source de l’attirance initiale comme de nos ressentiments et dessinent les différentes phases de la relation (de l’amour romantique aux conflits).

Ils nous invitent à construire une relation consciente et intentionnelle.
Les différents outils (notamment les « dialogues Imago ») vont nous permettre de trouver des solutions ensemble pour prendre soin des frustrations de l’un ou de l’autre (ou des deux) qui d’ordinaire nous amènent au conflit et à la déconnexion.

 

Le cadeau de la relation consciente et intentionnelle est, au-delà de la revitalisation du couple et de la relation elle-même ; la croissance personnelle des partenaires quand ils se penchent avec tendresse et compréhension sur les besoins l’un de l’autre et peuvent co-exister, sans crier ni se taire, avec leurs ors comme leurs ombres.

Les conflits sont regardés et accueillis comme de vraies opportunités de grandir et le couple devient un espace de transformation et de guérison pour chacun grâce à la pertinence des outils proposés.

 

Cette approche nous aide à réaliser combien nos blessures d’enfances sont aux manœuvres dans la relation amoureuse et à faire différemment, à reprendre les commandes. Ces dialogues nous aident à transformer notre « être au monde » , notre « être en relation » et passer d’une vie pilotée par nos psycatrices (cicatrices psychiques, bleus à l’âme) et notre réactivité à une vie relationnelle consciente et intentionnelle. Ces outils nous aident à muscler le muscle de l’amour. Parce que le grand amour ne se trouve pas mais se construit pas à pas. (voir Les clés de l’Intelligence Amoureuse, Larousse 2018)

 

J’utilise, entre-autres, ces outils et process dans mon couple comme dans ma pratique clinique depuis plus de 10 ans et je suis le témoin passionnée et émerveillée de la reconnexion profonde avec son lot de joie et de vitalité retrouvées… C’est une approche magnifique qui peut se vivre au travers de stages en couple (3 journées intenses et transformatrices) ou de journées intensives en privé (votre couple et moi)

Cette démarche s’adresse aux couples en crise évidemment, mais aussi à ceux qui veulent mettre plus de conscience et s’occuper des fondations avant les crises (inévitables)… Couples de tous bords, tous horizons,tous âges, toutes durées, mariés ou non .

Pour en comprendre plus, vous pouvez visionner le Tedx ci dessous.

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Des solutions pour les couples

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Je te parle d’amour. M’entends-tu?

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Les preuves d’amour sont propres à notre monde intérieur, nous avons chacun nos façons de dire et d’entendre l’amour…

Voilà une journée comme une autre dans mon cabinet :

Françoise et Olivier s’asseyent. Françoise est visiblement retournée… Les larmes aux yeux, elle m’explique, recroquevillée, qu’Olivier ne l’aime plus, qu’ils vont devoir se séparer, que c’est une torture…
Je regarde Olivier, grand homme barbu agité sur le canapé, qui s’exaspère et commence à énumérer : « Mon Dieu mais nous rentrons de quinze jours à Saint-Pétersbourg, c’était ton rêve ! Je t’ai fait livrer cinquante orchidées pour tes 50 ans, nous avons refait la véranda, j’ai acheté ce lustre Baccarat qui te tenait à cœur, je ne sais plus quoi faire pour te prouver que je t’aime ! »
Là, cette petite femme lève ses yeux vers lui et se défend : « Oui mais en sortant de la voiture, tu n’as pas voulu me donner la main dans la rue ! »
Tout est là. Depuis des années, ces deux-là se parlent d’amour dans un vrai langage de sourds, ils ne parlent pas la même langue…
Gary Chapman, dans « Les langages de l’amour » (traduction aux éditions Farel, 1997), a défini cinq différents langages;

Le langage du toucher physique
Il va de la caresse en passant, du simple fait de donner la main, au registre de la sexualité. Ce langage englobe tout le spectre de « montrer son amour avec son corps ».
Françoise est très forte dans ce langage, et un peu enfermée…Les cadeaux d’Olivier ne sont pas allés directement se poser dans son cœur comme l’aurait fait une main donnée dans la rue.

Le langage du « temps de qualité » passé ensemble
C’est être ensemble dans un moment de qualité qui fait se sentir aimé, qui fait se sentir aimant… Ce peut-être une parenthèse à deux en vacances comme une promenade ou faire la cuisine ensemble. Ce qui touche c’est passer du temps ensemble.

Le langage des « services rendus »
Oui passer l’aspirateur ou descendre les poubelles peut être une façon de donner son amour!

Le langage des cadeaux
Du bouquet de fleurs des champs récolté en balade au voyage à Saint-Pétersbourg et même au-delà. Peu importe la valeur du cadeau, le réservoir d’amour se remplit de savoir que l’autre a pensé, réfléchit, acheté ou concocté un cadeau…
Olivier a passé sa vie à travailler dur pour couvrir sa princesse Françoise de cadeaux incroyables car c’est son langage principal .

Le langage des paroles valorisantes
Tout ce registre positif des compliments, remerciements, encouragements, des mots gentils remplit le réservoir d’amour.

Dans ce principe des langages de l’amour, laissez-moi vous raconter mon expérience :
Mon mari, par exemple, est très fort ancré dans le langage des services rendus. Depuis toujours, à chaque fois qu’il gèle, lorsqu’il quitte la maison, il dégivre son pare-brise puis il dégivre le mien. Comme j’étais assez sourde à ce langage, je le remerciais distraitement, je trouvais cela formidablement pratique mais pas plus. Lorsque nous nous sommes penchés sur ces langages de l’amour ensemble, je me souviens m’être effondrée en entrant dans ma voiture le matin suivant, tellement touchée de réaliser tout ce que cet homme m’aimait. Je m’étais raconté une toute autre histoire, je n’en n’avais pas saisi le quart ! J’ai commencé à laisser tout ça se poser dans mon cœur et beaucoup de choses ont changé entre nous.

J’ai commencé à écouter son registre et à lui parler dans son registre et vice versa.

Nous avons appris toutes les langues.

Quelle joie de sentir tout cet amour circuler !

« Ce qui est important, c’est l’intensité d’amour que vous mettez dans chacun de vos gestes. »

Mère Thérésa

Il y a tellement de façons de dire « je t’aime », il suffit d’écouter; une main qui passe sur la joue, un coup de propre dans la maison … l’amour est partout quand nous regardons :

« Tu as froid ? Prends ma veste. »

« Tu m’envoies un message quand tu es arrivé ? »

« On fait une ballade ? »

« Tu veux un café ? »

« Je t’ai rapporté des cerises. »

« Mets ta ceinture. »

« Pense à tes clefs. »

« Tu viens te coucher ? »

Écoutez !

L’idée est non seulement d’aller parler plus à notre partenaire dans ses langages, mais aussi d’ouvrir vos canaux à entendre l’amour là où nous ne l’entendions pas comme tel.

Plus vous allez développer les canaux pour émettre et recevoir l’amour entre vous et plus vous allez vous sentir aimé et aimant !

What else?

Florentine d’Aulnois Wang

In « les clés de l’Intelligence Amoureuse » Larousse 2018

 

ps: le jeu « L’Art de Chérir » est créé pour vous aider à développer vos différents langages, mieux les comprendre et vous offrir de beaux moments de partage…[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space height= »60px »][vc_column_text css= ».vc_custom_1549293888810{margin-bottom: 0px !important;} »]Vous serez peut-être intéressés par…[/vc_column_text][mk_products count= »2″ pagination= »false » posts= »2071″][vc_empty_space height= »50px »][vc_column_text css= ».vc_custom_1579545923047{margin-bottom: 0px !important;} »]

Des solutions pour les couples

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La troisième révolution par Fred Vargas


« Je dédie ce post à mes enfants et à tous les enfants de la terre
Puissent-ils avoir la clairvoyance et le courage que nous n’avons pas eus (et je ne leur demande pas de nous pardonner).
Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s’est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.
C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux.
D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, (attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille) récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).
S’efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d’échappatoire, allons-y.
Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie, une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore. »

Fred Vargas
Archéologue et écrivaine

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Le verre et le vin : l’Art de Communiquer

La forme – le verre, le mot, le geste, le regard – c’est le contenant qui permet de partager la merveille – ou au contraire le poison – dont il est porteur !

La communication comme le verre et le vin

Communiquer est le vecteur de toute relation. La communication repose sur deux aspects associés, mais fondamentalement différents : la forme et le contenu. Elle prend une forme, pour  transmettre, expliciter, partager, un contenu. Le contenu comporte l’aspect intangible qui l’accompagne: son essence, sa signification, son énergie. C’est là une alliance incontournable: celle du verre et du vin; de la cruche et de l’eau; du mot et de son sens; du geste et de son implication; du  regard et de son message.
La forme – le verre, le mot, le geste, le regard – c’est le contenant qui permet de partager la merveille – ou au contraire le poison – dont il est porteur ! Du vin ou de la piquette, de l’eau fraîche ou polluée. Une même parole peut être porteuse d’une énergie qui rassure ou rejette, relie ou sépare, juge ou pardonne. Un même geste peut transmettre de la tendresse ou de la froideur. Un regard peut nous accueillir, nous ignorer, nous fusiller!
Sans son contenant le vin serait répandu… impossible à offrir et à dispenser. Sans son contenu, le verre ne serait que forme vide, inutile à la relation, stérile dans le partage. La forme est l’incarnation du contenu, une manière de le rendre visible et transmissible. Nous avons donc la responsabilité d’en faire un art; de communiquer d’une façon concrète, vivante et riche qui nous soutient et qui nous fait grandir, plutôt que de manière creuse, inféconde et destructrice.

 

Extrait d’un texte d’Adelheid Oesch

 

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Le mythe toxique du « plan cul »

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« Avec lui/elle ce n’est que du cul », « ce n’est qu’un “plan cul” sont des phrases que j’ai abondamment entendues. J’en ai toujours été secrètement affectée, y compris lorsque ça ne me concernait pas et sans forcément comprendre pourquoi. Je tente ici une explication. « Plan cul » serait une expression qui neutraliserait le sexe en tant que force subversive et qui continuerait de l’enfermer dans une forme de dévaluation du sexe et des relations hors du couple monogame.

 

Le « cul” » de « plan cul » semble signifier que l’on sait très bien ce que c’est que le sexe.  « Plan » laisse suggérer qu’on sait très bien comment faire pour qu’une relation reste bien tranquille dans cette catégorie. Ces deux mots, pour moi, fonctionnent à la manière d’une formule magique qui isolerait certains types de relations du monde dangereux des émotions. De celles qui nous perturbent et nous altèrent. Designer une relation comme un « plan cul », c’est l’étiqueter avant usage afin de n’être pas perturbée par elle. Le cul dans ce contexte deviendrait une activité quasi neutre, potentiellement fade, vidée de tout affect. Et en déconnectant le sexe de l’émotion, on le vide de sa substance.

 

Deux peaux qui se rapprochent : cela peut (et même quelque part cela devrait) être très beau. Quelles qu’en soient les modalités. Que ce soit pour un soir. Pour deux semaines. Pour des cinq à sept ou pour des soirées télé/galipette à l’occasion. Ou pour la vie. « Plan cul » semble être une façon volontariste de faire en sorte que ce genre de beauté n’advienne pas. Il ne s’agit pas de plaider en faveur de l’engagement, ni dans la durée, ni même dans l’instant. Pour moi, le problème est au contraire la valorisation implicite du couple monogame. Tout ce qui en sort, nous avons des difficultés à le penser, et il nous faut alors une catégorie. L’expression « plan cul » remplit cet office.

 

Pour moi, elle ne tombe pas de nulle part. « Plan cul », ce n’est que la face immergée d’un iceberg derrière lequel se cache la vieille opposition épouse/putain. L’opposition plan cul/couple ou plan cul/ amour laisse suggérer que cette opposition millénaire a de beaux jours devant elle. On voudrait toujours séparer les relations sexuelles et affectives en deux. Auparavant, il s’agissait de savoir si la personne avec qui on couchait était susceptible d’être notre époux-se. Dans notre société qui voue maintenant une forme de culte au couple romantique monogame, il s’agit surtout de savoir si on aime les personnes avec qui on couche. « Plan cul » et « putain » sont les deux faces d’une même médaille, celle qu’on donne aux recalés de la vraie relation.

 

Derrière l’expression « plan cul » sommeille une menace. Celle de n’être que ça. Un plan cul. Une personne que l’on baise, mais qu’on n’aime pas plus que ça. Voire que l’on n’aime pas du tout. Avec qui on ne veut partager que ça, que du sexe. Pourtant, sorti de la norme du couple monogame, partager du bon sexe avec quelqu’un et seulement ça, ça peut être un vrai cadeau, y compris si on ne projette rien avec cette personne, y compris si l’on n’a pas de sentiment amoureux.

 

Dévaluer ce genre de relation potentiellement très riche et/ou intense avec le vocabulaire d’entreprise dont semble être sortie la belle expression « plan cul » est pour moi extrêmement toxique et appauvrissant. On salit un tas de relations qui deviennent des relations de dépit et non de plaisir partagé. On salit le sexe et ses potentialités folles à lier les corps et les humains ensemble.

 

Alors, par pitié, laissons les relations être ce qu’elles sont. Laissons-nous nous affecter. Ne sacralisons pas le sentiment amoureux, mais laissons-le circuler dans les couples monogames, adultères, polyamoureux, libertins, entre les amis, les collègues, les inconnus, les personnes rencontrées dans des cafés, sur des sites internet, à des séminaires d’entreprises. La notion de « plan cul » ne fait pas honneur aux capacités folles de créativité dont dispose l’être humain pour se connecter aux autres.

Article écrit par Isabelle Klein sur son blog « je suis féministe ».

Allez y faire un tour, cette femme est puissante dans son propos, libre et inspirée…

 

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Des solutions pour les couples

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… et s’offrent l’instant parfait unique absolu de l’Amour …

« Mon amour
Il y a une source de soleil, ruisselante, qui éclaboussera votre corps de lumière.
L’étoffe lourde et soyeuse de ses rayons ardents qui enrobera votre éblouissante nudité.
Il y aura vos regards humides, troubles comme l’étang, étincelants de clarté noire
votre chevelure affolée de lueurs, votre chevelure comme l’olivier en flammes
votre bouche écarlate, affamée, entrouverte sur la morsure à fleur de dents
et ce sourire obsédant d’enfant tourmenté
cette brûlure fulgurante du plaisir, qui vous déchire la peau et vous dévore les membres…
Je serai là
vous irez vers moi avec votre mal d’infini, votre soif inaltérable
vous viendrez à moi, immobile, le corps vigoureux soclé à la terre
plante vorace, sauvage, avec cette plaie vivante entre les cuisses, à feu et à sang d’amour
Il faut que je sois calme, que je sois un courant d’eaux profondes, que je sois l’océan quand il retient ses vagues…
Alors, seulement, je saurai vous aimer
Il y aura une pluie de larges gouttes attiédies qui enlacera votre corps en feu, vous écarterez les membres pour vous offrir tout entière à la jouissance de son tendre ruissellement
Au contact de votre peau, cette pluie s’échauffe, se fait brûlante, alors
je serai un aigle foudroyé par l’orage
je tombe à vos genoux
les ailes de mes mains encerclent vos hanches
mes lèvres effleurent vos pieds nus adorables, tissent un voile de frissons tout au long de vos jambes, puis asséchées de désir, se précipitent avec volupté sur le divin calice que votre féminité leur tend
Je sens ton corps s’anéantir sous la caresse trop aigüe de ma langue
mes paumes recréent la coupole de ton ventre offert, s’élèvent avec une lenteur infinie vers celles de tes seins
qu’elles façonnent longuement, amoureusement
jusqu’à les rendre à ma bouche aussi durs et fragiles que des éclats de verre
Tu frissonnes
mes doigts s’enfoncent dans la chair douce de tes épaules et font jaillir le sang du grain de ta peau
dans un élan de tout l’être
mon corps se dresse contre le tien
mes lèvres, de leurs baisers, capturent vos lèvres, vos yeux, votre museau, vos oreilles délicates
Le désir vous enflamme les joues
tu renverses la tête et offres à mes sauvages morsures, la naissance de ton cou
Je vous sens défaillir, mes dents déchirent votre nuque
la chaleur soyeuse de votre chair me pénètre
Oh ! ma fièvre amoureuse
mon bel amour fou
la violence de notre passion nous entraîne, nous attire vers un néant infernal et radieux
Tu te laisses glisser contre moi et vos lèvres chaudes me découvrent, me transportent au-delà de toute conscience
comme tu m’aimes !
Notre chute s’accélère, nos corps se confondent
je possède tout ce que vous possédez de moi
Nous plongeons dans le vide, toujours, de plus en plus vite.
Mes mains s’arrachent à vos épaules, glissent avec force jusqu’à vos reins et
dans un mouvement de houle puissant, brutal
enserrent votre taille
Votre corps entier se raidit, prêt à se déchirer, puis s’ouvre, s’abandonne aux vagues déferlantes du plaisir
Le temps s’arrête
Le soleil fou, irradiant de l’Amour, nous précipite à une vitesse vertigineuse dans la spirale éblouissante de la jouissance
Puis
un silence énorme.
Par la voie de nos regards, nos âmes se reconnaissent
s’ouvrent totalement, sans conditions
l’une à l’autre
Alors
le visage éclairé d’un sourire inhumain de bonheur
lentement
aussi lentement qu’une marée
nos deux êtres se fondent en un seul
et s’offrent l’instant parfait
unique
absolu de l’AMOUR
Je t’AIME »
1er novembre 1961
Jacques Higelin

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Si tu veux changer le monde …Aime une Femme!

Si tu veux changer le monde… aime une femme… aime la vraiment. Trouve une femme qui parle à ton âme, pas à ta raison. Jette ta check-list, mets ton oreille sur son coeur et écoute. Entends ses noms, ses prières, les chansons de chaque être vivant – les ailés, ceux à fourrure et à écailles, les souterrains et les marins, les êtres verts et fleuris, tous ceux qui ne sont pas encore nés et ceux qui sont en train de mourir… Entends leur mélancolie louer Celle qui leur a donné la vie. Si tu n’as pas encore entendu ton propre nom, c’est que tu n’as pas écouté assez longtemps. Si tes yeux ne sont pas remplis de larmes, si tu ne t’inclines pas à ses pieds, c’est que tu n’as pas assez souffert à l’idée de l’avoir presque perdue.
Si tu veux changer le monde… aime une femme… Une femme au-delà de toi-même, au-delà du désir et de la raison, au-delà de tes préférences d’homme pour la jeunesse, la beauté, la variété et de tous les concepts superficiels de liberté. Nous nous sommes donnés tellement de choix que nous avons oublié que la véritable libération est de se tenir au milieu du feu de l’âme et de brûler dans notre résistance à l’Amour. Il n’y a qu’une Déesse. Regarde-La dans les yeux, et vois, vois vraiment, si elle est celle qui va mettre la hache au -dessus de la tête. Si ce n’est pas le cas, passe ton chemin. Maintenant. Ne perds pas ton temps à “essayer”. Sache que ta décision n’a rien à voir avec elle, car au final, ce qui compte ce n’est pas avec qui, mais quand nous choisissons de nous rendre.
Si tu veux changer le monde… aime une femme. Aime la pour sa vie au-delà de ta peur de la mort, au-delà de ta peur d’être manipulé par la Mère dans ta tête. Ne lui dis pas que tu es prêt à mourir pour elle. Dis lui que tu es prêt à VIVRE avec elle, à planter des arbres avec elle et à les regarder pousser. Sois son héros en lui disant à quel point elle est belle dans sa vulnérabilité majestueuse, en lui rappelant tous les jours, par ton adoration et ta dévotion, qu’elle EST une déesse.
Si tu veux changer le monde… aime une femme dans tous ses aspects, à travers toutes ses saisons, et elle te guérira de ta schizophrénie, de ta duplicité et de ta tiédeur qui maintiennent ton Esprit et ton corps séparés, qui t’isolent et te font chercher hors de toi quelque chose qui donne du sens à ta vie. Il y aura toujours une autre femme. Bientôt cette nouvelle femme brillante deviendra terne, et tu te sentiras à nouveau agité, chassant les femmes comme des voitures, chassant la Déesse comme le nouvel objet de ton désir. L’homme n’a plus besoin de choisir. Ce dont l’homme a besoin c’est de la Femme, de l’Attitude Féminine, de la Patience et de la Compassion, ne cherchant rien, ne faisant rien, de respirer ici et de se laisser couler dans les racines entrelacées si solides qu’elles retiennent la Terre quand elle se débarrasse du ciment et du métal sur sa peau.
Si tu veux changer le monde… aime une femme, une seule femme. Aime-la et protège-la comme si elle était le dernier vaisseau sacré. Aime-la à travers ses peurs d’abandon qu’elle retient pour toute l’humanité. Non, il ne tient pas qu’à elle de guérir les blessures. Non, ce n’est pas de la faiblesse d’être codépendante.
Si tu veux changer le monde… aime une femme sans faillir jusqu’à ce qu’elle croie en toi, jusqu’à ce que ses instincts, ses visions, sa voix, son art, sa passion, sa sauvagerie lui soient revenus – jusqu’à ce qu’elle soit une force d’amour plus puissante que tous les démons des média politiques qui cherchent à la dévaloriser et à la détruire.
Si tu veux changer le monde, abandonne tes causes, dépose les armes et tes panneaux de protestation. Oublie ta guerre intérieure, ta rage vertueuse et aime une femme… au-delà de tous tes efforts de grandeur, au-delà de ta quête tenace pour l’illumination. Le saint-graal se tient devant toi à peine la prends-tu dans tes bras et abandonnes tes recherches au profit de quelque chose allant au-delà de l’intimité.
Et si la paix était un rêve que l’on peut réaliser seulement à travers le coeur d’une Femme? Et si l’amour d’un homme pour la Femme, l’attitude Féminine, était la clé pour ouvrir Son coeur?
Si tu veux changer le monde… aime une femme depuis les profondeurs de ton ombre jusqu’au sommet de ton Etre, de retour dans le jardin où tu l’as rencontrée pour la première fois, à la porte des rayons de l’arc-en-ciel que vous avez traversée ensemble lumineux et unis, jusqu’au point de non-retour, aux confins de la nouvelle Terre…

 Lisa Citore

 

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If you want to change the world… love a woman… Really love her. Find the one who calls to your soul, who doesn’t make sense. Throw away your check list and put your ear to her heart and listen. Hear the names, the prayers, the songs of every living thing- every winged one, every furry and scaled one, every underground and underwater one, every green and flowering one, every not yet born and dying one… Hear their melancholy praises back to the One who gave them life. If you haven’t heard your own name yet, you haven’t listened long enough. If your eyes aren’t filled with tears, if you aren’t bowing at her feet, you haven’t ever grieved having almost lost her.
If you want to change the world… love a woman… One woman beyond yourself, beyond desire and reason, beyond your male preferences for youth, beauty and variety and all your superficial concepts of freedom. We have given ourselves so many choices we have forgotten that true liberation comes from standing in the middle of the soul’s fire and burning through our resistance to Love. There is only one Goddess. Look into Her eyes and see-really see if she is the one to bring the axe to your head. If not, walk away. Right now. Don’t waste time “trying.” Know that your decision has nothing to do with her because ultimately it’s not with who, but when we choose to surrender.
If you want to change the world… love a woman. Love her for life-beyond your fear of death, beyond your fear of being manipulated by the Mother inside your head. Don’t tell her you’re willing to die for her. Say you’re willing to LIVE with her, plant trees with her and watch them grow. Be her hero by telling her how beautiful she is in her vulnerable majesty, by helping her to remember every day that she IS Goddess through your adoration and devotion.
If you want to change the world… love a woman in all her faces, through all her seasons and she will heal you of your schizophrenia- your double-mindedness and half-heartedness which keeps your Spirit and body separate- which keeps you alone and always looking outside your Self for something to make your life worth living. There will always be another woman. Soon the new shiny one will become the old dull one and you’ll grow restless again, trading in women like cars, trading in the Goddess for the latest object of your desire. Man doesn’t need any more choices. What man needs is Woman, the Way of the Feminine, of Patience and Compassion, non-seeking, non-doing, of breathing in one place and sinking deep intertwining roots strong enough to hold the Earth together while she shakes off the cement and steel from her skin.
If you want to change the world… love a woman, just one woman . Love and protect her as if she is the last holy vessel. Love her through her fear of abandonment which she has been holding for all of humanity. No, the wound is not hers to heal alone. No, she is not weak in her codependence.
If you want to change the world… love a woman all the way through until she believes you, until her instincts, her visions, her voice, her art, her passion, her wildness have returned to her- until she is a force of love more powerful than all the political media demons who seek to devalue and destroy her.
If you want to change the world, lay down your causes, your guns and protest signs. Lay down your inner war, your righteous anger and love a woman… beyond all of your striving for greatness, beyond your tenacious quest for enlightenment. The holy grail stands before you if you would only take her in your arms and let go of searching for something beyond this intimacy.
What if peace is a dream which can only be re-membered through the heart of Woman? What if a man’s love for  Woman, the Way of the Feminine is the key to opening Her heart?
If you want to change the world…love a woman to the depths of your shadow, to the highest reaches of your Being, back to the Garden where you first met her, to the gateway of the rainbow realm where you walk through together as Light as One, to the point of no return, to the ends and the beginning of a new Earth…

Lisa Citore

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D’une telle femme, jamais on ne revient…

Ne tombe pas amoureux d’une femme qui lit, d’une femme qui ressent trop, d’une femme qui écrit…
Ne tombe pas amoureux d’une femme cultivée, magicienne, délirante, folle.
Ne tombe pas amoureux d’une femme qui pense, qui sait ce qu’elle sait et qui, en plus, sait voler ; une femme sûre d’elle-même.
Ne tombe pas amoureux d’une femme qui rit ou qui pleure en faisant l’amour, qui sait convertir sa chair en esprit ; et encore moins d’une qui aime la poésie (celles-là sont les plus dangereuses), ou qui s’attarde une demie heure en fixant un tableau, ou qui ne sait pas comment vivre sans musique.
Ne tombe pas amoureux d’une femme qui s’intéresse à la politique, qui soit rebelle et qui a le vertige devant l’immense horreur des injustices. Une qui aime les jeux de foot et de baseball et qui n’aime absolument pas regarder la télévision. Ni d’une femme qui est belle peu importe les traits de son visage ou les caractéristiques de son corps.
Ne tombe pas amoureux d’une femme ardente, ludique, lucide et irrévérencieuse.

Ne t’imagine pas tomber amoureux de ce genre de femme.

Car, si d’aventure tu tombes amoureux d’une femme pareille, qu’elle reste ou pas avec toi, qu’elle t’aime ou pas, d’elle, d’une telle femme, JAMAIS on ne revient.

Martha Rivera-Garrido

 

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Tesxte original:
No te enamores de una mujer que lee, de una mujer que siente demasiado, de una mujer que escribe…
No te enamores de una mujer culta, maga, delirante, loca.
No te enamores de una mujer que piensa, que sabe lo que sabe y además sabe volar; una mujer segura de sí misma.
No te enamores de una mujer que se ríe o llora haciendo el amor, que sabe convertir en espíritu su carne; y mucho menos de una que ame la poesía (esas son las más peligrosas), o que se quede media hora contemplando una pintura y no sepa vivir sin la música.
No te enamores de una mujer a la que le interese la política y que sea rebelde y vertigue un inmenso horror por las injusticias.Una a la que le gusten los juegos de fútbol y de pelota y no le guste para nada ver televisión. Ni de una mujer que es bella sin importar las características de su cara y de su cuerpo.
No te enamores de una mujer intensa, lúdica y lúcida e irreverente.
No quieras enamorarte de una mujer así.

Porque cuando te enamoras de una mujer como esa, se quede ella contigo o no, te ame ella o no, de ella, de una mujer así, JAMAS se regresa.

Martha Rivera-Garrido

 

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l’Apatheia ou état de pureté du coeur par Jean-Yves Leloup

Apatheia
L’état d’apatheia que nous avons traduit par « un état non pathologique de l’être humain » est un état de spontanéité, d’innocence, de simplicité (simplicitas, étymologiquement cela veut dire « sans pli », sans retour sur soi). Il décrit un état de clarté de l’intelligence qui « voit » les choses telles qu’elles sont, sans s’y projeter avec ses mémoires, ses idées, ses idéologies (idoles). C’est la conscience-miroir, état de calme et de santé du cerveau, diront les neuro-physiologues.
L’apatheia décrit également un état de pureté du cœur, capacité d’aimer quelles que soient les circonstances ; c’est l’amour des ennemis dont parle le Christ, c’est-à-dire l’accès à une dimension de l’amour qui ne dépend pas des circonstances ou de rencontres favorables pour se manifester…
C’est ce « soleil qui fait briller sa lumière sur les méchants comme sur les bons », dont nous parle l’Evangile…
Enfin cet apatheia est un état de luminosité et de légèreté du corps physique lui-même. 

Jean-Yves Leloup in Praxis et Gnosis  

 

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Or l’amour n’est aux mains de personne.

Le meilleur lieu d’apprentissage est l’amour de l’homme et de la femme. Quand nous entrons en amour, toutes les catastrophes nous guettent. Pourquoi ? Parce que nous nous leurrons. Nous croyons que l’amour vient de nous être octroyé par la personne que nous aimons – et que cette personne détient l’amour. Or l’amour n’est aux mains de personne. Ni entre mes mains, en entre les siennes. Il est entre nous. Il est ce qui, entre nous s’est tissé depuis notre première rencontre, ce que l’espace insaisissable entre a engendré et continue d’engendrer d’instant en instant. Une œuvre fluide et perfectible à l’infini.
Entrer en amour nous met dans un état de transparence, de bienveillance envers le monde entier, d’ouverture du cœur, de solidarité naturelle.
Le piège qui nous guette est de faire une idole de l’être aimé et lui attribuer le miracle de cette transformation. Dès lors, puisque tout paraît dépendre de lui, je cours le risque d’en faire soit mon despote soit mon esclave – deux visage d’une même réalité. Le fluide de l’amour coagule aussitôt et se pétrifie.
Si nous déjouons ce piège, nous avons rendez-vous avec le Réel – cet espace grandi, cette dilatation de tout l’être qui est le fruit de la relation vraie. C’est ce fruit qui mérite le nom d’amour – il mûrit entre les hommes et les femmes. Il n’y a aucune matière qui soit plus précieuse au monde en devenir.
Comme autrefois dans le ventre de notre mère le liquide amniotique où nous voguions, cet espace qui nous entoure est l’espace nourricier. L’essentiel est entre. L’essentiel est dans le mouvement de navette entre les bords, entre les rives, l’allée et venue de cet instant à l’instant où nous nous séparons, de l’instant de la naissance l’instant de la mort, de ma bouche à votre oreille, de votre cœur au mien, de l’aube au crépuscule. L’allée et venue entre l’homme et la femme, l’espérance et la désespérance, le monde visible et le monde invisible, le temps horizontal et l’éternité. L’essentiel respire entre.
Christiane Singer

in N’oublie pas les chevaux écumants du passé

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Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir …

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir.
Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
et d’oublier ce qu’il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
à l’indifférence
et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour,
car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux,
car le bonheur est notre destin véritable. »

Jacques Brel – Europe 1 – 01/01/1968

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Le corps est semblable à la terre …

« Le corps est semblable à la Terre…
..Il est un territoire en soi. Comme tout un paysage, il court le risque d’être envahi de constructions, découpé en parcelles et ruiné de mille manières. Pour la femme sauvage, la forme importe peu.
Quelque soit sa forme, un sein est fait pour nourrir et ressentir. S’il fait l’un et l’autre, c’est un bon sein.
Quant aux hanches, il y a une raison pour qu’elles soient larges : elles renferment un berceau soyeux pour une une nouvelle vie. Elles sont un portail, des poignées d’amour, un coussin moelleux, un abri pour les enfants à naître. Les jambes sont faites pour nous porter, quelquefois pour nous propulser; elles sont les poulies qui nous aident à nous soulever, l’anneau, l’anillo dans lequel nous encerclons notre amant.
On peut dire du corps qu’il est sensé être comme ci ou comme ça. Ce qui compte, c’est de savoir si ce corps éprouve du bonheur, de la joie, du plaisir, s’il est bien en contact direct avec le cœur, avec l’âme, avec le sauvage. S’il bouge et danse à sa façon. C’est cela et rien d’autre. »
Clarissa Pinkola Estes,  in Femmes qui courent avec les loups
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Comment habites-tu ton corps?

« Le corps est cette oeuvre d’un grand luthier qui aspire à la caresse de l’archet » nous dit Hildegarde Von Bingen .
Tout ce qui vit aspire à la caresse du Créateur . Séparé de la résonance à laquelle aspire ce corps, séparé de la musique pour laquelle il a été créé, il perd sa tension, il s’affaisse, il se laisse aller, il se désespère.
Nous vivons à une époque où rien ne nous dit la merveille de l’ordonnance du corps ; on croit vraiment que se laisser aller est une manière de se sentir mieux, personne ne nous signale : attention, ton chevalet est déplacé, ta corde est distendue, le maître ne peut pas jouer sur toi.
Ces corps inhabités de tant d’entre nous aujourd’hui, qui, à défaut d’entrer dans la résonance pour laquelle ils étaient créés, vont se rouiller, se déglinguer, perdre le souvenir de ce qu’ils sont.
Pourtant, nous le savons tous, la mémoire du corps est la plus profonde… »

 Christiane Singer

 

Et toi? Comment habites-tu ton corps?

 

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« Trouve le verbe de ta vie, pas le métier mais le verbe »

 Nos enfants, nos ados prennent une place importante dans l’Espace de notre couple !
Inspirée par votre enthousiasme partagé à propos de cette publication  « cher parent, voici la lettre … » , retours qui montrent à quel point nous sommes concernés, curieux, en appétit de partages autour des enjeux de nos adolescents (comme de l’ado qui sommeille encore en nous) ; je vous propose aujourd’hui cette lettre inspirante écrite par Sarah Roubato.

« Salut,

Je te rassure, si je t’écris, ce n’est pas pour te faire la leçon. En fait, j’aimerais plutôt m’asseoir sur un banc avec toi et t’écouter. Mais je sais que tu as beaucoup à faire. Mais si tu as quelques minutes pour la lire, peut-être qu’elle t’aidera. Du moins je l’espère. D’abord je voudrais m’excuser de t’appeler ado. Je déteste les catégories, en particulier celles des générations. Ce n’est pas parce que tu es ado que tu n’es pas une personne à part entière, un citoyen, un consommateur, et qu’à ce titre, tu devrais avoir toute ta place dans les débats publics et dans les discussions “d’adultes”.

Trouve le verbe de ta vie

Qu’est-ce que vous voulez faire plus tard ? Voilà des années qu’on te pose cette question. Et pour celui qui te la pose, cela ne se réduit qu’à une seule chose : ton métier. On te demande quel métier tu veux faire sans même t’avoir présenté toutes les possibilités, puisque voilà dix ans qu’on t’enseigne les mêmes matières à l’école. Moi j’aurais une autre question à te poser.
Quel est le verbe de ta vie ? Pas le métier, non, le verbe. C’est lui qui va tracer les chemins de ta vie. Oui je dis bien les chemins, car dans le monde de demain, avoir plusieurs chemins de vie, de carrière, de métier, ne sera pas réservé aux atypiques. J’en rencontre tous les jours : des ingénieurs qui deviennent boulanger, des comédiens qui deviennent pilote, des avocats qui deviennent activiste dans une association. À toi qui changes d’avis, qui n’es pas sûr d’être un littéraire ou un scientifique – comme si les deux étaient incompatibles ! – on te dira que tu devrais te décider. Et si on regardait ça autrement, en se disant que ceux qui s’intéressent à des domaines différents, qui sont capables d’aller de l’un à l’autre, qui savent s’adapter à de nouveaux contextes, à d’autres manières de faire, sont des multi-potentialistes. Des gens qui amèneront le savoir qu’ils ont acquis dans un domaine dans un autre. Des gens qui ouvrent les horizons, qui fabriquent de nouveaux potentiels. Mais il y a quelque chose qui rend logique leurs bifurcations : leur verbe.
Bertrand Piccard est un psychiatre et aviateur suisse. Il a inventé le premier avion qui vole avec énergie solaire. Cet homme a soif d’innovation et d’aventure, il aime scruter les domaines inexplorés et il respecte la nature. S’il n’avait pas rencontré un avion un jour, il aurait pu être spéléologue, photographe sous-marin, sauveteur d’animaux sauvage. Dans ce qu’il aurait fait, il aurait cherché l’innovation et l’aventure. Ton métier est au service de ton rêve.
Saïd Bennajem a été champion de France de boxe, vice champion d’Europe de boxe et sélectionné aux JO de Barcelone. Il a créé la boxe féminine française et enseigne aux enfants, en leur proposant un soutien scolaire dans une salle au-dessus du ring à Aubervilliers. Si Saïd n’avait pas rencontré la boxe, il n’aurait pas raté sa vocation. Non, il aurait simplement fait ce qu’il veut faire – se dépasser, se battre dans le respect, transmettre – dans un autre domaine, avec la même rage, la même discipline, la même sueur, le même courage d’inventer quelque chose qui ne se fait pas.
Kiran Bedi est une femme indienne qui a introduit la méditation dans les prisons. Cette femme cherche à changer les systèmes. À y amener de l’écoute, de soi et des autres. Si ça n’avait pas été les prisons, elle aurait pu changer les écoles ou bien les hôpitaux. Les contextes dans lesquels tu fais ce que tu as à faire sont le fruit des accidents de la vie, des rencontres, du hasard, des circonstances. Peu importe que ce soit dans une entreprise, une association, une forêt, une école ou une scène, tu feras toujours ce qui te correspond, si tu trouves ton verbe.
Si le verbe de ta vie c’est aider, tu pourras autant être avocat, médecin urgentiste ou travailler dans une ONG. Si c’est transmettre, tu pourras être enseignant aussi bien que journaliste ou comédien. Veux-tu découvrir des choses (archéologue, historien, chimiste, biologiste) veux-tu en inventer (ingénieur, magicien) veux-tu les exprimer (écrivain, musicien, artiste), les analyser (éditorialiste, analyste politique, sociologue) ? Veux-tu soigner, guérir, protéger, défendre ? Bien sûr, après, il faut affiner. Trouver la matière dans laquelle ton verbe va agir : les mots, le corps, l’image, la nourriture, les animaux. Chacun est plus ou moins sensible à une matière. Tu peux être un inventeur génial de jeux vidéos ou de pâtisseries. Tu peux combiner tes savoir-faires : créer des jeux vidéos et en faire la musique, sculpter tes pâtisseries en oeuvres d’art. Et puis il faut se poser aussi la question de ton mode de vie : veux-tu des horaires fixes ou irrégulières, veux-tu rester au même endroit ou bouger, travailler à l’extérieur ou dedans ? Et enfin, mais peut-être surtout, savoir au service de quoi tu mets ton verbe : du système capitaliste de production de richesse qui met en compétition les individus, qui détruit la terre et ses êtres vivants, ou bien d’un autre système basé sur le respect du vivant et l’entraide ? Dans les deux, tu pourras te faire valoir, te dépasser, innover. Tu peux exercer le même métier pour servir deux visions du monde totalement opposées. Demain, le métier ne sera pas nécessairement le centre de nos vies. Il faut trouver un métier qui te fasse vivre et qui te laisse vivre. Un métier qui nous laisse le temps d’apprendre, de découvrir, de nous émerveiller, de vivre avec les autres. Qui nous permette d’habiter le temps au lieu de lui courir après.

Prends le temps de te tromper !

Oui je sais, j’avais dit que je ne donnerais pas de conseils, j’avoue que j’abuse un peu. Mais laisse-moi t’en donner un qui va peut-être te surprendre : prends ton temps de te tromper. Tu as le droit de te tromper. Si tu ne le fais pas avant trente ans, tu le feras quand ? Mais il y a une chose que tu n’as pas le droit de faire: tricher avec ton rêve. Un jour j’ai rencontré un homme qui était musicien, il avait du succès, et puis une nuit – tu sais, une de ces nuits où les objets qui nous entourent ont l’air de nous demander ce qu’on fait là – une nuit il a quitté une vie qui ne lui ressemblait plus. Il a vendu sa maison, fermé ses comptes en banque, et il est parti vagabonder le pays. Cet homme pose une question, qu’il a mis des années à trouver : Qu’est-ce que j’ai fait pour mon rêve aujourd’hui, et en quoi s’occupe-t-il de la beauté du monde ? Pose-toi cette question tous les jours !
Et surtout ne vas pas croire que certains rêves valent mieux que d’autres, sous prétexte que les chemins sont déjà tracés à l’école. On voudrait te faire croire que les sciences, les maths, le français, la philo, l’histoire, sont plus importants que la musique, le sport, l’art, le théâtre, la couture, le bricolage, la cuisine, et tous les autres domaines qui n’ont pas leur place à l’école, ou une si petite place. As-tu jamais regretté que ces domaines soient considérés comme des loisirs ou des passe-temps ? Regarde autour de toi : l’art, le sport sont considérés comme des divertissements, des loisirs à consommer le weekend. Dans d’autres sociétés, ils sont le centre même de l’apprentissage et du développement de chaque personne. Toi et moi savons très bien que le système éducatif ne te propose qu’un éventail très restreint de toutes les possibilités qui s’offrent à toi. Si tu crois qu’un diplôme suffira à atteindre un métier… mais je suis sûre que tu ne crois déjà plus à ce mythe. Tu sais bien qu’il faut du réseau, des connaissances dans le milieu, bien se présenter, la chance, le carnet d’adresses. Bien sûr dans certains domaines, tu vas galérer un peu plus pour trouver une place. Parce que justement le système ne t’aura pas tracé un chemin. Tu devras te le tracer toi-même. Tant mieux ! Il sera plus beau. Bien sûr ça te demandera encore plus de travail, de peine et de discipline, mais au moins, tu n’auras pas triché avec ton rêve.
Si les études t’offrent un chemin direct vers ce que tu veux faire, vas-y. Mais n’oublie pas d’aller voir comment ça marche dans le monde, dans le concret. Va voir les gens qui pratiquent ce métier, parle avec eux, demande-leur de venir visiter leurs locaux, leur bureau, propose ton aide. Prends une année au milieu de tes études pour connaître comment ça marche, ici et dans d’autres pays. Je t’ai dit que je n’aimais pas les catégories d’âge. Toi non plus, peut-être. Alors fréquente des gens plus âgés que toi. Quand un expert voit un p’tit jeune débarquer et dire je veux apprendre ce que vous faites, montrez-moi, s’il voit dans tes yeux assez de confiance et d’envie, s’il voit que tu t’obstines et que tu es prêt à travailler, je te garantis que ce qu’il va partager avec toi vaudra tous les cours du monde. Quand tu reviendras en classe après, tu en sauras beaucoup plus que ceux qui n’auront fait que suivre des cours pour avoir des notes pour avoir un diplôme. N’oublie pas aussi que tu as le droit de bifurquer, de prendre d’autres chemins, à trente ans, à quarante ans, quand tu veux ! Ce n’est pas à toi de plier tes envies pour qu’elles rentrent dans les cases du système. C’est à toi d’utiliser ce que la société t’offre pour réaliser ton rêve. Un rêve qui, je l’espère, s’occupera de la beauté du monde. Tu te demandes peut-être ce que j’ai fait pour parler comme ça. Tu t’imagines que j’étais une de ces élèves qui ne savaient pas ce qu’ils voulaient faire. En fait c’est le contraire. J’ai toujours su ce que je voulais faire – écrire, exprimer les puissances endormies que les gens gardent en eux – et j’étais très bonne élève. Les voies m’étaient donc toutes tracées, les voies royales. Seulement à chaque fois j’ai bifurqué, car je n’ai jamais fait de compromis avec mon rêve. Je voulais aller voir derrière l’école, la formation, le diplôme, vers quoi on m’emmenait. Alors je ne te dis pas de ne pas faire d’études, je te dis simplement que tu auras le droit de changer, d’explorer d’autres horizons, d’apprendre et de te former autrement. Et l’un des meilleurs outils pour ça, ce sont les langues.

Offre-toi tous les horizons !

Tu vas peut-être me dire que tu n’aimes pas l’anglais, que tu es nul en espagnol, que c’est trop dur l’allemand. Ça te saoule les listes de vocabulaire à apprendre et les phrases à remplir. Comme je te comprends ! Mais que ça ne te décourage pas d’apprendre une langue ! On peut ne pas aimer les cours de langue. On ne peut pas ne pas aimer parler et comprendre une autre langue. Pouvoir regarder des films avec tes acteurs préférés et entendre vraiment comment ils parlent, comprendre les paroles des chansons que tu aimes, pouvoir utiliser des logiciels en anglais, écouter les infos d’autres pays, et ne pas se sentir con quand on voyage et qu’on demande son chemin ! Une langue, c’est une porte ouverte sur une autre manière de penser, c’est comme si d’un coup tu doublais la surface de ton horizon. Tu verras alors ta société, ton pays avec un oeil nouveau.

Toi consommateur, tu as un pouvoir immense

Je sais que tu es bien plus sensible que la génération de tes parents à la destruction de la planète. Je ne sais pas si dans ton quotidien tu y participes, ou si tu fais déjà des choix pour limiter ton impact. Sache que tu as un pouvoir immense : tu es consommateur. C’est pour toi que de grandes industries pillent les ressources, détruisent des forêts, rendent des enfants malades, exploitent des travailleurs, maltraitent des animaux. C’est pour ton bon plaisir. Oui, tu es aussi responsable. Il suffirait que les gens arrêtent d’acheter pour que ça ne se fabrique plus. Bien sûr on se sent minuscule. Tu peux ne plus consommer du Nutella, en mettant dans la balance le plaisir que tu en tires et les horreurs que ça crée. Mais le rayon du magasin en sera toujours plein. D’accord. Mais sans ton premier geste, il n’y en aura pas d’autres qui suivront ton exemple. Et si on mettait bout à bout tous les pots de Nutella que tu auras avalé, combien de palmiers, combien de cris d’orang-outans et d’hommes et d’enfants dont les villages sont brûlés cela représente ? Tu es assez grand pour avoir une conscience et pour être fier de ce à quoi tu participes. Tu as la chance de vivre à une époque où des milliers de chercheurs, d’ingénieurs, d’inventeurs, trouvent d’autres manières de faire, d’autres produits qui respectent le vivant. Le changement de société se fait dans le minuscule et dans le grandiose. Dans le geste dérisoire d’un homme au Pays Bas qui se met à nettoyer la berge d’une rivière où il passe tous les matins, et dans le projet démentiel d’un ingénieur de dix-neuf ans qui invente un filtre pour nettoyer les océans.

À ton tour, écris une lettre

Ce que tu as en toi est immense, parce qu’il n’est pas encore dessiné. Tu es un bouquet de potentiels. Ne laisse jamais rien ni personne l’écraser. Je regrette qu’on ne te demande pas plus souvent ton avis pour exprimer ce que tu ressens par rapport au monde et à demain. Alors, si tu as le temps, si tu en as envie, je te propose une expérience. D’écrire à ton tour une lettre, une lettre à un destinataire qui ne peut pas te répondre. Lettre à quelque chose que tu as en toi, à ce qui t’est extérieur, à un animal, un objet, une personne disparue. Qu’on leur dise que tu es autre chose qu’une boîte qu’on gave de savoir. Quelqu’un qui pense le monde, qui le rêve, qui le dit et qui fera le monde de demain.

À bientôt

 Sarah Roubato

 

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Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour.

« J’ai toujours partagé tout ce que je vivais ; toute mon oeuvre, toute mon écriture était un partage de mon expérience de vie. Faire de la vie un haut lieu d’expérimentation. Si le secret existe, le privé lui n’a jamais existé ; c’est une invention contemporaine pour échapper à la responsabilité, à la conscience que chaque geste nous engage. Alors ce dont je veux vous parler c’est tout simplement de ce que je viens de vivre. Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule. Et c’est peut-être grâce à cela que j’ai été jetée pour finir dans l’inconcevable. Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Ce qui est bouleversant c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création. Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau ! C’est un peu dans cet état d’amphibie que je m’adresse à vous. On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains. Il faut choisir. Et je crois que, tout de même, ma vocation profonde, tant que je le peux encore , ma vocation profonde est de retourner parmi mes frères humains.

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Cher parent, voilà la lettre que j’aimerais pouvoir t’écrire. Ton ado.

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« Cher parent:
Ce conflit dans lequel nous sommes là, j’en ai besoin. J’ai besoin de ce combat. Je ne peux pas te le dire parce que je n’ai pas les mots pour …et puis de toute façon ce que je dirais n’aurait pas vraiment de sens. Mais j’ai besoin de ce conflit. Désespérément.

J’ai besoin de te haïr pour le moment, et j’ai besoin que tu y survives. J’ai besoin que tu survives à ma haine, et à celle que tu ressens envers moi. J’ai besoin de ce conflit, même si je le hais. Peu importe la raison de notre différend : horaires, devoirs, linge sale, chambre en bazar, sortir, rester à la maison, partir de la maison, ne pas partir, la vie de famille, petit(e) ami(e), pas d’amis, mauvaises fréquentations… Peu importe. J’ai besoin de me confronter à toi et j’ai besoin que tu me confrontes en retour.
J’ai vraiment besoin que tu tiennes ton bout de la corde. Tiens le pendant que je secoue, pendant que je cherche mes appuis dans ce nouveau monde auquel je sens que j’appartiens désormais. Avant je savais qui j’étais, je savais qui tu étais, je savais qui nous étions. Mais maintenant, je ne sais plus. En ce moment, je cherche mes limites, et parfois je ne peux les sentir  qu’a travers celles que tu me mets quand je te pousse à bout. Repousser tes limites me permet de  découvrir les miennes. Quand je fais ça je me sens exister, et pendant une minute je peux reprendre ma respiration.
Je sais que le tendre enfant que j’étais te manque. Je le sais, parce que ce tendre enfant me manque aussi, c’est pour partie ce qui est tellement douloureux pour moi en ce moment.
J’ai besoin de ce conflit, j’ai besoin de vivre que, quels que soient mes sentiments, mes émotions, aussi forts, aussi durs qu’ils puissent être; ils ne nous détruiront ni toi ni moi. J’ai besoin que tu m’aimes y compris dans le pire de moi-même, même quand il te semble que je ne t’aime pas. J’ai besoin maintenant que ce soit toi qui portes mon amour et le tien. Mon amour pour toi et le tien, mon amour pour moi et le tien.
Je sais combien c’est difficile d’endosser le mauvais rôle, de ne pas se sentir aimé. Je le sais parce que je le vis moi-même.
Cependant j’ai besoin que tu tiennes debout. Va chercher de l’aide auprès d’autres adultes si il le faut, monte un groupe de soutien « survivre à la rage de son ado » si tu veux.  Parce que pour le moment je ne peux pas t’aider…
Juste ne me lâche pas. S’il te plait ne lâche pas ce combat. J’en ai besoin.
C’est ce conflit qui va me montrer que mon ombre n’est pas plus grande que ma lumière. C’est ce conflit qui va m’apprendre que des sentiments négatifs ne signent pas la fin d’une relation. C’est ce conflit qui va m’apprendre à m’écouter même si je dois décevoir.
Et ce conflit là un jour va cesser. Comme l’orage passe. Et je vais l’oublier, et tu vas l’oublier. Et puis il reviendra. Et j’aurai besoin que tu tiennes à nouveau. Je vais en avoir  besoin encore et encore pendant des années.
Je sais que c’est un boulot ingrat.. Probablement je ne te montrerai aucune gratitude pour cela, ou même que je ne reconnaîtrai jamais le rôle que tu as tenu. En fait,je vais même probablement te critiquer pour tout ce travail difficile . Comme si ce que tu fais n’est jamais suffisant. Et pourtant, je compte et je dépends complètement de ta capacité à demeurer en face de moi dans ce conflit. Peu importe combien je gueule, peu importe combien je boude. Peu importe combien je me coupe dans le silence.
S’il te plaît, reste debout et tiens ton bout de la corde. Et sache que tu fais le travail le plus important qui puisse être fait pour moi en ce moment.
Avec amour, ton adolescent. « * Texte original The Letter Your Teenager Can’t Write You  de Gretchen Schmelzer, psychologue américaine . (Traduction Florentine d’Aulnois-Wang).

 

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