Couple et (re)confinement. Pensez à …

Nouveau défi ! Nous voilà confinés à nouveau…

Les jours raccourcissent et l’année est (vraiment) compliquée…

Je sais combien nos intimes (partenaire, enfants) sont les premiers à faire les frais de notre stress quand il monte alors plus que jamais je m’occupe de mon état intérieur. Je ne voudrais pas polluer ni mes enfants, ni mon mari avec ce niveau de stress élevé…

Je me sens en tension (peur, colère, sentiment d’impuissance, désespoir du monde…)

 

Alors plus que jamais j’essaye de:

– me relier au positif, au beau, à mon coeur

– méditer

– respirer

– manger le plus sainement possible (et oui! la nourriture influence notre état d’être autant que nos défenses immunitaires, notre libido et tellement d’autres choses…)

– bouger, m’aérer

– créer, écrire

– aider, soutenir, me tourner vers les autres (vers vous par exemple)

– écouter de la (grande) musique …

Je sais combien nous avons tous et chacun à transformer nos réponses neuro-émotionnelles pas à pas pour devenir de meilleures versions de nous-même et je sais aussi combien ce sont de micro-moments d’amour additionnés les uns aux autres qui tissent notre relation amoureuse, qui nous gardent en amour, qui nous font et refont tomber amoureux.

Je sais que plus que jamais nous devons nous occuper de l’Espace de notre Couple. Ne serait-ce que pour nos enfants. C’est un cadeau de leur offrir un foyer paisible et harmonieux quand c’est si difficile au dehors…

A ceux d’entre-vous qui sont déjà dans le programme des « Morning Routines du Love », c’est le moment de pratiquer !

A ceux qui sont dans le programme Relovez-vous ! c’est le moment plus que jamais de mettre en oeuvre !

A ceux qui ne sont ni dans l’un ni dans l’autre j’ai décidé de vous offrir ces programmes à moitié prix (code CONFINEMENT50 ) pendant le confinement parce que c’est le moment de mettre en place des routines qui vont faire la différence !

Parce que ce défi du confinement peut vous rapprocher, peut vous réparer, peut vous consolider, vous renouveler, vous remettre en Vie et que j’ai des outils pour vous #IntelligenceAoureuse

On va le changer ce monde !

Prends soin de toi, prends soin de vous.

A nos amours!

Florentine

 

Si tu veux t’abonner à la lettre de l’Intelligence Amoureuse ici, tu pourras recevoir chaque dimanche une ressource pour tes relations…

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Confinement ,déconfinement , couple et séparation…

separation

Nous avons été mis à l’épreuve! Nous le sommes encore…

Depuis deux mois nous sommes confinés, la maladie rôde, nos libertés ont changé , nos moyens financiers sont  touchés,  la charge mentale de chacun explose (avec les enfants scolarisés à la maison et toutes les précautions de santé, le travail à domicile…)

Le pacte de nos couples à notre époque est d’être une paire tournée vers l’extérieur (vie professionnelle , amis, loisirs, familles etc…) , or le confinement nous a obligés à nous tourner vers l’intérieur.

(Se tourner entièrement vers le couple est un mouvement qui peut être magnifique, choisi, source de croissance et de développement de l’union mais quand c’est soudain, imposé, vécu sans outils relationnels et dans la peur et le stress; l’expérience peut tourner au cauchemar…)

Le couple au quotidien nous confronte à l’autre et surtout à nous-même ( cf Eloge du couple) et nous avons nos « récréations », nos « bouffées d’oxygène », un équilibre qui nous ressource et nous tient.

Tout ceci a disparu et nous voilà maintenant, usés nerveusement  par quelques semaines anxiogènes, avec une envie d’extérieur et de renouveau, de changement, d’air…

Ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain! (expression un brin désuète je vous l’accorde)

L’autre est une aventure en soi, le confinement est une aventure en soi, le déconfinement est une aventure à venir en soi  et le couple pourrait endosser le rôle de fusible…

Il aurait été insupportable de confiner avec qui que ce soit, c’est le confinement qui est difficile psychologiquement. C’est la situation globale qui est une épreuve et qui nous met dans la peur.

Et quand nous avons peur nous nous protégeons.

Et lorsque nous nous protégeons nous sommes invivables (cf Brutus)

 

Pas de décision irrévocable sous l’emprise des émotions du moment!

Parce que nos émotions du moment sont passagères et qu’elles sont exceptionnelles parce que le monde vit de l’exceptionnel.

 

Ne jugez pas votre couple à l’aune de cette période. Elle est dingue! Ne tirez pas de conclusion , ne faites pas d’évaluation aujourd’hui.

C’est normal de ne plus avoir envie d’être ensemble, c’est normal de ne plus en pouvoir.

Ceux qui ont confiné seuls n’en peuvent plus, ceux qui ont confiné en famille n’en peuvent plus, ceux qui ont confiné en couple n’en peuvent plus…

Plus personne n’en peut…

Et nous ne sommes pas au bout de nos peines parce que maintenant il va falloir reconstruire tout en continuant à faire face au virus.

Il va falloir réapprendre l’espace public, nous fréquenter sans contact physiques (pour moi c’est la plus grande épreuve), retrouver un équilibre financier, remettre les enfants sur les rails scolaires…

Ce n’est pas le moment de se déchirer et de perdre des forces.

C’est plus que jamais le moment de s’allier (certains couples ont vécu cela très puissamment pendant ce confinement)

Alors respirez, mettez les choses en perspective, faites une liste de ce que vous avez trouvé soutenant dans les gestes et les mots de votre partenaire, de ce que vous avez apprécié dans sa présence,

faites la liste des moments ou vous auriez aimé faire différemment vous même (parce que nous sommes champions pour trouver l’autre insupportable, mais il est intéressant de se poser la question: comment c’est de confiner avec moi?)

Votre tension, votre ras-le-bol est peut-être aussi à imputer aux sollicitations des enfants, à la tension de la peur, aux difficultés professionnelles ou financières, au deuil… Faites le tri.

Ne vous trompez pas d’ennemi!

 

Demandez de l’aide, on peut apprendre à aimer…

Le coeur est un muscle qui se muscle

 

A vos amours

 

Florentine d’Aulnois Wang

 

(Je reçois sur RV à partir du 11 mai et propose désormais toute l’Intelligence Amoureuse en ligne)

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Confinement et couple: pour ne pas péter les plombs…

L'espace Du Couple

Quelle drôle de période!

Nous allons tous devoir faire du nouveau. Apprendre à vivre ensemble …

Je sais que les violences conjugales et familiales (maltraitance sur enfants) sont en hausse pendant les période de vacances, j’ai appris avec tristesse la hausse incroyable de ces violences pendant le premier confinement…

Nous allons probablement à nouveau nous taper sur les nerfs les uns les autres… ( sans compter la peur qui est là).

Peut-être pas pendant les premiers jours, tout ce nouveau, cette organisation à mettre en place, mais sur la durée nous devons être vigilants et instaurer des routines et des rituels qui oxygènent…

Notre harmonie de couple est une vraie belle responsabilité à tenir, plus nous sommes fluide ensemble et mieux nos enfants se sentent.

Comme la qualité de nos vies dépend de la qualité de nos relations, voilà quelques conseils pour prendre soin de l’ambiance à la maison.

1- Créez vous des espaces-temps personnels (et permettez le aux autres habitants de la maisonnée).

Cela peut-être de se lever plus tôt le matin pour des « morning routines » dans la tranquillité d’une maison endormie… Cela peut-être de laisser la jouissance d’une pièce ou d’une autre par séquences de temps. Ça peut être un casque audio…Vous adapterez chacun selon vos configurations, vos idées et vos besoins.  N’oubliez pas que vos enfants (et vos ados) auront aussi vraiment besoin de cela…

Ne considérez pas l’autre comme « à disposition » parce qu’il est dans la pièce à côté. Respectez. Prenez RV, toquez à la porte, demandez si c’est un bon moment pour échanger…

Soyez créatifs! Le balcon peut devenir une super salle de gym, le couloir peut accueillir un fauteuil pour s’isoler au calme, même la salle de bain peut se transformer en poste de travail isolé pour converser en ligne…

Respectez le besoin de chacun de s’isoler, c’est un besoin fondamental à tout âge.

 

2- Bougez!

Nos corps vont vivre le choc d’une sédentarisation soudaine… c’est le moment de chercher des « tutos » de gym, de yoga etc…Pour vous, pour les enfants, faites du sport autant que possible, même sur une playstation! Créez des moments de musique à fond pour danser comme des fous, ouvrez les fenêtres, profitez de vos jardins ou balcon si vous en avez, nous sommes des corps avant tout!

 

3- Structurez un emploi du temps familial.

Définissez des horaires, un cadre, des règles de ce nouveau vivre ensemble. Partagez les choses à faire, définissez les attendus de chacun. C’est le moment d’intéresser les uns et les autres aux tâches de la maison, de prendre de nouvelles responsabilités.

Chez nous par exemple tout le monde doit être « d’attaque » à 9h pour travailler.

Nous avons au lever depuis des mois une « morning routine* » de couple (qui nous aide infiniment à être positifs, patients et bienveillants) dans laquelle nous avons invité les enfants qui le souhaitent. (la plupart du temps ils n’en n’ont pas envie!)

Nous avons décidé que chacun mangerait à son rythme et rangerait et nettoierait derrière lui, sauf le repas du soir que nous concoctons et prenons tous ensemble (Seul moment obligatoire en famille de la journée.)

Entre 9h et 15h personne ne fait d’activité bruyante ou remuante dans les espaces communs (musique – sport etc…)

Les règles de ce nouveau « vivre ensemble » sont fondamentales. Nous sommes bousculés dans nos habitudes et devons prendre soin de différents besoins légitimes. N’attendez pas pour poser ces nouveaux repères, ils vont être sécurisants pour tous. Et choisissez la souplesse, permettez à ce cadre de’être évolutif en fonction des cadeaux d’expérience que vous vivrez…Vous allez dessiner le chemin en avançant.

 

4-Instaurez un « check In » de couple ou de famille.

Ouvrez un espace de parole régulièrement pour prendre la température des émotions, besoins et autres de chacun. Un moment « officiel » pour communiquer. Paradoxalement nous allons être 24h/24 ensemble et nous devons prendre des RV pour échanger, pour réguler, pour écouter…

Chez nous c’est au moment du dîner.(Le seul repas que nous avons décidé de prendre obligatoirement tous ensemble). Un moment pour parler de nos besoins, de nos frustrations, de nos idées, de nos envies, de nos difficultés, de nos demandes aux autres….Pour harmoniser la cohabitation, pour que chacun soit entendu, nous sommes tous à l’épreuve.

En couple ménagez vous un moment chaque jour pour vous connecter, vous soutenir, vous isoler et échanger, vous remercier et vous féliciter des victoires de la journée (célébrer la patience de votre partenaire pour l’école à la maison, la créativité pour ceci ou cela…)  c’est le moment d’envoyer les bonnes ondes!

Respirez si vous vous sentez contrariés et attendez un moment de calme pour parler d’éventuelles frustrations ou difficultés. (Je vais développer cela )

 

5- Appuyez vous sur toutes les possibilités de ressources en ligne.

Des grand-parents qui chaque jour vont raconter des histoire ou faire des jeux avec leur petits-enfants sur skype après la sieste;  un cours de yoga, de cross-fit ou autre,  une méditation sur Utube…

Quelques messengers aux voisins pour échanger des nouvelles et coordonner des courses.

(Je viens de passer 1h au téléphone avec chacun de mes frères aujourd’hui, nous n’avions pas fait cela depuis longtemps, c’était bon!)

La proximité physique nous est interdite mais nous sommes outillés comme jamais pour rester en lien! Profitons-en.

Il existe des cours en ligne à peu près dans tous les domaines, cela peut être l’occasion de commencer quelque chose. J’ai créé pour les couples les « rdv de l’Intelligence Amoureuse » qui sont des programmes à thème pour vous (Le désir, la Tout doux liste des couples heureux, …) et même un stage de couple Imago entièrement en ligne avec des RV live réguliers

J’ai vraiment à coeur que nous apprenions à endiguer chacun la violence relationnelle qui peut s’inviter dans nos relations, dans notre couple et je sais combien nous allons être challengés par cette période qui s’ouvre… Aussi j’ai décidé de mettre en ligne les ressources de l’Intelligence Amoureuse dès aujourd’hui dans un programme (entièrement offert).

Nous commencerons par faire connaissance avec un certain « Brutus » et puis je vais rassembler et vous envoyer chaque jour, jour après jour, des ressources pour votre relation amoureuse.

Si vous voulez embarquer avec moi dans cette aventure il vous suffit de suivre ce lien, vous commencerez par recevoir un ebook qui vous aidera à calmer les disputes.

Il y a aussi tous les podcasts couple que vous pouvez écouter gratuitement ici.

Prenez soin de vous!

A vos amours

 

Chaleureusement

 

Florentine

 

Partagez autour de vous à ceux qui en ont besoin et rejoignez-moi sur Instagram 

 

 

 

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Sous nos crises et nos conflits de couple … un besoin à accueillir ensemble

Nos crises et conflits en couple sont un message
Nos crises et conflits en couple sont un message
LOVE – couple en crise

Quand le brouillard commence à envahir l’Espace de notre relation, que l’ambiance se tend, notre peur de perdre le lien nous envoie dans des réactions bien curieuses… Nous voilà de conflits en conflits envoyés dans la crise de couple…

Si nos réactivités sont activées, Brutus se met en route (Brutus c’est le petit surnom de notre cerveau archaïque, celui qui nous fait prendre à l’occasion notre amoureux(se) pour un ennemi. Souvenez-vous (cliquer ici pour retrouver l’explication)!).
Nos 50 nuances de Brutus peuvent aller de hausser le ton, crier, hurler à une forme de violence physique directe  (parfois fatale malheureusement), en passant par tout un éventail de réactions comme claquer la porte, taper dans un mur, joyeusement envoyer valser une assiette ou élaborer la pire critique pour notre partenaire, celle qui fait mouche, celle qui met à terre psychologiquement… Nos mécanismes de survie nous mettent en mode « fight for life » alors nous attaquons.
Pas joli joli, mais surtout très très délétère pour le lien, pour la sécurité, pour la confiance, pour l’amour, pour les êtres.
Heureusement Brutus s’éduque et il existe de multiples chemin pour entraîner notre cerveau à contenir sa partie archaïque.(voir Brutus)
D’autres embûches nous attendent…
Quand une de nos poupée russe est touchée par la relation, quand un de nos petits Moi revit une sensation du passé, c’est à dire lorsque que mon partenaire me propose dans le lien quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un de mes vécu d’enfant douloureux , je vais m’empresser d’aller enfiler mon armure, mon costume de défense, les protections que j’ai mises en place quand j’étais petit… Et la palette est infinie! Et c’est parti:
Certains boudent, se coupent, partent. Chez d’autres c’est l’ange de l’oubli qui passe et les souvenirs disparaissent. Certains partent en fou rire, ou en cynisme. Chez celui là la parade c’est la surexcitation, chez  celle-ci le torrent de larme. Pour celle-ci un désir sexuel fulgurant, pour celui-là le besoin de téléphoner à sa mère (ou inversement), pour un autre encore le mutisme, celle-là disparaît derrière le mur de son regard, cette autre se tourne vers une tablette de chocolat.Lui là-bas court voir des amis, cet autre court chez une maîtresse. Elle se tourne vers ses enfants, lui se réfugie dans son travail, celle là se plonge dans des livres ou sa série préférée, celui-là boit un petit verre…(relire Les Fuites de la Relation) 
Je continue? il y a aussi le flot de critiques, le « tu es comme ta mère », les insultes qui pleuvent, les soupirs, les menaces de séparation, la comparaison avec d’autres qui seraient beaucoup mieux, la jalousie, tous ces comportements déroutants qui sont un appel à l’aide et qui pourtant accroissent l’insécurité et la distance…(lire ici)
Un des points partagé à toutes nos défenses, le plus petit dénominateur commun de nos parades de survie est ce que j’appellerais la « face de limace ». La face de limace est une capacité que nous avons tous à mettre un masque froid, ou menaçant, un masque sur notre visage qui dit « je ne suis plus là » « je suis blessé(e) »,  » je suis fâché(e) ». Une bonne bouille bien fermée, voire hostile, qui cache notre détresse. Il est tellement difficile de montrer notre vulnérabilité! Plutôt que de dire le ténu de notre chagrin, la dentelle filée de nos constructions affectives, nous montons un mur. Et derrière ce mur c’est la double peine (peine au sens de punition et aussi au sens de chagrin):
La peine pour notre partenaire : Nous privons l’autre de nous, de notre chaleur, de notre beauté, de nos qualités, notre présence aimante, notre partenariat. Tu avais un partenaire, un amoureux? et bien toc! Regarde-bien mon visage.Maintenant tu as un problème à gérer! Regarde ce que tu fais de moi! Punition!
Et peut-être le pire: La peine pour moi! Derrière ce masque je me fige. Je ne suis plus en contact avec ma chaleur, ma joie, mes talents…Je ne vais pas mettre de la musique ou faire un plat délicieux ou chanter dans la maison alors que tu dois voir sur mon visage combien ça ne vas pas ce que tu as dit ou fait! Je finis par y croire: en imprimant ce masque de douleur et de fermeture mon cerveau commence à vraiment me croire, alors je me sens malheureux(se) et fermé (e).
La double peine c’est que non seulement je ne suis plus en lien avec toi, mais peut-être pire; je ne suis plus en lien avec moi!
Certains couples en crise arrivent avec ce désespoir: je ne te reconnais plus, je ne me reconnais plus! Que sommes nous devenus!
Deux êtres magnifiques et amoureux se sont métamorphosés en deux armures en lutte, deux faces de limace. Quelle douleur! (et quelle fatigue, quelle solitude et …quel gâchis!) Chacun est loin de soi et loin de l’autre…
Devenons INTENTIONNELS ET CONSCIENT dans notre relation! Fondons les masques, osons nous rencontrer dans nos vulnérabilités, dans notre tendre, notre sensible, notre humain!
Il s’agit de passer de « tu as vraiment un problème » à « comment est-ce que je peux t’aider avec ça? »
Il s’agit d’intégrer profondément que l’autre n’est pas le tranchant qui blesse, mais qu’il est tellement près de notre cœur qu’il appuie sur nos anciennes blessures, sans aucune intention de nuire, empêtré dans ses réactions de défense. Et que les deux ont besoin de soutien et de conscience, parce qu’il y a de la douleur là en-dessous.
Il s’agit de passer du jugement  à la curiosité.
Il s’agit de passer de « tu es affreux de me faire mal comme ça » à « quand tu fais ça, ça me met en réaction d’une façon tellement douloureuse, j’ai besoin que tu m’aides à comprendre ce qui m’arrive ».

Restons PARTENAIRES!  

Pour le meilleur et pour le pire.   C’est possible!    C’est même merveilleux.

Parce que c’est la qu’est la croissance, c’est là qu’est la mission du couple.

Venez apprendre à faire autrement avec nous!

Un stage? une session intensive privée? Un programme couple en ligne? Vous avez l’embarras du choix 😉

 

Florentine d’Aulnois-Wang

Vous en saurez plus dans « les clés de l’Intelligence Amoureuse » Larousse 2018 

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L’Amour accompli a deux faces.

omme femme chacun son énergie

[vc_row][vc_column][vc_column_text] » L’amour accompli a deux faces.
La plus connue est la face féminine, l’accueil inconditionnel : « Qui que tu sois, quoi que tu fasses, je t’accueille, mon amour t’est donné. »
C’est bien sûr l’essence de l’amour maternel, mais la polarité féminine de l’amour accompli se rencontre également en toute femme qui aime ainsi qu’en tout homme puisque, comme l’a montré Jung, tout être humain est porteur des archétypes féminins et masculins.

Moins connue est la face masculine de l’amour accompli.
A l’instar de son homologue féminine, elle consiste dans un oui inconditionnel à l’autre. Mais ce n’est pas le même oui. Non pas accueil, mais désir inconditionnel de l’autre, ce n’est pas un oui de réceptivité mais d’action. Sa formule est : « Qui que tu sois, deviens-le ! »
C’est l’amour-exigence, celui qui somme l’autre d’être digne de lui-même : « Cet être que tu es, ce mystère que je ne connais pas et qui t’échappe aussi à toi-même, je veux l’éprouver, je veux que tu me le donnes et que tu le donnes au monde. »
C’est l’amour du père et le fondement de la juste autorité paternelle.
C’est l’amour du vrai maître, comme du véritable ami. Et c’est une dimension qui existe au cœur de tout authentique amour, raison pour laquelle celui-ci n’est jamais de tout repos !
Celui ou celle qui m’aime en vérité sera toujours sans pitié pour mes masques, mes tiédeurs et mes échappatoires, tout ce qui m’empêche de vivre et d’accomplir la vérité profonde de mon être.

Le désir inconditionnel sans l’accueil inconditionnel est dureté, ce n’est plus de l’amour car il n’y a pas compassion pour les faiblesses de l’autre.
Mais l’accueil inconditionnel sans l’exigence du véritable désir est un confort régressif qui étouffe la vie.

Ainsi peut-on imaginer que l’amour divin est indissolublement masculin et féminin.
S’il existe un Dieu, qui nous aime, c’est avec une tendresse impitoyable.  »

Denis Marquet

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Des solutions pour les couples

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de l’abus spirituel …

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« C’est toi qui a attiré cette situation, tu le voulais ».

« Si tu penses qu’il y a un problème avec les mots ou les actions de quelqu’un d’autre, c’est TOI qui est confus ».

« Tu fais juste de la projection, c’est tout dans ta tête ».

« Nettoie ta vibration et tu arrêteras de t’attirer de mauvaises choses ».

 » Tu es trop attaché au corps, va au-delà, le corps n’est pas qui tu es. »

« Si tu as des doutes, des peurs, de la résistance, de la douleur, de la colère, c’est que tu dois être dans ton ego totalement aveugle »

« Le passé est une illusion. Laisse-le aller tout de suite ! »

Beurk ! Je suis tellement fatigué de toutes ces conneries spirituelles New Age !

TOUTE spiritualité qui n’honore pas pleinement notre expérience humaine désordonnée, insoluble, directe, immédiate, incarnée, me pèse. Car elle ne salue pas profondément la lutte de nos cœurs rudes et tendres.

Ainsi nous culpabilisons de nos imperfections et vivons la honte de nos limites.

Non, ce n’est pas toujours ta projection.
Oui, il arrive que d’autres personnes SOIENT réellement abusives et qu’on doive les faire cesser.
Non, tout n’est pas toujours « dans ta tête « .
Oui, ton corps compte. Tes sentiments aussi.
Non, tes doutes et tes peurs ne sont pas des «défauts», ils ne sont pas « mauvais » ou « non évolués ».
Non, tu n’attires pas l’abus par une «fréquence vibratoire» défectueuse.
Non, tu n’as mérité aucunement d’être maltraité, que ce soit au nom de la Vérité, au nom de Dieu, au nom de l’Amour, ou DE TOUT AUTRE NOM.
Oui, tes limites méritent d’être respectées, ton «oui» ET ton «non» aussi.
Non, il n’est pas correct que des enseignants spirituels agressent des gens « pour leur propre bien »; qu’ils les choquent pour les éveiller, les éclairer, les aider à lâcher leur « ego ».
Les enseignants qui utilisent l’abus comme outil sont simplement des agresseurs, pas des enseignants.

Je récuse toute spiritualité qui rejette notre humanité tendre, vulnérable et fragile.

Je récuse toute spiritualité qui nous fait honte de nos pensées et sentiments si précieux, si humains.

Je récuse toute spiritualité commençant ses phrases par  » si vous étiez éveillé… »

Je récuse toute spiritualité qui sépare le soi du non soi, le divin de l’humain, le sacré du profane, l’absolu du relatif, le ciel de la terre, la dualité de la non dualité, le matériel du spirituel.
Une fois, j’ai entendu un célèbre enseignant spirituel s’adresser ainsi à une femme endeuillée :  » Votre chagrin est illusoire; il n’est que l’activité du soi séparé. Un jour, le moi séparé disparaîtra, et avec lui, toute souffrance « .
Et c’est alors que j’ai vu cette profonde, profonde maladie et inhumanité au cœur de la spiritualité contemporaine : l’invalidation du traumatisme, les fausses promesses, les jeux de pouvoir, le bannissement du féminin.
C’est pourquoi, j’ai juré de m’incliner devant ce putain de cœur brisé comme s’il s’agissait de Dieu lui-même.
Jusqu’à la fin des temps.

Jeff Foster

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Des solutions pour les couples

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La Jalousie: Amie ou Ennemie du couple?

jalousie couple

[vc_row][vc_column][vc_column_text]La jalousie est de la famille des émotions de l’ordre de la peur, la peur de perdre : peur de perdre l’autre. Cette peur de perdre fait souvent partie du « package » de l’attachement, elle est naturelle à dose homéopathique et aussi elle peut devenir un vrai poison (mortel parfois…).

Dans la plupart des relations amoureuses (et parfois même amicales ou familiales) cette émotion s’invite, plus ou moins fort, plus ou moins refoulée, plus ou moins vivifiante ou mortifère…Certains se servent de sa morsure pour raviver la flamme, mettre du piment au sein du couple… C’est une émotion qui peut mettre beaucoup de vie.

L’émotion de la jalousie, comme chacune de nos émotions, est une boussole.

Elle nous enseigne sur deux registres, écoutons ses voix :

Elle nous dit « je tiens à toi », « tu comptes », « tu es précieux(se) pour moi », elle dit notre attachement.

Et aussi elle nous dit « je n’arrive pas à croire que j’ai assez de valeur pour garder ton amour», « j’ai peur de ne pas être assez », « quand je me compare je me sens perdant(e), moins bien que d’autres ».

Il nous est possible de prendre les cadeaux de ces messages et donner une voix authentique et vulnérable à cette émotion. Et aussi de dire notre attachement, dire à l’autre le précieux de sa présence dans notre vie, le sentir, s’en réjouir….

Et aussi nous pencher, rencontrer, accueillir cette partie de nous qui n’a pas eu la chance, dans notre voyage de l’enfance, d’ancrer le sens de notre valeur. Ce « tu es unique, spécial, magnifique », « tu es aimable (au sens premier du terme) » n’a pas pu s’imprimer. . Il est possible de nous mettre en route pour restaurer notre estime de nous.

Nous sommes comme un empilement de petites « poupées russes » depuis notre naissance. A chaque événement, chaque moment, chaque vécu depuis tout petit, une nouvelle poupée russe vient coiffer les précédentes avec ses sensations, ses croyances, ses émotions, ses possibilités de réagir et de créer… Dans la jalousie une des poupées russes qui s’active le plus à l’intérieur de nous est celle du moment où nous avons compris, senti, vécu que nous n’étions pas le seul et unique au monde objet d’amour et d’attention de notre maman… qu’elle partageait tout ceci avec d’autres (un frère ou une sœur, son amoureux, une passion, elle-même (dans ses ressources ou dans sa dépression)… Et parfois ce moment est la source d’une grande blessure, une profonde psycatrice…

Alors nous réagissons avec les ressources d’un tout petit (blâmer, piquer une crise, pleurer, avoir envie de taper…). Nous avons des réactions de l’âge du tout petit que nous étions au moment de cette prise de conscience que nous n’étions pas ce seul et unique objet d’amour et d’attention. Et dans un corps d’adulte ces réactions sont à tout le moins a-relationnelles, et au pire dangereuses !

Nous avons pu dessiner dans notre paysage intérieur une croyance que nous ne sommes pas assez –intéressant – ou beau – ou gentil – ou intelligent – ou etc…. Et allons dépenser beaucoup d’énergie à lutter contre cette croyance, et nous sentir menacé quand nous voyons (ou imaginons) un ou une potentiel(le) rival. En bref, nous vivons un enfer intérieur de « je ne suis pas assez ».

Cette poupée russe va pouvoir se réveiller dans la relation amoureuse et nous agir dans cette tentative inconsciente de nous sentir ENFIN unique objet d’amour de l’autre. TOTALEMENT CONTRE-PRODUCTIF !

Cet aiguillon de la jalousie nous met en énergie et peut apporter des cadeaux de désir, de vitalité, d’attentions, mais lorsqu’il franchit un certain seuil d’intensité il va nous rendre au mieux désagréable, au pire infréquentable. .

Nous devons apprendre que nos émotions à l’occasion de l’autre ne nous donnent aucun droit sur l’autre.

Il nous faut apprendre à  éliminer cette sensation qui dérange à l’intérieur de soi et non pas à l’extérieur de soi. La seule prise constructive est un voyage authentique et courageux à l’intérieur de soi pour prendre soin de cette poupée russe blessée qui nous prend en otage. Sinon nous devenons non seulement dangereux pour la relation mais aussi pour les autres ! C’est un puits sans fond.

Le jaloux doit prendre la responsabilité de cette sensation qui n’a rien à voir avec l’autre. C’est LE pas salvateur, la seule porte ouverte à la transformation va être de restaurer le monde en vous (plutôt que chercher à changer l’autre).

Rien ne sert de mettre votre énergie à contrôler l’autre, le manipuler ou le pister, ces stratégies sont nulles et non-avenues et tueront votre relation à petit-feu.

Jaloux: ne vous fiez à aucune « preuve » que votre cerveau jaloux concocterait, c’est une impasse qui vous rendra infréquentable ou dangereux.

Occupez-vous de déployer vos talents, vous y gagnerez non seulement le sens de votre valeur à vos yeux mais aussi beaucoup de joie, de vitalité et de « sexyness » ! Concentrez plutôt votre énergie à faire rayonner la merveille que vous êtes.

Nul besoin pour le partenaire de justifier ou expliquer quoi que ce soit, la jalousie fera feu de tout bois pour alimenter ce petit ogre intérieur inconscient… Ne vous laissez pas avaler par la culpabilité, elle atténuerait votre vitalité et la relation pourrait devenir un pacte perdant/perdant. Ces palabres épuisantes et désespérantes ne feront qu’user la relation.

Si vous vivez avec un partenaire jaloux, tenez dans votre cœur une partie très vulnérable de cette personne qui n’a pas eu les ressources pour garder un bon sens de soi dans l’enfance. Mettez le focus sur ce que vous aimez chez l’autre, ce qui vous fait l’aimer, aidez-l’autre à retrouver l’amour de soi. Parlez-lui de votre amour. Vous pouvez être un vrai soutien dans ce projet de guérison intérieure. Et il est à parier que de donner cela à l’autre vous fasse grandir aussi. Cette personne a cru (et croit probablement encore au fond ) qu’elle ne méritait pas d’être aimée et elle a PEUR.

Ce peut-être un vrai chemin gagnant/gagnant pour le couple d’inviter de la conscience, de la vulnérabilité, de l’écoute profonde et de l’authenticité dans votre relation.

 

Florentine d’Aulnois Wang

Auteur de « les clés de l’Intelligence Amoureuse » chez Larousse

 

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Des solutions pour les couples

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Séparation en Conscience

Parfois, l’espace sacré de notre relation s’est rempli de trop de cauchemars, ou de cauchemars insolubles. Quand l’intimité physique, la vie ensemble ne supportent plus entre nous le niveau supérieur d’enseignement, soit que nous n’en ayons pas trouvé l’accès, soit que le temps est venu de passer à autre chose, il reste la possibilité de se séparer. Et parce que nos Brutus ont pu nous faire dire ou commettre de l’irréparable, il est parfois sage de le faire.

La séparation n’est pas dramatique en soi, elle est même parfois souhaitable. Ce qui est dramatique, c’est de se séparer lorsque l’on s’aime encore, que l’autre reste cette source inépuisable de croissance et de guérison qui n’arrive plus à se faire… Que l’attachement tellement puissant n’a pas tari sa source et qu’il faille s’arracher l’un à l’autre.

Or, la plupart des gens se quittent non par désamour, mais pour fuir la douleur. Mais quelle douleur de se séparer quand on s’aime encore !

Lors de la séparation, beaucoup d’entre nous s’embarquent dans la lutte pour trouver de la force, pour éviter de sentir la douleur, par peur, ou d’autres raisons encore… Si cela paraît porter du sens sur le moment, les conséquences sont souvent destructrices. (Il n’est écrit nulle part que se séparer doive passer par de la lutte ou de la haine.)

La plupart des couples réécrivent l’histoire pour définir leur mariage comme un échec au lieu de regarder combien ils ont grandi, joui, vécu, donné, créé ensemble… et au passage, amputent leur joie que cette union ait existé, plutôt que de se nourrir de leur gratitude. Les deux perdent alors leur confiance en eux dans l’engagement amoureux, comme si n’avoir pas fait toute une vie avec leur partenaire scellait leur incapacité à se tourner vers de « bons partenaires ». Et le pire de tout est qu’une séparation malheureuse peut faire perdre confiance en l’amour !

L’échec n’est pas de se séparer mais de s’arracher l’un l’autre des parties de soi et de faire de la bouillie relationnelle, éclaboussant au passage nos enfants, nos familles et même nos cercles d’amis…

L’Intelligence Amoureuse est une proposition qui s’applique aussi dans la séparation. Je plaide pour une séparation en conscience, il y a un chemin magnifique à inventer. Clore une relation amoureuse en conscience est une démarche qui intéresse de plus en plus les couples. C’est une bonne nouvelle dans un monde où le taux de divorce est élevé et le processus souvent traumatique. Il est grand temps de proposer un guide pour transformer une épreuve profonde en un voyage précieux vers ses capacités au lien.

Personne n’a réellement envie de se déchirer. Cependant, sans Intelligence Amoureuse, la douleur, les conseils extérieurs (amis, famille, avocats), la peur, nous portent vers une lutte très éprouvante à divers niveaux. Nous avons peu de guides pour nous aider à traverser ce processus en restant connectés à nos meilleures parts (amour, respect, intégrité, gratitude…).

Aujourd’hui, nous avons le choix, il est possible d’entrer en « séparation collaborative », de se quitter sans bagarre ni arsenal juridique. Et même dans un état d’esprit plutôt agressif ou décidé à lutter, voici quelques bonnes raisons de réfléchir à une séparation en conscience :

  • Les enfants sont les premiers impactés par la façon de se séparer de leurs parents. Il est possible de préserver leur sentiment de sécurité dans la séparation, de leur éviter le sentiment immédiat de culpabilité et de leur offrir un modèle de couple précieux pour leur développement affectif.
  • La co-parentalité dans le futur sera d’autant plus facile à installer que la séparation aura été apaisée. Les conséquences sont directes pour les enfants comme pour les parents (organisation, ambiance, famille, amis…).
  • Les prochaines amours s’épanouiront sur un nouveau terreau, fertilisé et non empoisonné (les blessures d’une séparation difficile s’accumulent avec le non-résolu de notre enfance et impactent la suite de notre vie amoureuse).
  • Mais surtout, rentrer dans la lutte peut faire entrer l’un et l’autre dans ses dimensions les plus sombres et finir dans un pur gâchis relationnel,  coûteux à tous points de vue (émotionnel, physique, relationnel, familial, matériel…).

Si l’issue à vos yeux de la lutte de pouvoir est une séparation, mettez-y votre Intelligence Amoureuse. Ici aussi, soyez conscient et intentionnel.

Ma suggestion:

Ne vous précipitez pas pour vous séparer. Donnez-vous six mois pour faire le travail de couple et apprenez les compétences de l’Intelligence Amoureuse. Ne prenez votre décision qu’à l’issue de ces six mois.

Florentine d’Aulnois Wang in « les clés de l’Intelligence Amoureuse » Larousse 2018

 

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Un stage de couple Imago? à vivre!

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[vc_row][vc_column][vc_column_text css= ».vc_custom_1538139319090{margin-bottom: 0px !important;} »]Je vous regarde chacun, le stage commence, vous êtes nerveux…

Certains d’entre-vous viennent de vivre une grosse dispute, vos visages le parlent… Certains d’entre-vous arrivent sur les freins, tracté(e)s par leur partenaire… Je sens votre stress.

Edouard et moi vous posons le cadre de ces 3 journées puis nous nous présentons.

Un process simplissime vous ouvre la parole et ces quelques mots changent l’Espace…Tout le reste du travail se fera entre vous (et ça va travailler !)

Vos visages se détendent et nous commençons nos transmissions, éclairées par notre expérience de couple depuis 20 ans. Je vois votre curiosité à l’action, vous faites des liens, vous vous regardez, vous comprenez…

Puis nous vous offrons des temps à deux (beaucoup) pour les dialogues… J’entends des rires, je vois des larmes, les assistants et nous tournons parmi vous pour soutenir votre travail… C’est beau.

Nous ouvrons des espaces de parole et de questions, nous vous découvrons, nous échangeons, c’est bon.

Il y a ceux qui parlent, et il y a ceux qui ne disent rien, chacun se respecte …

Je suis touchée de votre engagement, touchée de vous voir vous ouvrir et embrasser nos propositions, portés par votre lien, je suis touchée de vos humanités.

Pendant ces trois journées nous allons alterner des moments de théorie, des moments de dialogue entre vous, des moments de partage, des process,  des  moments d’oxygène, des pauses pour vous ressourcer  …

Place à L’Intelligence Amoureuse!

C’est incroyable de voir comme l’amour entre vous ouvre, pousse, fait sa voie. C’est un honneur pour Edouard et moi d’être témoins de cette transformation. Vos visages sont lumineux.

La Joie s’est frayée le chemin entre-vous.

Certains d’entre-vous sont venus pour mettre de la conscience dans votre relation, certains en pleine crise, certains d’entre-vous sont venus dans une intention de discernement, certains d’entre-vous sont là pour faire un travail de séparation en conscience, vous êtes magnifiquement courageux…

Vous êtes jeunes, vieux, croyants de tous bords ou non-croyants, homos, hétéros, mariés ou pas, ensemble depuis des lustres ou dans une relation naissante, vous êtes tout, l’Amour fait son travail de réparation, de connexion et de croissance.

Les outils de la thérapie de couple Imago sont d’une puissance simple et magnifique. Nous leur ajoutons nos couleurs: notre tendresse, notre intégrité, notre curiosité pour les neurosciences, notre humour, notre chemin de couple, notre énergie, notre passion de transmettre, et plein d’autres choses encore… En résumé : notre Amour.

 

Osez ce travail du couple en stage.

Une expérience incroyablement transformative pour votre relation.

3 journées qui changent tout. Un temps unique.

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Le verre et le vin : l’Art de Communiquer

La forme – le verre, le mot, le geste, le regard – c’est le contenant qui permet de partager la merveille – ou au contraire le poison – dont il est porteur !

La communication comme le verre et le vin

Communiquer est le vecteur de toute relation. La communication repose sur deux aspects associés, mais fondamentalement différents : la forme et le contenu. Elle prend une forme, pour  transmettre, expliciter, partager, un contenu. Le contenu comporte l’aspect intangible qui l’accompagne: son essence, sa signification, son énergie. C’est là une alliance incontournable: celle du verre et du vin; de la cruche et de l’eau; du mot et de son sens; du geste et de son implication; du  regard et de son message.
La forme – le verre, le mot, le geste, le regard – c’est le contenant qui permet de partager la merveille – ou au contraire le poison – dont il est porteur ! Du vin ou de la piquette, de l’eau fraîche ou polluée. Une même parole peut être porteuse d’une énergie qui rassure ou rejette, relie ou sépare, juge ou pardonne. Un même geste peut transmettre de la tendresse ou de la froideur. Un regard peut nous accueillir, nous ignorer, nous fusiller!
Sans son contenant le vin serait répandu… impossible à offrir et à dispenser. Sans son contenu, le verre ne serait que forme vide, inutile à la relation, stérile dans le partage. La forme est l’incarnation du contenu, une manière de le rendre visible et transmissible. Nous avons donc la responsabilité d’en faire un art; de communiquer d’une façon concrète, vivante et riche qui nous soutient et qui nous fait grandir, plutôt que de manière creuse, inféconde et destructrice.

 

Extrait d’un texte d’Adelheid Oesch

 

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COUPLES: Mettez-vous en danger de Vie!

Nos zones de confort sont une prison, dorée certes, mais une vraie prison.

Zone de confort : Etat psychologique dans lequel une personne se sent à l’aise. Dans cette zone, elle peut garder le contrôle tout en éprouvant un faible niveau de stress et d’anxiété. Dès lors, un niveau constant de performance est possible.1

Vous vous souvenez que les demandes de votre partenaire sont votre plan de croissance ? Il a vu la merveille et il ne demande qu’à la voir en Vie totale.

Notre partenaire va nous demander de nous mettre en relation avec lui d’une façon qui nous est inconfortable, parce que cette partie de nous n’a pas reçu de soutien (voire a vécu du rejet) dans notre enfance. Alors naturellement la réaction est de refuser. Je vous propose de faire l’inverse…Embrassez l’appel !

Les demandes de notre partenaire sont notre plan de croissance !

Braver les messages que l’on a reçu, faire quelque chose d’inhabituel, décongeler nos recoins inanimés, c’est remettre de la Vie dans notre vie propre.

Au passage vous allez sentir la morsure du stress, et toutes ces sensations inconfortables qui vous prouvent que vous êtes en vie. Votre cœur va palpiter.

Au passage vous allez libérer la Joie qui vous attend, tapie dans ces recoins inexplorés.

Au passage vous allez faire connaissance avec des potentiels inexplorés.

La Joie d’oser, de bouger, d’envoyer promener, de danser, de faire du bruit, de faire l’amour nouvellement, d’être 100% présent, de sentir que vous êtes plus que vous, de vous sentir vivant.

C’est un cadeau pour vous, pour votre partenaire, pour votre relation et pour la Vie en elle-même !

Alors voilà un des rituels proposés dans « Les clés de l’Intelligence Amoureuse »pour vous:

Faites  un truc fou l’un pour l’autre. Stretchez-vous ! Faites quelque chose qui va faire chanter son cœur et que vous ne lui donneriez pas d’habitude. Quelque chose qui ne vous ressemble pas.

(Faites un « stretch », l’idée n’est pas d’aller au claquage musculaire !)

Ca peut-être une petite chose dont vous savez l’impact, la portée symbolique dans votre relation, ça peut être énorme, démesuré.

Décidez maintenant de faire une chose que vous n’avez jamais faite mais que votre partenaire vous demande. Et faites-là. Chacun.

Assumez votre entièreté, votre multiplicité, osez être tout ce que vous êtes ! Le temps d’un instant. Pour l’autre.

Et dans son regard amoureux, vous allez ré ouvrir la voie.

Dans la joie et les sécurités partagées autour de ces nouvelles expériences de nouveaux chemins vont s’ouvrir. Là encore vous re sculptez votre cerveau. Vous devenez plus. Vous vous déployez vers votre entièreté.

Quand votre partenaire vous offre un stretch, surtout donnez-lui un feed-back soutenant, exprimez votre gratitude, honorez, remerciez. Offrez votre bénédiction à ce nouveau lui. Il est en train de braver des messages et il a besoin de votre regard positif pour ancrer l’expérience, pour être autorisé à l’intérieur là où il y avait interdiction, pour devenir.

Souvenez-vous toujours qu’un regard positif, un regard qui accueille tout nous fait naître à nous même.

Vous pouvez vous offrir un stretch là maintenant à la lecture de ce rituel, vous pouvez vous lancer le défi d’un stretch mensuel, ou vous offrir un stretch en cadeau d’anniversaire, prenez la décision de stretchs réguliers. Parlez-en avant, pendant, après…

Faites ce travail de croissance pour lequel vous vous êtes rencontrés!

LE COUPLE NOUS MET EN DANGER DE VIE! 

Florentine d’Aulnois Wang

 

1 Wikipédia

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L’infidélité: Grave ou pas grave…?

Infidélité

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Je suis l’invitée ce matin d’une émission joyeuse animée par une femme accueillante, positive et pleine d’énergie pour présenter mon livre *, et je réponds, entre-autres, à une question sur l’infidélité.
Et sur le vif j’ai tellement à cœur de parler des cadeaux potentiels de nos crises, j’ai tellement peu de temps pour le faire, tellement peu de compétence TV (c’est ma première fois!)… que mon cerveau gèle.
Et je m’entends dire: l’infidélité ce n’est pas grave (trop tard, c’est dans la boite!
Je vais devoir apprendre à mieux résumer ma pensée pour de futures expériences médiatiques …)
Alors? Grave ou pas grave l’infidélité?
Depuis que le monde est monde l’infidélité fait passer les couples par un état de chaos émotionnel. Ces mouvements de vie bouleversent, secouent, mettent fort fort à l’épreuve le couple. La douleur est intense pour tous, perte de repères, sentiment de trahison, culpabilité, peur, blessure , confiance perdue, incompréhension, doute, impression de tout perdre, rage, désespoir, impuissance, dépit, chagrin …
Sans équivoque l’adultère invite un cortège de souffrance et dans le vif du moment, il est difficile de « dézoomer ».
Et mon rôle est justement d’aider à dézoomer pour pouvoir mettre du sens et de la reconnexion là-dessus.

Il existe une ligne de crête qui permet d’accueillir A DEUX toutes les émotions provoquées par l’infidélité, de déplier dans la rencontre toute cette intensité émotionnelle. D’aller en voyage dans le monde l’un de l’autre et d’écouter l’impact, de comprendre, de se remettre en lien, de ré-écrire le couple.
Et je veux vraiment témoigner que ces intenses crises autour de l’infidélité ont le potentiel de connecter à un niveau probablement jamais envisagé les couples qui explorent (même si je ne les souhaite à personne tant elles peuvent briser le cœur).
Ce n’est pas l’infidélité en soi qui sépare les couple, c’est ce qu’ils vont en faire ensemble.
(et parfois avec l’aide de leur entourage, pour le meilleur ou pour le pire).
Ce qui est dangereux pour la relation c’est de ne pas s’occuper ensemble des émotions réveillées chez l’un et chez l’autre…
Oui l’infidélité est une crise majeure dans un couple et elle provoque un passage vraiment risqué pour la relation ET DONT IL FAUT S’OCCUPER : dialoguer, s’écouter, entendre, faire connaissance, se donner le droit l’un l’autre à toutes les larmes toutes les émotions, se recevoir.
Beaucoup de très beaux couples ont dans leur biographie de ces passages chaotiques.
L’infidélité n’est pas le signe que le couple n’est pas un bon couple! (Elle a souvent peu à voir avec le couple en lui-même d’ailleurs).
Ce qui est sûr c’est qu’elle appelle à plus de vie, plus de connexion, plus de conscience pour être traversée sans séparer…
Le couple d’avant ce « coup de tonnerre » est mort et enterré, il reste aux partenaires à mettre au monde le suivant ensemble… Car comme à chacune de nos crises,ou de nos grands mouvements de vie quels qu’ils soient, notre couple devient un nouveau couple.
La (re)naissance à deux sera facilitée par une redéfinition du Pacte, par une reconnexion émotionnelle et par une reconnexion érotique et sexuelle.

Il va être l’heure d’ouvrir à toute votre vulnérabilité et de laisser nos cœurs « crack open », se « briser-ouvrir »…

Quelques recommandations:
Jamais de décision irrévocable sous l’emprise d’une émotion passagère.
Accueillez d’être secoués par des émotions intenses, et que votre partenaire l’est aussi, l’infidélité touche à des nerfs profonds.
Donnez-vous du temps.

Multipliez les gestes de tendresse, les intentions positives, même si c’est ce que vous avez le moins envie de faire.
Faites-vous accompagner si vous sentez que c’est trop difficile.

Pour certains couples ce sera la fin de la relation, certains y survivront, d’autres vont se remettre en Vie à deux !
Je nous souhaite à tous plus de Vie.

Florentine d’Aulnois Wang

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Des solutions pour les couples

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Couple: Quand les fusibles sautent … La biologie du conflit.

De notre réactivité ou quand « Brutus » prend les commandes dans notre relation.
Nos architectures neurologiques sont fascinantes! Je vais vous expliquer en quelques lignes comment notre cerveau est en risque de disjoncter dans le conflit.
En situation de stress l’amygdale (un noyau gros comme une cerise logé dans le cerveau émotionnel ) prend les commandes dans notre tête et « débranche » notre néocortex (surtout la partie du lobe préfrontal).
Le néocortex est le siège (entre-autres) de la raison, du langage, de nos capacités à penser le monde ou à mettre en perspective, de notre conscient. C’est dans notre lobe frontal que se logent des règles comme  « tu ne tueras point » et autres lois humaines et sociales, nos valeurs. Il est notre cerveau « pensant ».
Mettre sur « pause » cette partie du cerveau en cas de grand stress permet de court-circuiter la pensée pour apporter une réponse rapide, ce qui peut nous sauver la vie…  Mais cette amygdale peut manquer de discernement!
Vous êtes vous déjà entendu dire « j’ai pété les plombs, un fusible a sauté, j’ai disjoncté, je ne sais pas ce qui m’a pris… » .
Et c’est exactement cela: votre cerveau émotionnel surchargé par le stress a coupé le contact avec votre cerveau rationnel, vous êtes passé en mode « fight for life », l’autre est devenu l’ennemi à combattre. Plus rien n’existe de l’empathie, de la connexion, des sentiments que vous éprouvez , ni de vos valeurs et règles de vie personnelles ou sociales…
Votre petit « Brutus » intérieur a pris les commandes et déverse dans l’organisme des flots d’ hormones qui vous préparent au combat (cortisol, noradrénaline…)
(voici une petite vidéo de David Servan Schreiber  illustrant parfaitement ce mécanisme  https://www.youtube.com/watch?v=CO-b5Y8jo14 )
C’est ce qui peut nous conduire à émettre des mots, commettre des actes dommageables ou irréparables , même avec ceux que nous aimons profondément, simplement parce qu’une partie de notre cerveau est inhibée….
Des mots ou des gestes que nous regrettons sincèrement dès que le néocortex peut refaire son travail…Or les dommages sont là!  Nous pouvons devenir  d’une grande violence psychique ou physique car toute notre énergie est canalisée pour mettre l’autre (qui est désormais le danger, l’ennemi) à terre.
Brutus est contagieux! C’est à dire que quand l’une des personnes impliquées passe en mode « Brutus » dans la discussion (dispute), l’autre ne va pas tarder à faire de même!
Imaginez le tableau: nous avions deux amoureux essayant d’aborder un sujet sensible, nous voilà avec deux dinosaures prêts à tout; nous avions deux conducteurs dans leurs voitures (et une priorité à gérer) et nous voilà avec deux coqs en combat à la vie à la mort….(sans néocortex notre cerveau est proche de celui des animaux!)
Il nous faudra alors 20 mn de calme pour redevenir un être qui pense et qui est en lien avec son amour et quitter le mode Brutus, c’est ce que montrent les recherches par IRM ( 22 minutes exactement sans stimulation de l’amygdale).
Mon conseil aux couples (et à tous d’ailleurs) est de quitter la discussion dès que vous sentez que l’un ou l’autre « disjoncte »; non pas pour fuir le sujet mais bien pour protéger le lien, la sécurité avec l’autre, la santé de la relation.
Nous ne sommes pas tous égaux devant Brutus, certains d’entre nous ont un « sang-froid » remarquable (techniquement des liaisons synaptiques super performantes entre néocortex et cerveau archaïque), d’autres sont plus réactifs…
La fatigue, la faim, le cycle hormonal, la douleur physique, l’insécurité influencent notre réactivité .
Une bonne nouvelle dans ce monde de Brutus: ça s’entraîne!
Par le dialogue intentionnel Imago par exemple (mon dada), mais aussi par la méditation, la respiration consciente et autres, il existe de nombreuses façons de solidifier notre réponse corticale; autrement dit de rester en contact avec nos belles aptitudes à l’échange et ne pas nous laisser embarquer dans la peur et la réactivité lorsque notre partenaire vient toucher des zones sensibles chez nous. La plasticité du cerveau est réelle et d’un potentiel incroyable.
Mon conseil aux couples en pleine crise : pour protéger le lien, l’autre et vous-même, quand vous sentez que ça « disjoncte », partez vous ressourcer 20 mn au moins. Quittez la scène du conflit. Souvent la reconnexion dans le cerveau passe par une activité dans le Corps (douche, jogging, yoga…), la Nature (balade, contemplation…) ou une activité sollicitant très directement le néocortex (lecture, méditation, sudoku….). L’idée étant vraiment de retirer de l’énergie de notre cerveau archaïque. Trouvez ce qui marche pour vous.
Il est inutile et illusoire de penser que nous réglerons quoi que ce soit dans la relation lorsque nous sommes en « Brutus », nous ne traitons pas avec la bonne partie de notre cerveau, tout ce qui peut arriver alors est de la bouillie relationnelle!

Florentine d’Aulnois-Wang

ps 1: j’ai volontairement caricaturé et simplifié le fonctionnement cérébral pour illustrer mon propos)
ps 2: mon champ de prédilection est le couple, cependant cette note s’applique vraiment dans nos relations plus étendues: avec nos parents, nos enfants, nos amis, nos collègues bien plus encore.)

Vous pourrez en lire plus dans « les clés de l’Intelligence Amoureuse »  (Larousse) dont ce texte est extrait.

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Nos comportements déroutants sont un appel à l’aide dans le couple.

Nous sommes des êtres d’amour et de compassion, nous sommes des êtres naturellement doués pour le lien. A la naissance nous avions un potentiel relationnel inégalable!

(Observez les bébés, voyez comme ils sont capables d’être intensément en lien, entièrement en lien.)
Puis nos blessures dans la relation nous ont fait « congeler » de nos facultés.( Et nous avons eu souvent de bonnes raisons de faire comme ça. Il a été vital pour nous de demeurer dans l’amour de nos parents, alors nous avons renoncé à des parties entières de nous ). Non seulement ces renoncements nous ont coûté, mais nous avons visité à ces occasions des zones d’insécurité ou de souffrance dans le lien à l’autre…
Lorsque nous sommes touchés, blessés dans notre couple, c’est une histoire de « déjà vu » à l’intérieur. L’autre vient réveiller d’anciennes douleurs (sensation d’être abandonné, rejeté, ou peur de l’être, peur de perdre le lien, sentiment d’humiliation,…). Alors le tout petit à l’intérieur de nous pousse un cri existentiel. C’est déroutant. (Nous pouvons aller jusqu’à « disjoncter » si Brutus s’en mêle…)
Ce cri est émis depuis les profondeurs, depuis le cœur de notre enfance (voir l’article « les poupées Russes » ), une des petites poupées russe à l’intérieur de nous est en crise… C’est la protestation non entendue, l’indignation justifiée du tout petit .
Notre comportement déroutant vient protéger notre point faible, la vulnérabilité d’un enfant intérieur avec une histoire chargée. Dans cette charge émotionnelle nous nous saisissons d’un ancien réflexe pour tenter de substituer à la douleur éprouvée une sensation de contrôle de la situation. Parce que c’est insoutenable…
Certains d’entre-nous boudent, se ferment, d’autre hurlent, pleurent, d’autres deviennent des torrents de blâme, la palette est infinie et…déroutante pour notre partenaire. Alors que nous avons précisément le plus besoin de sentir la sécurité du lien,nous adoptons des comportements qui invitent à l’inverse! Nous sommes de drôles de bestioles…
La grande douleur est qu’en poussant ce hurlement nous allons rencontrer chez notre partenaire du rejet, ou de l’incompréhension, de la critique ou de la condamnation…Alors que nous avons besoin d’être rencontrés là en-dessous, dans ces quartiers mal éclairés de notre enfance, où nos plaintes continuent à gronder; mais nous provoquons le retrait de notre partenaire…
Un proverbe chinois dit

« Aime-moi lorsque je le mérite le moins,
car c’est alors que j’en ai le plus besoin. »

Quelle sagesse!
Nous avons besoin d’être compris dans notre douleur, ou notre terreur de tout petit. Nous avons besoin que cela s’accueille. Le potentiel de réparation est immense.
L’espace sacré de notre relation peut devenir puissamment transformateur.
Devenez le baume pour la solitude et la peur de l’autre. Embrassez le cri de l’enfant, apaisez sa douleur, même si ses comportements vous déroutent…
Regardez votre partenaire avec de nouveaux yeux, des yeux qui savent que ces comportements déroutants ne sont pas le fruit de leur essence profonde mais le signe qu’une vive douleur s’est réveillée. Accédez à votre empathie, accueillez ce besoin de sentir la connexion. Aidez-le. Il est en souffrance et vous détenez un remède miracle: votre amour.
Et aussi
Devenez conscient que ce n’est pas cet autre, votre partenaire qui vous blesse mais qu’il ne fait que passer ses mains sur d’anciennes blessures. Que ce hurlement de l’intérieur ne lui est pas vraiment destiné, mais qu’il s’adresse à un des personnages de votre enfance. Respirez.Votre douleur est réelle et vous avez vraiment besoin de l’autre. Restez-en lien avec cet être magnifique que vous avez invité dans votre vie. C’est là que la guérison commence!

Florentine d’Aulnois-Wang

PS: à transposer à nos enfants: c’est quand ils sont le plus en crise (et le plus en douleur, pris dans une sensation insoutenable de perte du lien) qu’ils ont le plus besoin de sentir notre amour, notre chaleur, notre contenant. Même si il est très difficile de donner de la compréhension ou un câlin à un enfant en crise, le chemin de lien et l’installation de la sécurité intérieure sont immenses de notre douceur. Pensez-y la prochaine fois que vous les voyez se rouler par terre. Respirez , délestez votre charge émotionnelle et apportez-leur du soutien, il y a désarroi…(Tout comme pour le petit à l’intérieur de vous où de votre partenaire parfois) Et si c’est trop difficile, surtout ne partez pas dans le reproche ou la coupure…

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Comprendre et dissoudre nos conflits de couple

Quand le brouillard commence à envahir l’Espace de notre relation, que l’ambiance se tend, notre peur de perdre le lien nous envoie dans des réactions bien curieuses…

Si nos réactivités sont activées, Brutus se met en route (Brutus c’est le petit surnom de notre cerveau archaïque, celui qui nous fait prendre à l’occasion notre amoureux(se) pour un ennemi. Souvenez-vous (cliquer ici pour retrouver l’explication)!).
Nos 50 nuances de Brutus peuvent aller de hausser le ton, crier, hurler à une forme de violence physique directe  (parfois fatale malheureusement), en passant par tout un éventail de réactions comme claquer la porte, taper dans un mur, joyeusement envoyer valser une assiette ou élaborer la pire critique pour notre partenaire, celle qui fait mouche, celle qui met à terre psychologiquement… Nos mécanismes de survie nous mettent en mode « fight for life » alors nous attaquons.
Pas joli joli, mais surtout très très délétère pour le lien, pour la sécurité, pour la confiance, pour l’amour, pour les êtres.
Heureusement Brutus s’éduque et il existe de multiples chemin pour entraîner notre cerveau à contenir sa partie archaïque.(voir Brutus)
D’autres embûches nous attendent…
Quand une de nos poupée russe est touchée par la relation, quand un de nos petits Moi revit une sensation du passé, c’est à dire lorsque que mon partenaire me propose dans le lien quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un de mes vécu d’enfant douloureux , je vais m’empresser d’aller enfiler mon armure, mon costume de défense, les protections que j’ai mises en place quand j’étais petit… Et la palette est infinie! Et c’est parti:
Certains boudent, se coupent, partent. Chez d’autres c’est l’ange de l’oubli qui passe et les souvenirs disparaissent. Certains partent en fou rire, ou en cynisme. Chez celui là la parade c’est la surexcitation, chez  celle-ci le torrent de larme. Pour celle-ci un désir sexuel fulgurant, pour celui-là le besoin de téléphoner à sa mère (ou inversement), pour un autre encore le mutisme, celle-là disparaît derrière le mur de son regard, cette autre se tourne vers une tablette de chocolat.Lui là-bas court voir des amis, cet autre court chez une maîtresse. Elle se tourne vers ses enfants, lui se réfugie dans son travail, celle là se plonge dans des livres ou sa série préférée, celui-là boit un petit verre…(relire Les Fuites de la Relation) 
Je continue? il y a aussi le flot de critiques, le « tu es comme ta mère », les insultes qui pleuvent, les soupirs, les menaces de séparation, la comparaison avec d’autres qui seraient beaucoup mieux, la jalousie, tous ces comportements déroutants qui sont un appel à l’aide et qui pourtant accroissent l’insécurité et la distance…(lire ici)
Un des points partagé à toutes nos défenses, le plus petit dénominateur commun de nos parades de survie est ce que j’appellerais la « face de limace ». La face de limace est une capacité que nous avons tous à mettre un masque froid, ou menaçant, un masque sur notre visage qui dit « je ne suis plus là » « je suis blessé(e) »,  » je suis fâché(e) ». Une bonne bouille bien fermée, voire hostile, qui cache notre détresse. Il est tellement difficile de montrer notre vulnérabilité! Plutôt que de dire le ténu de notre chagrin, la dentelle filée de nos constructions affectives, nous montons un mur. Et derrière ce mur c’est la double peine (peine au sens de punition et aussi au sens de chagrin):
La peine pour notre partenaire : Nous privons l’autre de nous, de notre chaleur, de notre beauté, de nos qualités, notre présence aimante, notre partenariat. Tu avais un partenaire, un amoureux? et bien toc! Regarde-bien mon visage.Maintenant tu as un problème à gérer! Regarde ce que tu fais de moi! Punition!
Et peut-être le pire: La peine pour moi! Derrière ce masque je me fige. Je ne suis plus en contact avec ma chaleur, ma joie, mes talents…Je ne vais pas mettre de la musique ou faire un plat délicieux ou chanter dans la maison alors que tu dois voir sur mon visage combien ça ne vas pas ce que tu as dit ou fait! Je finis par y croire: en imprimant ce masque de douleur et de fermeture mon cerveau commence à vraiment me croire, alors je me sens malheureux(se) et fermé (e).
La double peine c’est que non seulement je ne suis plus en lien avec toi, mais peut-être pire; je ne suis plus en lien avec moi!
Certains couples arrivent avec ce désespoir: je ne te reconnais plus, je ne me reconnais plus! Que sommes nous devenus!
Deux êtres magnifiques et amoureux se sont métamorphosés en deux armures en lutte, deux faces de limace. Quelle douleur! (et quelle fatigue, quelle solitude et …quel gâchis!) Chacun est loin de soi et loin de l’autre…
Devenons INTENTIONNELS ET CONSCIENT dans notre relation! Fondons les masques, osons nous rencontrer dans nos vulnérabilités, dans notre tendre, notre sensible, notre humain!
Il s’agit de passer de « tu as vraiment un problème » à « comment est-ce que je peux t’aider avec ça? »
Il s’agit d’intégrer profondément que l’autre n’est pas le tranchant qui blesse, mais qu’il est tellement près de notre cœur qu’il appuie sur nos anciennes blessures, sans aucune intention de nuire, empêtré dans ses réactions de défense. Et que les deux ont besoin de soutien et de conscience, parce qu’il y a de la douleur là en-dessous.
Il s’agit de passer du jugement  à la curiosité.
Il s’agit de passer de « tu es affreux de me faire mal comme ça » à « quand tu fais ça, ça me met en réaction d’une façon tellement douloureuse, j’ai besoin que tu m’aides à comprendre ce qui m’arrive ».

Restons PARTENAIRES!  

  Pour le meilleur et pour le pire.   C’est possible!    C’est même merveilleux.

Parce que c’est la qu’est la croissance, c’est là qu’est la mission du couple.

Florentine d’Aulnois-Wang

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Se déconnecter dans le lien…Une double peine !

Quand le brouillard commence à envahir l’Espace de notre relation, que l’ambiance se tend, notre peur de perdre le lien nous envoie dans des réactions bien curieuses…
Si nos réactivités sont activées, Brutus se met en route (Brutus c’est le petit surnom de notre cerveau archaïque, celui qui nous fait prendre à l’occasion notre amoureux(se) pour un ennemi. Souvenez-vous (cliquer ici pour retrouver l’explication)!).
Nos 50 nuances de Brutus peuvent aller de hausser le ton, crier, hurler à une forme de violence physique directe  (parfois fatale malheureusement), en passant par tout un éventail de réactions comme claquer la porte, taper dans un mur, joyeusement envoyer valser une assiette ou élaborer la pire critique pour notre partenaire, celle qui fait mouche, celle qui met à terre psychologiquement… Nos mécanismes de survie nous mettent en mode « fight for life » alors nous attaquons.
Pas joli joli, mais surtout très très délétère pour le lien, pour la sécurité, pour la confiance, pour l’amour, pour les êtres.
Heureusement Brutus s’éduque et il existe de multiples chemin pour entraîner notre cerveau à contenir sa partie archaïque.(voir Brutus)
D’autres embûches nous attendent…
Quand une de nos poupée russe est touchée par la relation, quand un de nos petits Moi revit une sensation du passé, c’est à dire lorsque que mon partenaire me propose dans le lien quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un de mes vécu d’enfant douloureux , je vais m’empresser d’aller enfiler mon armure, mon costume de défense, les protections que j’ai mises en place quand j’étais petit… Et la palette est infinie! Et c’est parti:
Certains boudent, se coupent, partent. Chez d’autres c’est l’ange de l’oubli qui passe et les souvenirs disparaissent. Certains partent en fou rire, ou en cynisme. Chez celui là la parade c’est la surexcitation, chez  celle-ci le torrent de larme. Pour celle-ci un désir sexuel fulgurant, pour celui-là le besoin de téléphoner à sa mère (ou inversement), pour un autre encore le mutisme, celle-là disparaît derrière le mur de son regard, cette autre se tourne vers une tablette de chocolat.Lui là-bas court voir des amis, cet autre court chez une maîtresse. Elle se tourne vers ses enfants, lui se réfugie dans son travail, celle là se plonge dans des livres ou sa série préférée, celui-là boit un petit verre…(relire Les Fuites de la Relation) 
Je continue? il y a aussi le flot de critiques, le « tu es comme ta mère », les insultes qui pleuvent, les soupirs, les menaces de séparation, la comparaison avec d’autres qui seraient beaucoup mieux, la jalousie, tous ces comportements déroutants qui sont un appel à l’aide et qui pourtant accroissent l’insécurité et la distance…(lire ici)
Un des points partagé à toutes nos défenses, le plus petit dénominateur commun de nos parades de survie est ce que j’appellerais la « face de limace ». La face de limace est une capacité que nous avons tous à mettre un masque froid, ou menaçant, un masque sur notre visage qui dit « je ne suis plus là » « je suis blessé(e) »,  » je suis fâché(e) ». Une bonne bouille bien fermée, voire hostile, qui cache notre détresse. Il est tellement difficile de montrer notre vulnérabilité! Plutôt que de dire le ténu de notre chagrin, la dentelle filée de nos constructions affectives, nous montons un mur. Et derrière ce mur c’est la double peine (peine au sens de punition et aussi au sens de chagrin):
La peine pour notre partenaire : Nous privons l’autre de nous, de notre chaleur, de notre beauté, de nos qualités, notre présence aimante, notre partenariat. Tu avais un partenaire, un amoureux? et bien toc! Regarde-bien mon visage.Maintenant tu as un problème à gérer! Regarde ce que tu fais de moi! Punition!
Et peut-être le pire: La peine pour moi! Derrière ce masque je me fige. Je ne suis plus en contact avec ma chaleur, ma joie, mes talents…Je ne vais pas mettre de la musique ou faire un plat délicieux ou chanter dans la maison alors que tu dois voir sur mon visage combien ça ne vas pas ce que tu as dit ou fait! Je finis par y croire: en imprimant ce masque de douleur et de fermeture mon cerveau commence à vraiment me croire, alors je me sens malheureux(se) et fermé (e).
La double peine c’est que non seulement je ne suis plus en lien avec toi, mais peut-être pire; je ne suis plus en lien avec moi!
Certains couples arrivent avec ce désespoir: je ne te reconnais plus, je ne me reconnais plus! Que sommes nous devenus!
Deux êtres magnifiques et amoureux se sont métamorphosés en deux armures en lutte, deux faces de limace. Quelle douleur! (et quelle fatigue, quelle solitude et …quel gâchis!) Chacun est loin de soi et loin de l’autre…
Devenons INTENTIONNELS ET CONSCIENT dans notre relation! Fondons les masques, osons nous rencontrer dans nos vulnérabilités, dans notre tendre, notre sensible, notre humain!
Il s’agit de passer de « tu as vraiment un problème » à « comment est-ce que je peux t’aider avec ça? »
Il s’agit de passer du jugement  à la curiosité.
Il s’agit de passer de « tu es affreux de me faire mal comme ça » à « quand tu fais ça, ça me met en réaction d’une façon tellement douloureuse, j’ai besoin que tu m’aides à comprendre ce qui m’arrive ».
Restons PARTENAIRES!     Pour le meilleur et pour le pire.   C’est possible!    C’est même merveilleux.

Parce que c’est la qu’est la croissance, c’est là qu’est la mission du couple.

Florentine d’Aulnois-Wang

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De notre réactivité ou quand Brutus prend les commandes dans la relation.

Nos architectures neurologiques sont fascinantes! Je vais vous expliquer en quelques lignes comment notre cerveau est en risque de disjoncter dans le conflit.
En situation de stress l’amygdale (un noyau gros comme une cerise logé dans le cerveau émotionnel ) prend les commandes dans notre tête et « débranche » notre néocortex (surtout la partie du lobe préfrontal).
Le néocortex est le siège (entre-autres) de la raison, du langage, de nos capacités à penser le monde ou à mettre en perspective, de notre conscient. C’est dans notre lobe frontal que se logent des règles comme  « tu ne tueras point » et autres lois humaines et sociales, nos valeurs. Il est notre cerveau « pensant ».
Mettre sur « pause » cette partie du cerveau en cas de grand stress permet de court-circuiter la pensée pour apporter une réponse rapide, ce qui peut nous sauver la vie…  Mais cette amygdale peut manquer de discernement!
Vous êtes vous déjà entendu dire « j’ai pété les plombs, un fusible a sauté, j’ai disjoncté, je ne sais pas ce qui m’a pris… » .
Et c’est exactement cela: votre cerveau émotionnel surchargé par le stress a coupé le contact avec votre cerveau rationnel, vous êtes passé en mode « fight for life », l’autre est devenu l’ennemi à combattre. Plus rien n’existe de l’empathie, de la connexion, des sentiments que vous éprouvez , ni de vos valeurs et règles de vie personnelles ou sociales…
Votre petit « Brutus » intérieur a pris les commandes et déverse dans l’organisme des flots d’ hormones qui vous préparent au combat (cortisol, noradrénaline…)
(voici une petite vidéo de David Servan Schreiber  illustrant parfaitement ce mécanisme  https://www.youtube.com/watch?v=CO-b5Y8jo14 )
C’est ce qui peut nous conduire à émettre des mots, commettre des actes dommageables ou irréparables , même avec ceux que nous aimons profondément, simplement parce qu’une partie de notre cerveau est inhibée….
Des mots ou des gestes que nous regrettons sincèrement dès que le néocortex peut refaire son travail…Or les dommages sont là!  Nous pouvons devenir  d’une grande violence psychique ou physique car toute notre énergie est canalisée pour mettre l’autre (qui est désormais le danger, l’ennemi) à terre.
Brutus est contagieux! C’est à dire que quand l’une des personnes impliquées passe en mode « Brutus » dans la discussion (dispute), l’autre ne va pas tarder à faire de même!
Imaginez le tableau: nous avions deux amoureux essayant d’aborder un sujet sensible, nous voilà avec deux dinosaures prêts à tout; nous avions deux conducteurs dans leurs voitures (et une priorité à gérer) et nous voilà avec deux coqs en combat à la vie à la mort….(sans néocortex notre cerveau est proche de celui des animaux!)
Il nous faudra alors 20 mn de calme pour redevenir un être qui pense et qui est en lien avec son amour et quitter le mode Brutus, c’est ce que montrent les recherches par IRM ( 22 minutes exactement sans stimulation de l’amygdale).
Mon conseil aux couples (et à tous d’ailleurs) est de quitter la discussion dès que vous sentez que l’un ou l’autre « disjoncte »; non pas pour fuir le sujet mais bien pour protéger le lien, la sécurité avec l’autre, la santé de la relation.
Nous ne sommes pas tous égaux devant Brutus, certains d’entre nous ont un « sang-froid » remarquable (techniquement des liaisons synaptiques super performantes entre néocortex et cerveau archaïque), d’autres sont plus réactifs…
La fatigue, la faim, le cycle hormonal, l’insécurité influencent notre réactivité .
Une bonne nouvelle dans ce monde de Brutus: ça s’entraîne!
Par le dialogue intentionnel Imago par exemple (mon dada), mais aussi par la méditation, la respiration consciente et autres, il existe de nombreuses façons de solidifier notre réponse corticale; autrement dit de rester en contact avec nos belles aptitudes à l’échange et ne pas nous laisser embarquer dans la peur et la réactivité lorsque notre partenaire vient toucher des zones sensibles chez nous. La plasticité du cerveau est réelle et d’un potentiel incroyable.
Mon conseil aux couples en pleine crise : pour protéger le lien, l’autre et vous-même, quand vous sentez que ça « disjoncte », partez vous ressourcer 20 mn au moins. Quittez la scène du conflit. Souvent la reconnexion dans le cerveau passe par une activité dans le Corps (douche, jogging, yoga…), la Nature (balade, contemplation…) ou une activité sollicitant très directement le néocortex (lecture, méditation, sudoku….). L’idée étant vraiment de retirer de l’énergie de notre cerveau archaïque. Trouvez ce qui marche pour vous.
Il est inutile et illusoire de penser que nous réglerons quoi que ce soit dans la relation lorsque nous sommes en « Brutus », nous ne traitons pas avec la bonne partie de notre cerveau, tout ce qui peut arriver alors est de la bouillie relationnelle!

Florentine d’Aulnois-Wang

(ps 1: j’ai volontairement caricaturé et simplifié le fonctionnement cérébral pour illustrer mon propos)
(ps 2: mon champ de prédilection est le couple, cependant cette note s’applique vraiment dans nos relations plus étendues: avec nos parents, nos enfants, nos amis, nos collègues bien plus encore.)
(ps3: voici une photo de moi en mode « Brutus » 😉

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