Est-ce l’homme de ma vie? Est-ce la femme de ma vie?

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Au-delà de mélanger nos jours et nos nuits, au-delà de la fête des corps et des cœurs, allons-nous mélanger nos destins ? Allons-nous mélanger nos familles ? Allons-nous mélanger nos chromosomes ? Allons-nous continuer en couple ?
Au début de la relation comme dans des moments de doute la question se pose aux amants: Est-ce le bon ? Est-ce la bonne ?
Nous explorons nos goûts respectifs, nos mondes affectifs, nous explorons la planète sexe, envisageons des projets…
Il est un domaine à vraiment explorer:
La base fondamentale pour le couple est votre capacité, la vôtre et celle de votre partenaire, à regarder vos ombres et danser avec elles… Vos ombres propres, vos ombres à chacun et celles qui naîtront dans la relation elle-même. Parce qu’inévitablement vous aurez à les accueillir dans les différentes saisons du couple…
La question est de savoir à quel point vous vous engagez à embrasser les mouvements sous-marins de la relation. A quel point vous et votre partenaire êtes-vous prêts à mettre au travail ce qui va s’accueillir dans le couple pour le meilleur et pour le pire?

« Tant que nous n’avons pas vu le côté sombre d’une personne nous ne savons pas vraiment qui elle est. Tant que nous ne pardonnons pas le côté sombre de cette personne, nous ne savons pas vraiment ce qu’est l’amour. »   Marianne Williamson

Alors vérifiez : Etes-vous juste heureux de cette relation fraîche et joyeuse ou êtes-vous prêts à plonger dans les profondeurs et vous donner la main quand les orages arriveront…? Parce qu’ils arriveront.
Pendant la phase romantique très peu de couples se posent cette question, ces challenges de la relation semblent si loin, tellement irréels ! Et pourtant cette question est fondamentale.
Trop de couples se retrouvent sous le choc d’avoir perdu leur « grand amour », sans comprendre qu’il est indispensable de se mettre au travail (thérapeutique) quand l’orage gronde…Nous avons tous à nous mettre en route vers nous-même, individuellement et en couple.
Le meilleur thérapeute au monde habite notre relation de couple, c’est notre plus belle et plus fertile école, et aussi la plus complexe (cliquer ici).
Certains d’entre nous vont retrousser leurs manches et faire la démarche, s’accrocher au lien et grandir, d’autres s’envoleront sitôt les premières averses (et seront revisités par leurs ombres dans leurs prochaines relations…)
Rien n’est bien ou mal, mais il y a de grandes douleurs à n’être pas sur la même intention…Alors vérifiez.
Sentez quel est votre engagement à cet endroit-là et quel est l’engagement de votre partenaire, c’est fondamental !
Le couple est une aventure merveilleuse qui demande beaucoup de travail; le grand amour ne se trouve pas, il se construit!

Et le jeu en vaut la chandelle!

                                                                                                                                             Florentine d’Aulnois Wang

in « les clés de l’Intelligence Amoureuse » chez Larousse 

 

crédit photo Allan Grant

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Des solutions pour les couples

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La thérapie individuelle est elle une menace pour le couple?

therapie individuelle

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Aujourd’hui, la proposition (voire l’injonction) est « d’aller bien ». Jamais nous n’avons eu une telle diversité d’approches pour y parvenir. Des approches les plus scientifiques aux plus spirituelles, voire ésotériques, nous nous devons d’aller bien ! C’est une belle intention première, un cadeau de vie, un chemin exaltant !

Prenons garde cependant : nous sommes avant tout reliés à un environnement humain. Un des premiers dommages collatéraux du développement personnel est le couple. Mis à part certaines visions en psychothérapie, il est facile pour le thérapeute de faire alliance avec son client en lui proposant de se poser « les bonnes questions » sur son couple lorsque celui-ci parle de ses problèmes conjugaux, sous-entendant que le couple est l’obstacle à l’épanouissement personnel.

Avec les meilleures intentions du monde!

Les courants comme la psychanalyse et autres approches centrées sur l’individu ont auguré une ère du paradigme individuel. Après la révolution industrielle, le xxe siècle s’est structuré autour de cette vision. C’était nécessaire pour rompre avec un paradigme auparavant très collectif, dans lequel l’individu avait plutôt du mal à émerger par rapport à la communauté… Nous nous sommes alors retrouvés dans ce paradigme individuel : l’individu et son épanouissement sont devenus le centre des préoccupations (notamment en thérapie), la liberté individuelle est devenue primordiale. Et le mouvement a poussé loin le développement personnel, oubliant parfois de considérer le lien.

Le danger d’un monde dans lequel l’individu seul existe est qu’il crée des gens qui perdent le sens de leur impact sur les autres, le partenaire comme la communauté ou l’environnement. Combien de couples ont-ils été sacrifiés sur l’autel de l’épanouissement individuel, de la thérapie personnelle ? C’est une vraie question… polémique, s’il en est !

Le monde est peuplé désormais de personnes qui savent parfaitement identifier leur besoin, leurs blessures, s’occuper de leur bien-être, et qui se sentent libres et heureuses jusqu’à ce qu’un autre les confrontent dans la relation. Le travers du développement personnel est d’avoir façonné une armada de personnes magnifiques qui se sont glissées dans un rapport client-fournisseur dans la relation: « je connais mes besoins, mes blessures et si tu es un bon partenaire tu  dois me donner ceci ou cela » … et ils ne sont plus relationnel. Et ils souffrent de et dans leurs relations…

Il est temps de trouver des moyens qui permettent aux individus d’émerger sans sacrifier l’importance de la connexion et de la communauté. Le couple est un laboratoire privilégié pour y parvenir.

Je vous propose d’embrasser  un paradigme relationnel. Grâce à la recherche en neurosciences et en psychologie, des spécialistes du cerveau ou de la relation comme Harville Hendrix, Dan Siegel et bien d’autres nous montrent à quel point notre devenir dépend des relations que nous entretenons les uns avec les autres.

Nous nous créons dans le lien, par le lien et pour être en lien, et c’est dans le lien que nous grandissons et que nous nous réparons. Et plus encore dans le lien amoureux.

Et c’est ce lien qui va nous challenger le plus intensément. Le thérapeute qui s’immisce dans cette relation, si il ne tient pas la vision de la mission du couple, va enlever de la sécurité dans l’Espace du Couple et fragiliser celui-ci.

Beaucoup de thérapeutes font un vrai bon boulot,  leur regard extérieur  et leur soutien est parfois salvateur pour quitter une relation avec une personne toxique (qui n’est pas à confondre avec une relation toxique; nous sommes tous susceptibles de co-créer des danses relationnelles toxiques dans nos relations, mettre de la conscience et du discernement est nécessaire car non la terre n’est pas peuplée de pervers narcissiques! )

Alors lorsque vous choisissez votre thérapeute, prenez soin de vérifier sa vision et ses compétences, parce que cette personne sera un appui, un guide, une influence forte dans votre vie.

 

Florentine d’Aulnois Wang in « les clés de l’Intelligence Amoureuse »

Si vous voulez en savoir plus c’est ici:

formation de thérapeutes: tenir l’Espace du Couple dans la thérapie individuelle.

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Des solutions pour les couples

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Quand je porte sur l’autre un regard amoureux …

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Quand je porte sur l’autre un regard amoureux, je lui révèle sa nature profonde, je le rappelle à son identité véritable. Comme il est dit dans le chant d’Hakuin :  » Tu erres parmi les mendiants sans te souvenir de qui tu es ».Le regard de celui qui m’aime, ce regard qui voit en moi ce que je suis dans ma profondeur me place dans ma royauté, me remet dans la lumière originelle.
On dit souvent de l’amour qu’il est aveugle, il est visionnaire. Il voit ce que les autres ne voient pas. Il voit derrière les apparences, derrière toutes ces protections que je me suis constituées pour protéger mon cœur. Pendant toute la vie, je suis menacée de toutes parts, par mes éducateurs, et tous ceux qui veulent m’imposer leurs vues. Je me protège toute une vie durant. Mais le regard qui m’aime fait fondre toutes les carapaces dans lesquelles je me suis cachée autrefois pour survivre.
Et pour finir, l’amour est là, bien sûr, pour nous révéler que  » Dieu n’est nulle part ailleurs que partout « , que dans chaque être qui me rencontre sur cette terre, dans chaque regard qui me croise. L’amour est là pour nous dire : dans chacun des êtres que je rencontre, je Te rencontre. Cette expérience de l’amour et de la passion dans nos existences, Maître Eckhart la décrit quand il fait dire à Dieu :  » Il n’y a pas de place pour deux en toi, je ne peux entrer que si tu sors. « . C’est ce que nous ressentons dans une passion quand nous sommes évidés comme un tronc d’arbre par la foudre, quand il ne reste plus rien en nous que ce vide béant et vibrant. La présence de l’autre. Cette expérience absolue du sacré. Cette expérience mystique – puisque la rencontre de l’homme et de la femme est de la même nature que la rencontre de l’âme et de Dieu.

 

Christiane Singer

in Du bon usage des crises

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Des solutions pour les couples

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L’Intelligence Amoureuse – Work in Progress!

La vie est incroyable! D’article en article je vous ai touchés, émus, agacés, éclairés, intéressés ou indifférés, passionnés, et j’en passe. Par une belle journée de l’été 2017, une éditrice emballée par mes propos m’a proposé de me publier! Nouveau challenge, nouveau canal pour ma passion, nouvelle façon de me sentir EN VIE! Et c’est parti pour « Les clés de l’Intelligence Amoureuse » – 13 rituels pour prendre soin de votre couple- à paraître chez Larousse le 6 juin!

Après tant d’années à être au contact des couples je ne peux même pas dire que j’en comprends tout le mystère, et c’est très bien ainsi, ce qui se passe dans l’espace sacré de l’amour est bien plus grand que nous. Cependant j’ai bien des choses à vous transmettre …

Mon intention tout au long de ce travail d’écriture a été de vous aider à comprendre le sens de ce que vous vivez dans votre couple, de  transformer votre vision des conflits et vous aider à en récolter les cadeaux de croissance, j’ai cette intention de rallumer l’espoir pour certains et vous aider à reconnecter à la joie d’être ensemble, je veux endiguer le cauchemar qui s’invite parfois et précipite nos couples dans la rupture. Le couple est la grande aventure initiatique de nos vies! Invitons-y plus de Joie, de conscience et de douceur.

Nous sommes tous appelés par l’amour ; tôt ou tard nous plongeons, mûs par l’intuition implacable des trésors de cette aventure irrésistible. Et nous voilà couple. Cette aventure est délicieuse et ardue…

Le propos est de vous guider pour faire de votre couple ce laboratoire de croissance que vous avez pressenti qu’il est. Personne ne se lance dans cette aventure folle qu’est l’amour sans l’intuition magnifique de ce potentiel : nous rendre à notre entièreté ; nous rendre vivants !

Cette proposition est assortie de pratique, d’exercices et de prises de conscience qui vont vous aider à faire évoluer votre couple vers une relation vivante et sereine, pour sortir de la crise et trouver de la vitalité ensemble. Pour développer une vraie Intelligence Amoureuse; avec ces 13 principes et ces 13 rituels vous aurez de quoi transformer votre relation.

Cette vision du couple, ces principes et ces rituels sont étayés aussi bien par ma longue pratique clinique que par les transmissions de la méthode relationnelle Imago, de la psychologie positive et de l’apport des neurosciences.

Pour commander en avant première cliquez ici ♥ ou précipitez vous chez votre libraire préféré qui vous le commandera avec amour dans toute la francophonie.

Vous n’avez plus qu’à vous armer de patience 😉

De toute ma Joie!

Florentine d’Aulnois-Wang

 

 

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… et s’offrent l’instant parfait unique absolu de l’Amour …

« Mon amour
Il y a une source de soleil, ruisselante, qui éclaboussera votre corps de lumière.
L’étoffe lourde et soyeuse de ses rayons ardents qui enrobera votre éblouissante nudité.
Il y aura vos regards humides, troubles comme l’étang, étincelants de clarté noire
votre chevelure affolée de lueurs, votre chevelure comme l’olivier en flammes
votre bouche écarlate, affamée, entrouverte sur la morsure à fleur de dents
et ce sourire obsédant d’enfant tourmenté
cette brûlure fulgurante du plaisir, qui vous déchire la peau et vous dévore les membres…
Je serai là
vous irez vers moi avec votre mal d’infini, votre soif inaltérable
vous viendrez à moi, immobile, le corps vigoureux soclé à la terre
plante vorace, sauvage, avec cette plaie vivante entre les cuisses, à feu et à sang d’amour
Il faut que je sois calme, que je sois un courant d’eaux profondes, que je sois l’océan quand il retient ses vagues…
Alors, seulement, je saurai vous aimer
Il y aura une pluie de larges gouttes attiédies qui enlacera votre corps en feu, vous écarterez les membres pour vous offrir tout entière à la jouissance de son tendre ruissellement
Au contact de votre peau, cette pluie s’échauffe, se fait brûlante, alors
je serai un aigle foudroyé par l’orage
je tombe à vos genoux
les ailes de mes mains encerclent vos hanches
mes lèvres effleurent vos pieds nus adorables, tissent un voile de frissons tout au long de vos jambes, puis asséchées de désir, se précipitent avec volupté sur le divin calice que votre féminité leur tend
Je sens ton corps s’anéantir sous la caresse trop aigüe de ma langue
mes paumes recréent la coupole de ton ventre offert, s’élèvent avec une lenteur infinie vers celles de tes seins
qu’elles façonnent longuement, amoureusement
jusqu’à les rendre à ma bouche aussi durs et fragiles que des éclats de verre
Tu frissonnes
mes doigts s’enfoncent dans la chair douce de tes épaules et font jaillir le sang du grain de ta peau
dans un élan de tout l’être
mon corps se dresse contre le tien
mes lèvres, de leurs baisers, capturent vos lèvres, vos yeux, votre museau, vos oreilles délicates
Le désir vous enflamme les joues
tu renverses la tête et offres à mes sauvages morsures, la naissance de ton cou
Je vous sens défaillir, mes dents déchirent votre nuque
la chaleur soyeuse de votre chair me pénètre
Oh ! ma fièvre amoureuse
mon bel amour fou
la violence de notre passion nous entraîne, nous attire vers un néant infernal et radieux
Tu te laisses glisser contre moi et vos lèvres chaudes me découvrent, me transportent au-delà de toute conscience
comme tu m’aimes !
Notre chute s’accélère, nos corps se confondent
je possède tout ce que vous possédez de moi
Nous plongeons dans le vide, toujours, de plus en plus vite.
Mes mains s’arrachent à vos épaules, glissent avec force jusqu’à vos reins et
dans un mouvement de houle puissant, brutal
enserrent votre taille
Votre corps entier se raidit, prêt à se déchirer, puis s’ouvre, s’abandonne aux vagues déferlantes du plaisir
Le temps s’arrête
Le soleil fou, irradiant de l’Amour, nous précipite à une vitesse vertigineuse dans la spirale éblouissante de la jouissance
Puis
un silence énorme.
Par la voie de nos regards, nos âmes se reconnaissent
s’ouvrent totalement, sans conditions
l’une à l’autre
Alors
le visage éclairé d’un sourire inhumain de bonheur
lentement
aussi lentement qu’une marée
nos deux êtres se fondent en un seul
et s’offrent l’instant parfait
unique
absolu de l’AMOUR
Je t’AIME »
1er novembre 1961
Jacques Higelin

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A partir de maintenant …

« A partir de maintenant,
je choisis de rêver mes propres rêves,
afin de pouvoir savourer pleinement l’exaltation mystique d’être humain.
A partir de maintenant,
je choisis de me relier aux autres de manière empathique,
afin de respecter pleinement l’expérience unique et sacrée
que l’on peut rencontrer chez chaque personne à chaque instant.
A partir de maintenant,
je choisis de laisser mes actions découler de la communion avec la nature,
et de porter mon attention dans la direction qui soutient ce courant.
A partir de maintenant,
je choisis de prendre conscience des pensées déshumanisantes
qui m’ont été inculquées par ma culture,
et de les empêcher de me pousser à agir de manière violente comme un robot.
A partir de maintenant,
je choisis de révéler ouvertement ce qui est vivant en moi,
quand bien même les autres pourraient ne pas apprécier mon cadeau.
A partir de maintenant,
quand je revêts un titre qui me confère une autorité,
je choisis d’être conscient que le fait d’atteindre
une frontière avant les autres personnes
ne justifie jamais le recours à des méthodes punitives
pour les amener à me rejoindre.
A partir de maintenant,
je choisis de croire que la non satisfaction de nos besoins
résulte d’un manque de dialogue et de créativité
plus que d’un manque de ressources. »
Marshall B. Rosenberg 1979 

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Je me souviens de ces deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie.

amour de ma vie

De retour d’un séminaire de quelques jours sur l’amour et la sexualité dans le couple, je réalise que je n’ai pas du faire l’amour plus de deux ou trois fois dans ma vie.
C’est à la fois un choc et un soulagement.
Un choc, car l’image de moi-même comme un homme aimant est écornée dans la réalisation que la quasi-totalité des rapports sexuels que j’ai eus n’étaient rien d’autre que de la masturbation à deux. Certes il y avait la douceur, la tendresse, le respect, la volonté d’union, et je pensais qu’il suffisait de cela pour que l’acte sexuel soit un acte d’amour. Je comprends aujourd’hui que si ces éléments sont nécessaires, ils ne sont pas suffisants. La moindre recherche d’excitation, la moindre recherche de plaisir, la moindre recherche d’orgasme, la moindre attente de libération de tensions physiques ou psychologiques, la moindre volonté de donner du plaisir, et s’immisce dans l’acte charnel des éléments qui vont générer une sourde animosité, une sensation d’épuisement, une forme de dépression, une dépendance, un sentiment de manque, l’impression de ne pas être aimé assez, de ne pas être aimé totalement, de ne pas être aimé correctement.
C’est un choc, et c’est également un soulagement. C’est comme si les pièces d’un puzzle se mettaient en place. Ce qui n’était qu’impressions vagues, qu’intuitions impossibles à formuler, devient clair. Je comprends consciemment ce que quelque chose en moi avait pressenti. Je comprends pourquoi l’amertume, la déception, la frustration, l’envie d’union qui s’émousse avec le temps; je comprends pourquoi et comment la sexualité, au lieu de rapprocher les amants, ne fait que les éloigner l’un de l’autre. Je comprends aussi comment les tentatives de transcender la sexualité, que ce soit par la chasteté ou par les techniques de sexualité sacrée, ne font qu’alimenter davantage la confusion.
Et je ressens une immense gratitude pour les deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie. Sans l’empreinte de ces moments merveilleux, sans leur altitude, je n’aurais jamais pris la mesure de la médiocrité des autres fois, je me serais raconté que si, c’était bien, j’aurais nié la sourde présence de la souffrance. Il semble tellement légitime et naturel d’attendre que l’union sexuelle comble un vide, relâche une tension, soit source de plaisir. Il est si facile de confondre le plaisir avec l’amour, si facile de confondre le plaisir avec la joie, la sécurité avec la liberté.
Et pourtant, n’avons-nous pas tous fait cette expérience troublante de vivre avec un ami, avec une amie, des instants d’unité, des instants d’intimité tels que nous n’en n’avons peut-être jamais connu avec notre mari, notre femme, notre amant, notre maîtresse? Ces instants magiques où toute distance est abolie, où la joie est à la fois intense et profondément paisible, où nous nous sentons totalement avec l’autre et en même temps si profondément en nous-mêmes. Ces instants qui nous laissent libres, complets, où quand chacun part de son côté, il n’y a ni manque ni éloignement; rassasiés, satisfaits, entiers, reliés. Nous ne nous sommes pas touché, pas effleuré, et pourtant…
Dans mon expérience, ce qui a induit ces instants d’intimité, de reliance en soi avec l’autre, ça a été d’être totalement nus l’un avec l’autre. Pas la nudité des corps, pas le retrait des vêtements, la nudité des âmes, le retrait des armures. Nus l’un avec l’autre, partageant ouvertement ses joies et ses peines, ses attentes, ses déceptions, son coeur brisé, ses sentiments, ses sensations, ses pensées, ses interprétations, chacun laissant l’autre lire en soi comme dans un livre ouvert, sans étalage, sans pudeur, dans la simplicité. C’était à l’occasion d’une thérapie de groupe, d’un séminaire de libération émotionnelle, c’était en faisant le Travail. C’était un ami venant vers moi le coeur brisé, désespéré, toutes protections abattues. C’était l’humain, nu.
Je me souviens de ces deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie. Je me souviens de l’intense souffrance de deux êtres qui ne parvenaient plus à se relier, de longues heures de partage de ce que chacun vivait, de cette volonté de retrouver l’amour, de ce désespoir de ne pas y parvenir. Des heures et des heures de partage, une nuit qui semblait n’en plus finir à ôter couche par couche ce que chacun utilisait pour se dissimuler. Et enfin, un moment magique de retrouvailles, chacun parvenant à retrouver le chemin de l’amour en soi, les corps s’unissant alors dans la plénitude de l’amour retrouvé. Un acte charnel qu’un témoin extérieur aurait pu croire fade, deux corps quasi-immobiles, deux regards plongés l’un dans l’autre, deux êtres baignant dans une même présence, silencieux, recueillis, dans un instant interminable, suspendus hors du temps, libres du passé, libres du futur, dépossédés de tout désir, de tout besoin, de toute attente. Pas de gymnastique, pas de sport en chambre, pas de cris, pas d’orgasme génital, pas de technique tantrique, pas de chakra, pas d’histoire d’union cosmique, juste l’un dans l’autre, recueillis comme on peut l’être quand on entre dans un temple, dans une église, parcourus de vagues d’amour, tétanisés par l’intensité de cet amour.
C’était il y a si longtemps, et c’est si présent.

D. Havé

(témoignage magnifique publié ici avec son autorisation chaleureuse)

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J’ai appris tellement de choses de vous autres, les humains…

«Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m’offrait un bout de vie, je profiterais de ce temps le plus que je pourrais. Il est fort probable que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais je penserais en définitive tout ce que je dis. J’accorderais de la valeur aux choses, non pour ce qu’elles valent, mais pour ce qu’elles signifient.
Je dormirais peu, je rêverais plus, j’entends que pour chaque minute dont nous fermons les yeux, nous perdons soixante secondes de lumière.
Je marcherais quand les autres se détendent, je me réveillerais quand les autres dorment. J’écouterais lorsque les autres parlent et… combien je savourerais une bonne glace au chocolat.
Si Dieu me faisait présent d’un bout de vie, je me vêtirais simplement, m’étalerais à plat ventre au soleil, en laissant non seulement mon corps à découvert, mais aussi mon âme.
Bon Dieu, si j’avais un cœur, j’écrirais ma haine sur la glace et attendrais que le soleil se lève. Dans un rêve de Van Gogh, je peindrais sur les étoiles un poème de Benedetti et une chanson de Serrat serait la sérénade que je dédierais à la lune. J’arroserais de mes larmes les roses, afin de sentir la douleur de leurs épines et le baiser de leurs pétales.
Bon Dieu, si j’avais un bout de vie… Je ne laisserais pas un seul jour se terminer sans dire aux gens que je les aime, que je les aime. Je persuaderais toute femme ou homme qu’ils sont mes préférés et vivrais amoureux de l’amour. Aux hommes, je prouverais combien ils sont dans l’erreur de penser qu’ils ne tombent plus amoureux en vieillissant, sans savoir qu’ils vieillissent en ne tombant plus amoureux. Aux anciens, j’apprendrais que la mort ne vient pas avec la vieillesse, mais avec l’oubli.
J’ai appris que tout le monde voulait vivre dans le sommet de la montagne, sans savoir que le vrai bonheur est dans la façon d’escalader. J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre avec son petit poing, pour la première fois le doigt de son père, il l’a attrapé pour toujours.
J’ai appris qu’un homme a le droit de regarder un autre d’en haut seulement lorsqu’il va l’aider à se mettre debout. Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses.
Si je savais qu’aujourd’hui c’est la dernière fois où je te vois dormir, je t’embrasserais si fort et prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je dirais « je t’aime » et je ne présumerais pas, bêtement, que tu le sais déjà.
Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une deuxième chance pour bien faire les choses, mais si jamais je me trompe et aujourd’hui c’est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t’aime, et que je ne t’oublierai jamais. Le demain n’est garanti pour personne, vieux ou jeune.
Aujourd’hui est peut être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. Alors n’attends plus, fais-le aujourd’hui, car si demain n’arrive guère, sûrement tu regretteras le jour où tu n’as pas pris le temps d’un sourire, une étreinte, un baiser et que tu étais très occupé pour leur accorder un dernier vœu.
Maintiens ceux que tu aimes près de toi, dis leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aimes-les et traite les bien, prends le temps de leur dire « je suis désolé », « pardonnez-moi », « s’il vous plait », « merci » et tous les mots d’amour que tu connais.
Personne ne se souviendra de toi de par tes idées secrètes. Demande au Seigneur la force et le savoir pour les exprimer. Prouves à tes amis et êtres chers combien ils comptent et sont importants pour toi. Il y a tellement de choses que j’ai pu apprendre de vous autres…Mais en fait, elles ne serviront pas à grande chose, car lorsque l’on devra me ranger dans cette petite valise, malheureusement, je serai mort».
Attribué à Gabriel Garcia Marquez

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Le Couple Mode d’Emploi

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Voici aujourd’hui une très bonne synthèse du livre de Harville Hendrix,  Le couple mode d’emploi réalisée par  Thierry Redon sur le blogdudevperso.
Tous les couples d’amour sont voués à l’échec. C’est en tous cas ce que l’on pourrait croire en commençant la lecture du livre « Le couple, mode d’emploi » de Harville HENDRIX. Les statistiques sur les divorces ne sont pas là pour nous rassurer avec une tendance qui va dans le mauvais sens : nous sommes passé de 47% à 52% en 10 ans en France(Sources Wikipedia et INSEE).
 
Plus d’un couple sur deux fini par divorcer. Mais ceux qui restent ensemble, sont-ils heureux ? Pas si évident que ça à en croire Harville qui nous explique qu’à peine 5% des couples dépasse la phase de « Lutte pour le pouvoir ».
 
Mais alors :

  • Est-ce qu’il est possible de sortir de cette sombre fatalité ?
  • Pourquoi Harville HENDRIX est -il devenu fermement partisan du mariage « pour la vie » au fur et à mesure de ses 40 années de pratique de Thérapeute conjugal ?
  • Comment est-ce que Harville et sa femme, Helen, font pour rayonner autant de bonheur après 32 ans de mariage et 6 enfants ?

 
Tous les couples d’amour sont voués à l’échec… à moins qu’ils ne s’engagent dans un chemin de conscience et de transformation ensemble.
 
Découvrez les explications au travers de la synthèse du livre « Le couple, mode d’emploi » de Harville HENDRIX que je vous propose ici.
Un mot sur l’auteur et sa méthode
Harville HENDRIX est thérapeute de couple depuis plus de 40 ans. De renommée internationale, il a inventé la méthode IMAGO qu’il continue de co-créer avec son épouse Helen LaKelly Hunt. Ensemble, ils ont écrit 10 livres sur la thématique de la relation amoureuse.
 
A ce jour, plus de 1200 thérapeutes utilisent leur méthode dans 37 pays (pour consulter la liste des thérapeutes Imago en France cliquer ici)
Harville et Helen sont mariés depuis 32 ans, ont 6 enfants et vivent à Dallas, au Texas.
Qu’est-ce que la méthode IMAGO ?
La méthode IMAGO est LA méthode par excellence utilisée en thérapie de couple. Au travers de nombreux exercices d’une part, et d’une méthodologie de communication d’autre part (Appelée le Dialogue IMAGO), elle permet de mettre en évidence et de transformer les phénomènes inconscients qui se jouent dans la relation. In fine, cela apporte des guérisons profondes et renforce le couple bien au-delà de n’importe quelle autre approche.
Que veut dire IMAGO ?
IMAGO est le mot, d’origine latine, que Harville HENDRIX a choisi pour décrire l’image d’une personne du sexe opposé que nous nous sommes constituée depuis notre naissance.  Celle-ci est une représentation« composite des personnes qui ont le plus influencé notre petite enfance » Elle est plus particulièrement marquée par « les personnes qui nous ont le plus blessés, parce qu’elles ont paru menacer notre existence » .
Le conjoint idéal  
Dans notre quête du conjoint idéal, nous recherchons inconsciemment quelqu’un qui ressemble à notre IMAGO. Par opposition, quelqu’un qui ne ressemble pas à notre IMAGO ne suscite que peu d’intérêt pour nous. Dit autrement, nous recherchons inconsciemment quelqu’un qui incarne les traits principaux des personnes qui nous ont marqué dans notre petite enfance : Papa, maman, ou les personnes qui ont joué ces rôles-là. Michael Brown, dans son livre « Le processus de la Présence » dirait que l’on recherche quelqu’un qui suscite en nous les mêmes charges émotionnelles que celles que nous avons vécues dans notre enfance.
 
Nous choisissons nos partenaires pour deux raisons fondamentales  :

  1. Ils ont à la fois les qualités et les défauts des personnes qui nous ont élevés.
  2. Ils compensent les parties positives de nous-mêmes dont nous avons été amputées dans notre enfance.

 
Nous abordons la relation dans l’idée inconsciente que notre partenaire se substituera à nos parents et compensera toutes les privations de notre enfance. La seule chose à faire pour guérir nos blessures est de former une relation intime et durable.
Les grandes étapes
Un couple se construit en trois grandes étapes :

  • L’amour romantique
  • La lutte pour le pouvoir
  • Devenir un couple conscient

L’amour romantique
Pourquoi notre cœur bat si fort à son contact ?
 
Harville HENDRIX nous fait remarquer qu’en écoutant les chants populaires, en lisant des poèmes d’amour, des pièces de théâtre ou encore des romans, nous pouvons retrouver un langage universel de l’Amour qui décrit les quatre grands phénomènes suivants  :

  1. Le phénomène de Reconnaissance :« Nous venons tout juste de nous rencontrer mais j’ai pourtant l’impression de te connaître déjà ». Cela est directement lié à notre IMAGO.
  2. Le phénomène Intemporalité « C’est étrange. Il n’y a que peu de temps que nous nous fréquentons, mais je ne me souviens pas du temps où je ne te connaissais pas ». Cela est lié au fait que notre mémoire émotionnelle n’a pas la notion du temps.
  3. Le phénomène de Réunification« Quand je suis avec toi, je ne me sens plus seul, je me sens complet ». Cela est lié à la sensation que notre partenaire compense des parties de nous-même dont nous avons été amputées en réaction à nos blessures d’enfance.
  4. Le phénomène de Nécessité« Je t’aime tellement, je ne peux pas vivre sans toi ». Cela est lié :
    1. Au fait que l’on transpose sur son partenaire le rôle de parent. Hors, lorsque nous étions nourrissons, nous ne pouvions pas survivre sans parent.
    2. Au fait que perdre l’autre reviendrait à perdre la sensation de plénitude et ce nouveau sens de soi, ce qui laisserait place à la solitude et à l’anxiété de se sentir incomplet.

 
Au-delà de ces quatre grands phénomènes, nous pouvons remarquer les cinq phases suivantes lors de la période d’Amour romantique :

  1. L’empathie: Durant cette période les partenaires ressentent une forte empathie l’un pour l’autre et pour le monde. Ils se sentent reliés au monde qui les entoure.
  2. L’entretien de l’illusion: Durant cette période chacun montre le meilleur de lui-même sans que cela ne lui demande le moindre effort.
  3. Le déni: Les partenaires se mettent des œillères sur les travers de l’autre.
  4. Les projections: Chaque partenaire projette sur l’autre sa propre histoire de famille ou ses propres travers. Cela va donner lieu à de nombreuses interprétations erronées.
  5. La prise de conscience: Dans cette dernière phase, chaque partenaire prend conscience de l’homme ou de la femme avec qui il est, au-delà du personnage idéalisé qu’il voyait jusque-là. Il prend conscience de ses réelles qualités et de ses travers.

La lutte pour le pouvoir
La lutte pour le pouvoir survient classiquement après qu’un engagement dans le couple soit pris (Vie commune, mariage, etc.). En effet, c’est à partir de cette étape là, que les partenaires cessent de montrer le meilleurs d’eux-mêmes (Cf la phase de « L’entretien de l’illusion ») et qu’ils attendent plus ou moins consciemment que l’autre comble leurs besoins. Trois sources majeures de la lutte pour le pouvoir voient alors le jour :

  1. Ce qui me plaisait chez l’autre m’exaspère désormais: En réalité, cela réveille en moi les sentiments et les aspects tabous que j’ai étouffés en réaction à mes blessures d’enfance
  2. L’autre réveille mes blessures: Ceci peut être lié :
    1. Soit au fait que mon partenaire incarne pleinement mon IMAGO (Rappelons que cette image est marquée par les personnes qui nous ont le plus blessés)
    2. Soit parce que je projette sur l’autre mon histoire familiale
    3. Soit parce que je provoque inconsciemment chez l’autre des réactions qui vont activer mes propres blessures
  3. Je projette sur l’autre mes propres travers: Dit autrement, je lui reproche ce que je ne supporte pas chez moi

Les tactiques pour se faire entendre
Comme nous l’avons vu précédemment, « nous abordons la relation dans l’idée inconsciente que notre partenaire se substituera à nos parents et compensera toutes les privations de notre enfance ». Lorsque celui-ci ne satisfait pas nos besoins, il est alors naturel que nous réagissions comme nous avons appris à le faire pour survivre lorsque nous étions nourrisson : En hurlant jusqu’à ce que maman vienne et réponde à nos besoins sans même que j’ai à les exprimer clairement  (Dormir, manger, changer la couche, etc.).
 
A l’âge adulte, cela pourra pendre les formes suivantes :

  • Agressivité verbale : Critique, injures, etc.
  • Agressivité physique :Pouvant aller jusqu’à la violence
  • Agressivité passive: Renfermement sur soi (Bouderie), refus de sexualité, etc.

 
A l’inverse de ces comportements liés à une croyance archaïques, les partenaires gagneront à apprendre à exprimer leurs besoins de manière claire et précise. Au travers des outils qu’elle propose, la méthode IMAGO favorise cela.
Devenir un couple conscient
Harville HENDRIX insiste sur le fait que devenir un couple conscient demande un réel et profond engagement des deux partenaires. Il nous indique également que cela prend du temps et que cela passera inévitablement par des crises, des efforts et des sacrifices. Enfin, cela nécessitera d’abandonner ses anciennes croyances sur le couple et sur son partenaire.
 
Il liste les dix caractéristiques d’un mariage conscient

  1. Vous réalisez que votre relation amoureuse a un but caché, à savoir guérir les blessures d’enfance
  2. Vous vous créez une image plus précise de votre partenaire
  3. Vous assumez la responsabilité de communiquer vos besoins et vos désirs à votre partenaire
  4. Vous devenez plus intentionnels dans vos relations
  5. Vous apprenez à estimer que les besoins et les désirs de votre partenaire ont autant de valeur que les vôtres
  6. Vous embrassez les parties sombres de votre personnalité
  7. Vous apprenez de nouvelles techniques pour satisfaire vos besoins et vos désirs fondamentaux
  8. Vous cherchez en vous-même les forces et les aptitudes qui vous manquent
  9. Vous devenez plus conscient de votre pulsion d’amour, de votre soif de complétude et d’unité avec l’univers
  10. Vous acceptez la difficulté de créer un bon mariage

 
Bien qu’étant positionnée à la fin, la dixième caractéristique est sans aucun doute la plus fondamentale. En effet, sans cette conscience là, aucune des autres ne portera ses fruits.
 
Tout ceci étant dit, et prenant en considérations que les habitudes ont eu le temps de s’ancrer au fil des années, il ne faudra pas négliger la peur du changement tout au long de ce chemin de conscience.
 
Harville HENDRIX nous indique qu’à peine 5% des couples parviennent à dépasser le stade de la lutte pour le pouvoir.
L’Amour sous toutes ses formes
Selon le stade d’évolution du « couple conscient », le mot Amour prend des définitions bien différentes:

  • Les deux premières étapes du mariage : Amour romantique et Lutte pour le pouvoir
  • Troisième étape du mariage : Transformation de l’Amour en un élan vital dirigé vers le partenaireavec la volonté de faciliter sa guérison
  • Dernière étape du mariage : L’Amour réel, se voir sans se déformer mutuellement.L’amour jaillit naturellement entres eux sans effort apparent. Le partenaire n’est plus perçu comme un parent de substitution ou un ennemi, mais comme un ami passionné.

Conclusion
Tous les couples d’amour sont voués à l’échec. C’est en tous cas ce que l’on pourrait croire en commençant la lecture du livre « Le couple, mode d’emploi » de Harville HENDRIX. Au fur-et-à-mesure de la lecture, nous comprenons que les motivations inconscientes dans le choix du partenaire sont directement liées à nos blessures d’enfance. Ainsi, notre partenaire idéal :

  1. Possède à la fois les qualités et les défauts des personnes qui nous ont élevés.
  2. Compense les parties positives de nous-mêmes dont nous avons été amputées dans notre enfance.

 
Le couple est certainement le meilleur espace pour prendre conscience de ces blessures, pour en prendre soin et pour les transformer. Cela nécessite un réel et profond engagement des deux partenairesprend du temps, et passera inévitablement par des crises, des efforts et des sacrifices.
 
Ce chemin de conscience nécessitera d’abandonner ses anciennes croyances sur le couple et sur son partenaire et imposera de dépasser sa peur du changement.
 
Prendre cet engagement dans le couple et s’y tenir ne serait -il pas le plus beau cadeau qu’il puisse être fait à soi-même et à son partenaire ?
 
Pour nous accompagner dans ce chemin, Harville HENDRIX nous propose de nombreux exercices à pratiquer ensemble au cours d’un cycle de 10 semaines. A découvrir sans plus attendre dans son livre « Le couple Mode d’Emploi »

écrit par Thierry REDON pour le blogdudevperso

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Florentine d’Aulnois Wang

Thérapeute de Couple Imago

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Des solutions pour les couples

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de Pornéïa à Agapé… les différentes formes d’amour par Jean Yves Leloup

En français, le problème est que nous n’avons qu’un mot pour parler de l’amour. Nous aimons une femme comme nous aimons Dieu, les framboises, son cheval, son chien… En revanche, en grec, le premier mot pour parler de l’amour est le mot Pornéïa. Il s’agit de l’amour du bébé pour sa mère. C’est-à-dire qu’il la mange ! Ce qu’il aime c’est son lait, sa chaleur, l’objet maternant. Il est magnifique pour un enfant d’aimer de cette façon-là. Il faut voir comme il peut être goulu ! Mais c’est dommage lorsqu’il s’agit d’un homme de cinquante ans… Lorsqu’on sent que c’est un gros baigneur qui vous mange. Nous avons là un amour qui n’a pas évolué. Il existe encore de gros bébés à quarante, cinquante, soixante ans, qui n’ont pas fini de téter, qui n’ont pas fini de manger, qui n’ont pas fini de consommer le monde, de consommer les autres, de consommer le corps !
Après la Pornéïa, il y a Eros. C’est un très beau mot. Souvenons-nous que chez les Grecs, Eros est un dieu. Et nous, de ce dieu enfant et joueur, nous en avons fait un « vieux cochon » ! C’est regrettable, car ce dieu avait des ailes… Il est celui qui va donner des ailes à la Pornéïa, celui qui va mettre de l’intelligence dans la pulsion.
Qui va élever l’amour du bébé ?
Oui, l’élever, l’éveiller. Eros est l’amour de l’inférieur vers le supérieur, l’amour de la beauté. On le trouve chez Platon: « L’amour des beaux corps qui éveille l’amour des belles âmes. » Mais seulement s’il y a de l’Eros ! Car si l’amour des corps n’éveille pas l’amour des âmes, nous sommes encore dans la Pornéïa, dans la consommation.
Cependant, par l’Eros, tout d’un coup, dans l’étreinte des corps, dans l’attirance, dans la pulsion, naît aussi l’amour de l’autre, de sa beauté, amour qu’on ne peut pas avoir… qu’on ne peut pas consommer. Là, notre amour prend des ailes. C’est la totale dimension érotique. L’amour devient intelligent; nous ne sommes plus seulement des bêtes… nous sommes aussi des anges. Mais nous sommes tout de même toujours des bêtes !
Puis, après Eros, nous avons la Philia.
Encore un très beau mot, que l’on retrouve dans « philosophie ». Philia, Philéo, c’est: « je t’aime d’amitié ». Ce n’est pas l’amour de l’inférieur vers le supérieur, non plus que l’amour de celui qui manque vers celui qui a (souvenez-vous qu’Eros est fils de Pauvreté – le manque – et d’Habileté). Eros est à la fois plein de malice et plein de manque. L’amour érotique est très subtil, très malin, espiègle. C’est un lutin… mais en même temps, il y a du manque. Alors que la Philia, c’est aimer l’autre en tant qu’autre. C’est un amour d’échangés: je te donne et je reçois, je partage ce que je suis et je reçois ce que tu es. C’est l’amour humain proprement dit. Très peu d’êtres arrivent à s’aimer déjà de cette façon !
Lorsqu’on arrive à Eros, c’est déjà pas mal… Pourtant la Philia, l’amour de l’autre en tant qu’autre, aimer son ami…, c’est très beau, c’est l’échange, car l’autre est un autre moi-même.
Dans cet amour-là, il n’y a plus de manque ?
Oui et non. Il y a du partage, de l’échange. C’est l’amour des ego, où chacun est le soutien de l’autre, aide l’autre à aller vers le meilleur de lui-même, révèle à l’autre le meilleur de lui-même.
Maintenant, au-delà de la Philia, il y a l’Agapè.
Dans le vocabulaire grec, Agapè est un mot nouveau. Ce fut le christianisme qui amena la naissance de ce mot. Il naît un nouveau mot quand naît une nouvelle expérience. Ce fut l’expérience de l’amour gratuit, de l’amour pour rien !
Quand j’aime mon ami, j’attends au moins de lui qu’il m’écoute, qu’il me rende ce que je lui donne. Mais l’Agapè, lui, est un amour purement gratuit ! C’est surnaturel… Cet amour-là n’est pas de ce monde. Pour un psychanalyste, I’Agapè n’existe pas ! Pour lui, au plus haut niveau, n’existe que l’échange, et encore, il en doute souvent… Il pense que seul l’amour de désir peut exister. L’Agapè est impossible, parce que c’est la gratuité !
Parfois je donne l’exemple de l’amour d’une mère pour son enfant. Mais, finalement, je n’en suis même pas sûr… Une mère attend tellement d’être aimée… Nous produisons des « objets aimants ». Nous demandons à notre enfant l’amour qui nous a manqué. L’Agapè, lui, est véritablement un amour divin. Le signe pour savoir si on le vit, c’est d’aimer ses ennemis ! Etre capable d’aimer ceux qui ne nous aiment pas, d’aimer ceux qui nous méprisent. Là, nous touchons une réalité qui n’est pas de ce monde, nous touchons le divin en nous.

Il me semble que nous sommes appelés à cette divinisation. Mettre de l’Agapè dans l’enfant qui est en nous, qui veut consommer l’autre. Ne plus avoir peur de la pulsion, mais y mettre de l’Agapè. Mettre de l’Agapè dans l’Eros, mettre de l’Agapè dans la Philia… Et là, connaître l’amour gratuit !

Extrait d’une interview de Jean-Yves Leloup

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L’amour accompli a deux faces…

L’amour accompli a deux faces. La plus connue est sa face féminine, l’accueil inconditionnel :
« Qui que tu sois, quoi que tu fasses, je t’accueille, mon amour t’est donné. »

…Moins connue est la face masculine de l’amour accompli. …Non pas accueil, mais désir inconditionnel de l’autre…
Sa formule est : « Qui que tu sois, deviens-le ! »
C’est l’amour exigence, celui qui somme l’autre d’être digne de lui-même :
« Cet être que tu es ce mystère que je ne connais pas et qui t’échappe aussi à toi-même, je veux l’éprouver, je veux que tu me le donnes et que tu le donnes au monde. »
…Le désir inconditionnel sans l’accueil inconditionnel est dureté, ce n’est plus de l’amour, car il n’y a pas de compassion pour les faiblesses de l’autre. Mais l’accueil inconditionnel sans l’exigence du véritable désir est un confort régressif qui étouffe la vie.
Ainsi peut-on imaginer que l’amour divin est indissolublement masculin et féminin. Dieu nous aime avec une tendresse impitoyable. »

Denis Marquet,

(Nouvelles Clés 2006)

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Ce n’est pas l’amour que nous n’avons pas reçu dans le passé qui nous handicape, mais bien…

« Accorder à l’amour la première place. Dans tout. En affaires comme ailleurs. Vous êtes en affaires pour répandre l’amour. Votre salon de coiffure devrait répandre l’amour. Votre agence devrait répandre l’amour. Votre vie devrait répandre l’amour. La clé de la réussite professionnelle, c’est de se rendre compte qu’elle n’est pas distincte du reste de la vie, mais une extension de votre moi le plus fondamental. Et votre moi le plus fondamental est amour.

La question à se poser est celle ci : « quoi que je fasse, comment dois je le faire ?  » et la réponse est : « avec gentillesse ».

Ce que j’ai subi, ce contre quoi j’ai vu d’autres se débattre n’est pas un argument contre le pouvoir de l’ amour. Je vois également à quel point je résiste à l expérience de l’ amour , quand il me semble plus important de retenir un grief que de m’en défaire. Tout un monde s’est bâti sur la peur. le système de la peur ne sera pas démantelé en une fraction de seconde. nous pouvons travailler sur nous mêmes à chaque instant de notre vie. Le monde se guérit par des pensées d ‘amour, une pensée à la fois. Mère Téresa dit qu’il n’existait pas de grandes actions, juste des petites actions accomplies avec un grand amour. (..) Ce n’est pas l’amour que nous n’avons pas reçu dans le passé qui nous handicape, mais bien l’amour que nous ne donnons pas dans le présent« . 

Marianne Williamson

Un retour à l’amour

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L’amour, nous l’avons tous en nous dès la naissance. La peur nous l’apprenons.

L’amour, nous l’avons tous en nous dès la naissance. La peur nous l’apprenons. Le voyage spirituel consiste à désapprendre la peur et les préjugés, et à accepter le retour de l’amour dans nos cœurs. L’amour est l’essence de la réalité et notre mission sur terre. En être pleinement conscient, et faire l’expérience de l’amour en nous et avec les autres est le sens de la vie. Ce sens ne se trouve pas dans les choses, ce sens se trouve en nous.

Marianne Williamson

Un retour à l’amour

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Mais moi j’avais fini de crever, je commençais à vivre.

« On se parlait peu, on n’avait pas à se rassurer.

J’étais avec elle tout le temps même quand je la quittais.

Je me demandais comment j’avais pu vivre avant si longtemps sans la connaître, vivre dans l’ignorance.

Dès que je la quittais elle grandissait à vue d’œil.
Je marchais dans la rue et je souriais à tout le monde, tellement je la voyais partout.
Je sais bien que tout le monde crève d’amour car c’est ce qui manque le plus, mais moi j’avais fini de crever et je commençais à vivre. »

Romain Gary

in L’angoisse du Roi Salomon

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Je ne sais pas si….

« Je ne sais pas si tu es en moi ou si je suis en toi, ou si tu m’appartiens. Une chose est sûre, je ne veux pas te posséder. Je pense que nous sommes tous les deux à l’intérieur d’un autre être que nous avons créé et qui s’appelle nous. »
Robert James Waller –
Sur la Route de Madison

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Essayons!

C’est impossible, dit la fierté
C’est risqué, dit l’expérience
C’est sans issue, dit la raison
Essayons, murmure le cœur.

William Arthur Ward

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