Mais moi j’avais fini de crever, je commençais à vivre.
« On se parlait peu, on n’avait pas à se rassurer.
J’étais avec elle tout le temps même quand je la quittais.
Je me demandais comment j’avais pu vivre avant si longtemps sans la connaître, vivre dans l’ignorance.
Dès que je la quittais elle grandissait à vue d’œil.
Je marchais dans la rue et je souriais à tout le monde, tellement je la voyais partout.
Je sais bien que tout le monde crève d’amour car c’est ce qui manque le plus, mais moi j’avais fini de crever et je commençais à vivre. »
Romain Gary
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3 commentaires
Merci Florentine pour ces « perles » que tu as le talent de découvrir et… de partager généreusement pour notre plus grand bonheur!
Merci ma chérie !
Continue à nous abreuver d’amour …. de « dénicher » ces perles
C’est bon de te sentir en lien derrière tous ces beaux textes.
Vive l’Âmour :
C’est bien le lieu
De haute aimance :
L’âme… celle sans dieux,
Mais quelle croyance !