Un peut changer le deux!

bouge ton couple

Et quand l’autre ne veut pas bouger?… Cette  question m’est souvent adressée.

Elle me touche profondément parce qu’elle est posée de l’endroit d’une vraie douleur.
L’un des deux, souvent sur un chemin de développement personnel se sent « porter » la transformation dans le couple, avec toute la peur de perdre le lien, les croyances que rien n’avancera si l’autre ne fait pas de même,  et le sentiment d’injustice d’être le seul à….
Cette insécurité peut nous faire devenir assez agressif dans le lien , dans notre insistance, et nous faire oublier la liberté de nos différences…
(lire « nos comportements déroutants »)

Cette porte du changement ne s’ouvre que de l’intérieur, c’est un appel intime, nul ne peut la forcer, juste la suggérer. Inviter …
Respirez!
Vous faites un travail magnifique, vous êtes en chemin vers vous-même: lorsque l’un change, la relation change! Ayez confiance.
Un peut et va transformer le Deux parce que c’est bien la Relation qui donne naissance à deux Individus (et non deux individus qui donnent naissance à la relation), tout ce que nous mettons dans la relation (ou pas) nous façonne, chacun.
Rayonnez de votre chemin intérieur, vous éclabousserez la relation de votre nouvelle lumière.

Et l’autre en commençant à danser cette nouvelle danse avec vous se transformera…en douceur…pour se retrouver, pour retrouver toutes ses capacités au lien.

L’amour nous ramène doucement à nous même quand nous suivons son flow .
Il est plus fertile d’embarquer l’autre dans le cadeau joyeux de nos transformations profondes qu’en habitant le langage du reproche et de l’insuffisance.
Parfois nous portons plus tel ou tel aspect du couple, c’est vrai. Cela peut devenir une souffrance si nous braquons la caméra là, sans regarder tout ce que l’autre porte aussi, différemment, à sa façon. Je te porte, tu me portes, on se porte…
Sortir de la lutte de pouvoir c’est arrêter de compter et célébrer tout ce qu’on se porte et comme c’est bon.

Bon de se sentir porteur, bon de se sentir porté. Et selon les mouvements de vie , et selon les moments de vie, les équilibres changent.

C’est pour cela que le Deux est merveilleux: il est beaucoup plus que la somme des parties. (voir Éloge du couple)

Alors on le bouge ce couple?

(ici tu vas pouvoir découvrir un parcours pour celles et ceux d’entre-vous qui veulent être guidés dans cette aventure)

Honorez les aspects du couple que votre partenaire porte et honorez vous de porter cette partie de la transformation.

Moi je vous honore.

Bravo!

On va le changer ce monde.

A nos amours!

Florentine d’Aulnois-Wang

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Couple et (re)confinement. Pensez à …

Nouveau défi ! Nous voilà confinés à nouveau…

Les jours raccourcissent et l’année est (vraiment) compliquée…

Je sais combien nos intimes (partenaire, enfants) sont les premiers à faire les frais de notre stress quand il monte alors plus que jamais je m’occupe de mon état intérieur. Je ne voudrais pas polluer ni mes enfants, ni mon mari avec ce niveau de stress élevé…

Je me sens en tension (peur, colère, sentiment d’impuissance, désespoir du monde…)

 

Alors plus que jamais j’essaye de:

– me relier au positif, au beau, à mon coeur

– méditer

– respirer

– manger le plus sainement possible (et oui! la nourriture influence notre état d’être autant que nos défenses immunitaires, notre libido et tellement d’autres choses…)

– bouger, m’aérer

– créer, écrire

– aider, soutenir, me tourner vers les autres (vers vous par exemple)

– écouter de la (grande) musique …

Je sais combien nous avons tous et chacun à transformer nos réponses neuro-émotionnelles pas à pas pour devenir de meilleures versions de nous-même et je sais aussi combien ce sont de micro-moments d’amour additionnés les uns aux autres qui tissent notre relation amoureuse, qui nous gardent en amour, qui nous font et refont tomber amoureux.

Je sais que plus que jamais nous devons nous occuper de l’Espace de notre Couple. Ne serait-ce que pour nos enfants. C’est un cadeau de leur offrir un foyer paisible et harmonieux quand c’est si difficile au dehors…

A ceux d’entre-vous qui sont déjà dans le programme des « Morning Routines du Love », c’est le moment de pratiquer !

A ceux qui sont dans le programme Relovez-vous ! c’est le moment plus que jamais de mettre en oeuvre !

A ceux qui ne sont ni dans l’un ni dans l’autre j’ai décidé de vous offrir ces programmes à moitié prix (code CONFINEMENT50 ) pendant le confinement parce que c’est le moment de mettre en place des routines qui vont faire la différence !

Parce que ce défi du confinement peut vous rapprocher, peut vous réparer, peut vous consolider, vous renouveler, vous remettre en Vie et que j’ai des outils pour vous #IntelligenceAoureuse

On va le changer ce monde !

Prends soin de toi, prends soin de vous.

A nos amours!

Florentine

 

Si tu veux t’abonner à la lettre de l’Intelligence Amoureuse ici, tu pourras recevoir chaque dimanche une ressource pour tes relations…

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Est-ce l’homme de ma vie? Est-ce la femme de ma vie?

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Au-delà de mélanger nos jours et nos nuits, au-delà de la fête des corps et des cœurs, allons-nous mélanger nos destins ? Allons-nous mélanger nos familles ? Allons-nous mélanger nos chromosomes ? Allons-nous continuer en couple ?
Au début de la relation comme dans des moments de doute la question se pose aux amants: Est-ce le bon ? Est-ce la bonne ?
Nous explorons nos goûts respectifs, nos mondes affectifs, nous explorons la planète sexe, envisageons des projets…
Il est un domaine à vraiment explorer:
La base fondamentale pour le couple est votre capacité, la vôtre et celle de votre partenaire, à regarder vos ombres et danser avec elles… Vos ombres propres, vos ombres à chacun et celles qui naîtront dans la relation elle-même. Parce qu’inévitablement vous aurez à les accueillir dans les différentes saisons du couple…
La question est de savoir à quel point vous vous engagez à embrasser les mouvements sous-marins de la relation. A quel point vous et votre partenaire êtes-vous prêts à mettre au travail ce qui va s’accueillir dans le couple pour le meilleur et pour le pire?

« Tant que nous n’avons pas vu le côté sombre d’une personne nous ne savons pas vraiment qui elle est. Tant que nous ne pardonnons pas le côté sombre de cette personne, nous ne savons pas vraiment ce qu’est l’amour. »   Marianne Williamson

Alors vérifiez : Etes-vous juste heureux de cette relation fraîche et joyeuse ou êtes-vous prêts à plonger dans les profondeurs et vous donner la main quand les orages arriveront…? Parce qu’ils arriveront.
Pendant la phase romantique très peu de couples se posent cette question, ces challenges de la relation semblent si loin, tellement irréels ! Et pourtant cette question est fondamentale.
Trop de couples se retrouvent sous le choc d’avoir perdu leur « grand amour », sans comprendre qu’il est indispensable de se mettre au travail (thérapeutique) quand l’orage gronde…Nous avons tous à nous mettre en route vers nous-même, individuellement et en couple.
Le meilleur thérapeute au monde habite notre relation de couple, c’est notre plus belle et plus fertile école, et aussi la plus complexe (cliquer ici).
Certains d’entre nous vont retrousser leurs manches et faire la démarche, s’accrocher au lien et grandir, d’autres s’envoleront sitôt les premières averses (et seront revisités par leurs ombres dans leurs prochaines relations…)
Rien n’est bien ou mal, mais il y a de grandes douleurs à n’être pas sur la même intention…Alors vérifiez.
Sentez quel est votre engagement à cet endroit-là et quel est l’engagement de votre partenaire, c’est fondamental !
Le couple est une aventure merveilleuse qui demande beaucoup de travail; le grand amour ne se trouve pas, il se construit!

Et le jeu en vaut la chandelle!

                                                                                                                                             Florentine d’Aulnois Wang

in « les clés de l’Intelligence Amoureuse » chez Larousse 

 

crédit photo Allan Grant

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La thérapie individuelle est elle une menace pour le couple?

therapie individuelle

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Aujourd’hui, la proposition (voire l’injonction) est « d’aller bien ». Jamais nous n’avons eu une telle diversité d’approches pour y parvenir. Des approches les plus scientifiques aux plus spirituelles, voire ésotériques, nous nous devons d’aller bien ! C’est une belle intention première, un cadeau de vie, un chemin exaltant !

Prenons garde cependant : nous sommes avant tout reliés à un environnement humain. Un des premiers dommages collatéraux du développement personnel est le couple. Mis à part certaines visions en psychothérapie, il est facile pour le thérapeute de faire alliance avec son client en lui proposant de se poser « les bonnes questions » sur son couple lorsque celui-ci parle de ses problèmes conjugaux, sous-entendant que le couple est l’obstacle à l’épanouissement personnel.

Avec les meilleures intentions du monde!

Les courants comme la psychanalyse et autres approches centrées sur l’individu ont auguré une ère du paradigme individuel. Après la révolution industrielle, le xxe siècle s’est structuré autour de cette vision. C’était nécessaire pour rompre avec un paradigme auparavant très collectif, dans lequel l’individu avait plutôt du mal à émerger par rapport à la communauté… Nous nous sommes alors retrouvés dans ce paradigme individuel : l’individu et son épanouissement sont devenus le centre des préoccupations (notamment en thérapie), la liberté individuelle est devenue primordiale. Et le mouvement a poussé loin le développement personnel, oubliant parfois de considérer le lien.

Le danger d’un monde dans lequel l’individu seul existe est qu’il crée des gens qui perdent le sens de leur impact sur les autres, le partenaire comme la communauté ou l’environnement. Combien de couples ont-ils été sacrifiés sur l’autel de l’épanouissement individuel, de la thérapie personnelle ? C’est une vraie question… polémique, s’il en est !

Le monde est peuplé désormais de personnes qui savent parfaitement identifier leur besoin, leurs blessures, s’occuper de leur bien-être, et qui se sentent libres et heureuses jusqu’à ce qu’un autre les confrontent dans la relation. Le travers du développement personnel est d’avoir façonné une armada de personnes magnifiques qui se sont glissées dans un rapport client-fournisseur dans la relation: « je connais mes besoins, mes blessures et si tu es un bon partenaire tu  dois me donner ceci ou cela » … et ils ne sont plus relationnel. Et ils souffrent de et dans leurs relations…

Il est temps de trouver des moyens qui permettent aux individus d’émerger sans sacrifier l’importance de la connexion et de la communauté. Le couple est un laboratoire privilégié pour y parvenir.

Je vous propose d’embrasser  un paradigme relationnel. Grâce à la recherche en neurosciences et en psychologie, des spécialistes du cerveau ou de la relation comme Harville Hendrix, Dan Siegel et bien d’autres nous montrent à quel point notre devenir dépend des relations que nous entretenons les uns avec les autres.

Nous nous créons dans le lien, par le lien et pour être en lien, et c’est dans le lien que nous grandissons et que nous nous réparons. Et plus encore dans le lien amoureux.

Et c’est ce lien qui va nous challenger le plus intensément. Le thérapeute qui s’immisce dans cette relation, si il ne tient pas la vision de la mission du couple, va enlever de la sécurité dans l’Espace du Couple et fragiliser celui-ci.

Beaucoup de thérapeutes font un vrai bon boulot,  leur regard extérieur  et leur soutien est parfois salvateur pour quitter une relation avec une personne toxique (qui n’est pas à confondre avec une relation toxique; nous sommes tous susceptibles de co-créer des danses relationnelles toxiques dans nos relations, mettre de la conscience et du discernement est nécessaire car non la terre n’est pas peuplée de pervers narcissiques! )

Alors lorsque vous choisissez votre thérapeute, prenez soin de vérifier sa vision et ses compétences, parce que cette personne sera un appui, un guide, une influence forte dans votre vie.

 

Florentine d’Aulnois Wang in « les clés de l’Intelligence Amoureuse »

Si vous voulez en savoir plus c’est ici:

formation de thérapeutes: tenir l’Espace du Couple dans la thérapie individuelle.

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La Jalousie: Amie ou Ennemie du couple?

jalousie couple

[vc_row][vc_column][vc_column_text]La jalousie est de la famille des émotions de l’ordre de la peur, la peur de perdre : peur de perdre l’autre. Cette peur de perdre fait souvent partie du « package » de l’attachement, elle est naturelle à dose homéopathique et aussi elle peut devenir un vrai poison (mortel parfois…).

Dans la plupart des relations amoureuses (et parfois même amicales ou familiales) cette émotion s’invite, plus ou moins fort, plus ou moins refoulée, plus ou moins vivifiante ou mortifère…Certains se servent de sa morsure pour raviver la flamme, mettre du piment au sein du couple… C’est une émotion qui peut mettre beaucoup de vie.

L’émotion de la jalousie, comme chacune de nos émotions, est une boussole.

Elle nous enseigne sur deux registres, écoutons ses voix :

Elle nous dit « je tiens à toi », « tu comptes », « tu es précieux(se) pour moi », elle dit notre attachement.

Et aussi elle nous dit « je n’arrive pas à croire que j’ai assez de valeur pour garder ton amour», « j’ai peur de ne pas être assez », « quand je me compare je me sens perdant(e), moins bien que d’autres ».

Il nous est possible de prendre les cadeaux de ces messages et donner une voix authentique et vulnérable à cette émotion. Et aussi de dire notre attachement, dire à l’autre le précieux de sa présence dans notre vie, le sentir, s’en réjouir….

Et aussi nous pencher, rencontrer, accueillir cette partie de nous qui n’a pas eu la chance, dans notre voyage de l’enfance, d’ancrer le sens de notre valeur. Ce « tu es unique, spécial, magnifique », « tu es aimable (au sens premier du terme) » n’a pas pu s’imprimer. . Il est possible de nous mettre en route pour restaurer notre estime de nous.

Nous sommes comme un empilement de petites « poupées russes » depuis notre naissance. A chaque événement, chaque moment, chaque vécu depuis tout petit, une nouvelle poupée russe vient coiffer les précédentes avec ses sensations, ses croyances, ses émotions, ses possibilités de réagir et de créer… Dans la jalousie une des poupées russes qui s’active le plus à l’intérieur de nous est celle du moment où nous avons compris, senti, vécu que nous n’étions pas le seul et unique au monde objet d’amour et d’attention de notre maman… qu’elle partageait tout ceci avec d’autres (un frère ou une sœur, son amoureux, une passion, elle-même (dans ses ressources ou dans sa dépression)… Et parfois ce moment est la source d’une grande blessure, une profonde psycatrice…

Alors nous réagissons avec les ressources d’un tout petit (blâmer, piquer une crise, pleurer, avoir envie de taper…). Nous avons des réactions de l’âge du tout petit que nous étions au moment de cette prise de conscience que nous n’étions pas ce seul et unique objet d’amour et d’attention. Et dans un corps d’adulte ces réactions sont à tout le moins a-relationnelles, et au pire dangereuses !

Nous avons pu dessiner dans notre paysage intérieur une croyance que nous ne sommes pas assez –intéressant – ou beau – ou gentil – ou intelligent – ou etc…. Et allons dépenser beaucoup d’énergie à lutter contre cette croyance, et nous sentir menacé quand nous voyons (ou imaginons) un ou une potentiel(le) rival. En bref, nous vivons un enfer intérieur de « je ne suis pas assez ».

Cette poupée russe va pouvoir se réveiller dans la relation amoureuse et nous agir dans cette tentative inconsciente de nous sentir ENFIN unique objet d’amour de l’autre. TOTALEMENT CONTRE-PRODUCTIF !

Cet aiguillon de la jalousie nous met en énergie et peut apporter des cadeaux de désir, de vitalité, d’attentions, mais lorsqu’il franchit un certain seuil d’intensité il va nous rendre au mieux désagréable, au pire infréquentable. .

Nous devons apprendre que nos émotions à l’occasion de l’autre ne nous donnent aucun droit sur l’autre.

Il nous faut apprendre à  éliminer cette sensation qui dérange à l’intérieur de soi et non pas à l’extérieur de soi. La seule prise constructive est un voyage authentique et courageux à l’intérieur de soi pour prendre soin de cette poupée russe blessée qui nous prend en otage. Sinon nous devenons non seulement dangereux pour la relation mais aussi pour les autres ! C’est un puits sans fond.

Le jaloux doit prendre la responsabilité de cette sensation qui n’a rien à voir avec l’autre. C’est LE pas salvateur, la seule porte ouverte à la transformation va être de restaurer le monde en vous (plutôt que chercher à changer l’autre).

Rien ne sert de mettre votre énergie à contrôler l’autre, le manipuler ou le pister, ces stratégies sont nulles et non-avenues et tueront votre relation à petit-feu.

Jaloux: ne vous fiez à aucune « preuve » que votre cerveau jaloux concocterait, c’est une impasse qui vous rendra infréquentable ou dangereux.

Occupez-vous de déployer vos talents, vous y gagnerez non seulement le sens de votre valeur à vos yeux mais aussi beaucoup de joie, de vitalité et de « sexyness » ! Concentrez plutôt votre énergie à faire rayonner la merveille que vous êtes.

Nul besoin pour le partenaire de justifier ou expliquer quoi que ce soit, la jalousie fera feu de tout bois pour alimenter ce petit ogre intérieur inconscient… Ne vous laissez pas avaler par la culpabilité, elle atténuerait votre vitalité et la relation pourrait devenir un pacte perdant/perdant. Ces palabres épuisantes et désespérantes ne feront qu’user la relation.

Si vous vivez avec un partenaire jaloux, tenez dans votre cœur une partie très vulnérable de cette personne qui n’a pas eu les ressources pour garder un bon sens de soi dans l’enfance. Mettez le focus sur ce que vous aimez chez l’autre, ce qui vous fait l’aimer, aidez-l’autre à retrouver l’amour de soi. Parlez-lui de votre amour. Vous pouvez être un vrai soutien dans ce projet de guérison intérieure. Et il est à parier que de donner cela à l’autre vous fasse grandir aussi. Cette personne a cru (et croit probablement encore au fond ) qu’elle ne méritait pas d’être aimée et elle a PEUR.

Ce peut-être un vrai chemin gagnant/gagnant pour le couple d’inviter de la conscience, de la vulnérabilité, de l’écoute profonde et de l’authenticité dans votre relation.

 

Florentine d’Aulnois Wang

Auteur de « les clés de l’Intelligence Amoureuse » chez Larousse

 

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L’Intelligence Amoureuse – Work in Progress!

La vie est incroyable! D’article en article je vous ai touchés, émus, agacés, éclairés, intéressés ou indifférés, passionnés, et j’en passe. Par une belle journée de l’été 2017, une éditrice emballée par mes propos m’a proposé de me publier! Nouveau challenge, nouveau canal pour ma passion, nouvelle façon de me sentir EN VIE! Et c’est parti pour « Les clés de l’Intelligence Amoureuse » – 13 rituels pour prendre soin de votre couple- à paraître chez Larousse le 6 juin!

Après tant d’années à être au contact des couples je ne peux même pas dire que j’en comprends tout le mystère, et c’est très bien ainsi, ce qui se passe dans l’espace sacré de l’amour est bien plus grand que nous. Cependant j’ai bien des choses à vous transmettre …

Mon intention tout au long de ce travail d’écriture a été de vous aider à comprendre le sens de ce que vous vivez dans votre couple, de  transformer votre vision des conflits et vous aider à en récolter les cadeaux de croissance, j’ai cette intention de rallumer l’espoir pour certains et vous aider à reconnecter à la joie d’être ensemble, je veux endiguer le cauchemar qui s’invite parfois et précipite nos couples dans la rupture. Le couple est la grande aventure initiatique de nos vies! Invitons-y plus de Joie, de conscience et de douceur.

Nous sommes tous appelés par l’amour ; tôt ou tard nous plongeons, mûs par l’intuition implacable des trésors de cette aventure irrésistible. Et nous voilà couple. Cette aventure est délicieuse et ardue…

Le propos est de vous guider pour faire de votre couple ce laboratoire de croissance que vous avez pressenti qu’il est. Personne ne se lance dans cette aventure folle qu’est l’amour sans l’intuition magnifique de ce potentiel : nous rendre à notre entièreté ; nous rendre vivants !

Cette proposition est assortie de pratique, d’exercices et de prises de conscience qui vont vous aider à faire évoluer votre couple vers une relation vivante et sereine, pour sortir de la crise et trouver de la vitalité ensemble. Pour développer une vraie Intelligence Amoureuse; avec ces 13 principes et ces 13 rituels vous aurez de quoi transformer votre relation.

Cette vision du couple, ces principes et ces rituels sont étayés aussi bien par ma longue pratique clinique que par les transmissions de la méthode relationnelle Imago, de la psychologie positive et de l’apport des neurosciences.

Pour commander en avant première cliquez ici ♥ ou précipitez vous chez votre libraire préféré qui vous le commandera avec amour dans toute la francophonie.

Vous n’avez plus qu’à vous armer de patience 😉

De toute ma Joie!

Florentine d’Aulnois-Wang

 

 

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Je me souviens de ces deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie.

amour de ma vie

De retour d’un séminaire de quelques jours sur l’amour et la sexualité dans le couple, je réalise que je n’ai pas du faire l’amour plus de deux ou trois fois dans ma vie.
C’est à la fois un choc et un soulagement.
Un choc, car l’image de moi-même comme un homme aimant est écornée dans la réalisation que la quasi-totalité des rapports sexuels que j’ai eus n’étaient rien d’autre que de la masturbation à deux. Certes il y avait la douceur, la tendresse, le respect, la volonté d’union, et je pensais qu’il suffisait de cela pour que l’acte sexuel soit un acte d’amour. Je comprends aujourd’hui que si ces éléments sont nécessaires, ils ne sont pas suffisants. La moindre recherche d’excitation, la moindre recherche de plaisir, la moindre recherche d’orgasme, la moindre attente de libération de tensions physiques ou psychologiques, la moindre volonté de donner du plaisir, et s’immisce dans l’acte charnel des éléments qui vont générer une sourde animosité, une sensation d’épuisement, une forme de dépression, une dépendance, un sentiment de manque, l’impression de ne pas être aimé assez, de ne pas être aimé totalement, de ne pas être aimé correctement.
C’est un choc, et c’est également un soulagement. C’est comme si les pièces d’un puzzle se mettaient en place. Ce qui n’était qu’impressions vagues, qu’intuitions impossibles à formuler, devient clair. Je comprends consciemment ce que quelque chose en moi avait pressenti. Je comprends pourquoi l’amertume, la déception, la frustration, l’envie d’union qui s’émousse avec le temps; je comprends pourquoi et comment la sexualité, au lieu de rapprocher les amants, ne fait que les éloigner l’un de l’autre. Je comprends aussi comment les tentatives de transcender la sexualité, que ce soit par la chasteté ou par les techniques de sexualité sacrée, ne font qu’alimenter davantage la confusion.
Et je ressens une immense gratitude pour les deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie. Sans l’empreinte de ces moments merveilleux, sans leur altitude, je n’aurais jamais pris la mesure de la médiocrité des autres fois, je me serais raconté que si, c’était bien, j’aurais nié la sourde présence de la souffrance. Il semble tellement légitime et naturel d’attendre que l’union sexuelle comble un vide, relâche une tension, soit source de plaisir. Il est si facile de confondre le plaisir avec l’amour, si facile de confondre le plaisir avec la joie, la sécurité avec la liberté.
Et pourtant, n’avons-nous pas tous fait cette expérience troublante de vivre avec un ami, avec une amie, des instants d’unité, des instants d’intimité tels que nous n’en n’avons peut-être jamais connu avec notre mari, notre femme, notre amant, notre maîtresse? Ces instants magiques où toute distance est abolie, où la joie est à la fois intense et profondément paisible, où nous nous sentons totalement avec l’autre et en même temps si profondément en nous-mêmes. Ces instants qui nous laissent libres, complets, où quand chacun part de son côté, il n’y a ni manque ni éloignement; rassasiés, satisfaits, entiers, reliés. Nous ne nous sommes pas touché, pas effleuré, et pourtant…
Dans mon expérience, ce qui a induit ces instants d’intimité, de reliance en soi avec l’autre, ça a été d’être totalement nus l’un avec l’autre. Pas la nudité des corps, pas le retrait des vêtements, la nudité des âmes, le retrait des armures. Nus l’un avec l’autre, partageant ouvertement ses joies et ses peines, ses attentes, ses déceptions, son coeur brisé, ses sentiments, ses sensations, ses pensées, ses interprétations, chacun laissant l’autre lire en soi comme dans un livre ouvert, sans étalage, sans pudeur, dans la simplicité. C’était à l’occasion d’une thérapie de groupe, d’un séminaire de libération émotionnelle, c’était en faisant le Travail. C’était un ami venant vers moi le coeur brisé, désespéré, toutes protections abattues. C’était l’humain, nu.
Je me souviens de ces deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie. Je me souviens de l’intense souffrance de deux êtres qui ne parvenaient plus à se relier, de longues heures de partage de ce que chacun vivait, de cette volonté de retrouver l’amour, de ce désespoir de ne pas y parvenir. Des heures et des heures de partage, une nuit qui semblait n’en plus finir à ôter couche par couche ce que chacun utilisait pour se dissimuler. Et enfin, un moment magique de retrouvailles, chacun parvenant à retrouver le chemin de l’amour en soi, les corps s’unissant alors dans la plénitude de l’amour retrouvé. Un acte charnel qu’un témoin extérieur aurait pu croire fade, deux corps quasi-immobiles, deux regards plongés l’un dans l’autre, deux êtres baignant dans une même présence, silencieux, recueillis, dans un instant interminable, suspendus hors du temps, libres du passé, libres du futur, dépossédés de tout désir, de tout besoin, de toute attente. Pas de gymnastique, pas de sport en chambre, pas de cris, pas d’orgasme génital, pas de technique tantrique, pas de chakra, pas d’histoire d’union cosmique, juste l’un dans l’autre, recueillis comme on peut l’être quand on entre dans un temple, dans une église, parcourus de vagues d’amour, tétanisés par l’intensité de cet amour.
C’était il y a si longtemps, et c’est si présent.

D. Havé

(témoignage magnifique publié ici avec son autorisation chaleureuse)

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Ce sera une chevauchée sauvage…

Chaque fois que j’entends un homme dire, “Elle est trop, trop sauvage, trop difficile à comprendre, trop compliquée, trop difficile à maîtriser, trop émotionnelle, trop dogmatique, ou folle”, j’entends en fait “J’aurais brûlé son cul sur les bûchers de Salem. Elle est trop connectée à la Déesse. Je ne pourrai pas la dompter. Je ne la comprendrai pas. Je ne pourrai pas la garder. Elle n’aura pas besoin de moi. Elle est trop puissante et n’aimera pas les parties blessées de mon être”

Au contraire, elle verra les parties de toi qui t’effraient et les aimera malgré tout. Une femme libérée t’aimera sans avoir jamais besoin de te changer. Elle se connectera à toi à un niveau primaire, aura besoin de ton corps quand elle se laissera consumer par son propre feu intérieur. Sa passion te fera capituler alors même que tu la verras bouleverser tout ton monde. En tant qu’amante, elle ne fera pas seulement l’amour à ton corps et à ton cœur, mais aussi à ton âme. Tu te demanderas comment c’était de vivre avant de la rencontrer. Elle t’irritera, et si tu réponds, ça sera encore pire. Quand vous vous réconcilierez, tu réaliseras à quel point tu te sentais mourir en imaginant la vie sans elle, mais elle t’a enseigné ta force et comment ta vulnérabilité te rend courageux.
Elle t’a fait comprendre que tu peux survivre à tout, même à la perdre, car elle t’a appris à croire en toi-même. Elle exigera encore plus de toi, et tu seras heureux qu’elle ait su que tu avais cela en toi depuis toujours. Elle t’aimera violemment et t’enseignera de la même façon. De même, elle te nourrira et t’atteindra à un point qui te rendra inconfortable. Elle aimera le petit garçon craintif en toi, celui dont tu redoutes l’existence, et en le reconnaissant elle te fera sentir que ton vieux toi est mort, celui qui vivait dans le mensonge. La partie de toi qui ne se trouve pas assez bien émergera pour guérir, et elle verra à travers ta façade. Elle appuiera sur les boutons et te fera rentrer encore plus en toi-même. Elle te fera te poser des questions, te fera grandir et apprendre bien plus que tu ne le pensais possible.
Elle te mettra au défi et ne sera jamais ennuyeuse. Elle t’excitera et t’exaspérera avec son audace qui la fait être complètement elle-même, et pas seulement des bouts d’elle-même. Elle aura beaucoup de sentiments et tu ne sauras pas quoi faire, mais pas une seule fois tu n’oseras penser à la quitter car tu es étranger à la tragédie. Ses larmes t’effraieront et tu voudras la réparer, réparer ses problèmes, réparer le monde pour elle. Elle te rassurera en t’expliquant que c’est un moyen de s’exprimer et que cela n’est pas un signe de faiblesse, que tu peux pleurer quand tu es en colère, content, triste, ou sans raison du tout. Que les larmes sont comme un élixir pour l’âme, un catalyseur du lâcher prise, un signe de changement d’énergie.
Ce sera une chevauchée sauvage, une aventure qui te mènera au bord de toi-même. Avec cette relation, tu voudras assurer ton amour pour toujours, mais tu sauras que tu ne peux pas posséder une femme libérée, tu ne peux que l’aimer. Aime une sauvage. Laisse la t’ensorceler, t’enivrer, te stupéfier, te séduire, t’hypnotiser, t’enchanter et laisse la te libérer.
– Jenny Perry – La Femme sauvage
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Se déconnecter dans le lien…Une double peine !

Quand le brouillard commence à envahir l’Espace de notre relation, que l’ambiance se tend, notre peur de perdre le lien nous envoie dans des réactions bien curieuses…
Si nos réactivités sont activées, Brutus se met en route (Brutus c’est le petit surnom de notre cerveau archaïque, celui qui nous fait prendre à l’occasion notre amoureux(se) pour un ennemi. Souvenez-vous (cliquer ici pour retrouver l’explication)!).
Nos 50 nuances de Brutus peuvent aller de hausser le ton, crier, hurler à une forme de violence physique directe  (parfois fatale malheureusement), en passant par tout un éventail de réactions comme claquer la porte, taper dans un mur, joyeusement envoyer valser une assiette ou élaborer la pire critique pour notre partenaire, celle qui fait mouche, celle qui met à terre psychologiquement… Nos mécanismes de survie nous mettent en mode « fight for life » alors nous attaquons.
Pas joli joli, mais surtout très très délétère pour le lien, pour la sécurité, pour la confiance, pour l’amour, pour les êtres.
Heureusement Brutus s’éduque et il existe de multiples chemin pour entraîner notre cerveau à contenir sa partie archaïque.(voir Brutus)
D’autres embûches nous attendent…
Quand une de nos poupée russe est touchée par la relation, quand un de nos petits Moi revit une sensation du passé, c’est à dire lorsque que mon partenaire me propose dans le lien quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un de mes vécu d’enfant douloureux , je vais m’empresser d’aller enfiler mon armure, mon costume de défense, les protections que j’ai mises en place quand j’étais petit… Et la palette est infinie! Et c’est parti:
Certains boudent, se coupent, partent. Chez d’autres c’est l’ange de l’oubli qui passe et les souvenirs disparaissent. Certains partent en fou rire, ou en cynisme. Chez celui là la parade c’est la surexcitation, chez  celle-ci le torrent de larme. Pour celle-ci un désir sexuel fulgurant, pour celui-là le besoin de téléphoner à sa mère (ou inversement), pour un autre encore le mutisme, celle-là disparaît derrière le mur de son regard, cette autre se tourne vers une tablette de chocolat.Lui là-bas court voir des amis, cet autre court chez une maîtresse. Elle se tourne vers ses enfants, lui se réfugie dans son travail, celle là se plonge dans des livres ou sa série préférée, celui-là boit un petit verre…(relire Les Fuites de la Relation) 
Je continue? il y a aussi le flot de critiques, le « tu es comme ta mère », les insultes qui pleuvent, les soupirs, les menaces de séparation, la comparaison avec d’autres qui seraient beaucoup mieux, la jalousie, tous ces comportements déroutants qui sont un appel à l’aide et qui pourtant accroissent l’insécurité et la distance…(lire ici)
Un des points partagé à toutes nos défenses, le plus petit dénominateur commun de nos parades de survie est ce que j’appellerais la « face de limace ». La face de limace est une capacité que nous avons tous à mettre un masque froid, ou menaçant, un masque sur notre visage qui dit « je ne suis plus là » « je suis blessé(e) »,  » je suis fâché(e) ». Une bonne bouille bien fermée, voire hostile, qui cache notre détresse. Il est tellement difficile de montrer notre vulnérabilité! Plutôt que de dire le ténu de notre chagrin, la dentelle filée de nos constructions affectives, nous montons un mur. Et derrière ce mur c’est la double peine (peine au sens de punition et aussi au sens de chagrin):
La peine pour notre partenaire : Nous privons l’autre de nous, de notre chaleur, de notre beauté, de nos qualités, notre présence aimante, notre partenariat. Tu avais un partenaire, un amoureux? et bien toc! Regarde-bien mon visage.Maintenant tu as un problème à gérer! Regarde ce que tu fais de moi! Punition!
Et peut-être le pire: La peine pour moi! Derrière ce masque je me fige. Je ne suis plus en contact avec ma chaleur, ma joie, mes talents…Je ne vais pas mettre de la musique ou faire un plat délicieux ou chanter dans la maison alors que tu dois voir sur mon visage combien ça ne vas pas ce que tu as dit ou fait! Je finis par y croire: en imprimant ce masque de douleur et de fermeture mon cerveau commence à vraiment me croire, alors je me sens malheureux(se) et fermé (e).
La double peine c’est que non seulement je ne suis plus en lien avec toi, mais peut-être pire; je ne suis plus en lien avec moi!
Certains couples arrivent avec ce désespoir: je ne te reconnais plus, je ne me reconnais plus! Que sommes nous devenus!
Deux êtres magnifiques et amoureux se sont métamorphosés en deux armures en lutte, deux faces de limace. Quelle douleur! (et quelle fatigue, quelle solitude et …quel gâchis!) Chacun est loin de soi et loin de l’autre…
Devenons INTENTIONNELS ET CONSCIENT dans notre relation! Fondons les masques, osons nous rencontrer dans nos vulnérabilités, dans notre tendre, notre sensible, notre humain!
Il s’agit de passer de « tu as vraiment un problème » à « comment est-ce que je peux t’aider avec ça? »
Il s’agit de passer du jugement  à la curiosité.
Il s’agit de passer de « tu es affreux de me faire mal comme ça » à « quand tu fais ça, ça me met en réaction d’une façon tellement douloureuse, j’ai besoin que tu m’aides à comprendre ce qui m’arrive ».
Restons PARTENAIRES!     Pour le meilleur et pour le pire.   C’est possible!    C’est même merveilleux.

Parce que c’est la qu’est la croissance, c’est là qu’est la mission du couple.

Florentine d’Aulnois-Wang

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En amour, nos peaux sont plus intelligentes que nos mots …

Nous traversons parfois des moments tendus, l’ambiance est lourde; chez certains gorgée d’étincelles, chez d’autres empesée de silences chargés. Nous nous sentons déconnectés, à des kilomètres l’un de l’autre… Le passage est douloureux, plus où moins selon nos seuils de tolérance (et selon la teneur de nos blessures d’enfance).
Brutus se taille la part du lion, notre réactivité est aux commandes et nous pensons naïvement qu’elle nous protège de notre « affreux » partenaire (qui a du faire bien des choses de travers, sinon nous n’en serions pas là 😉 ). Parce que lorsque l’autre appuie sur nos « boutons rouges », ces zones de nous qui demandent à grandir, nous préférons le trouver affreux et mettre sur lui le blâme plutôt que de regarder l’appel de la vie à grandir, à nous déployer plus large, à récupérer nos talents.
Avez-vous remarqué que dans ces moments là nous ne nous regardons plus (je parle de goûter son partenaire avec les yeux, d’investir le pont du regard …), et nous ne nous touchons plus, ni les mains, ni les corps, rien ?…
Quelle bêtise de nous priver de ces canaux à des moments où le besoin de connexion , de sécurité affective est si criant!
Evidemment nous allons avoir à faire un travail de nettoyage, évidemment nous devrons visiter ces endroits sensibles qui ont été touchés, évidemment il faudra passer par le langage et ne pas rater une occasion de se connaitre mieux. Sinon la fermentation de toutes ces occasions empoisonnera l’espace sacré de notre relation…
Mais l’heure n’est pas à la parole. L’heure est aux peaux.L’heure est aux respirations, l’heure est aux corps.
Devenez intentionnel et conscient dans la relation.
Prenez votre partenaire dans vos bras, en silence, au moins une minute. Sentez son odeur, si familière; sa chaleur, tellement touchante;les battements de son cœur, sa respiration,  il est vivant, sensible, il est là avec vous… Regardez-vous dans les yeux avec des yeux doux, reconnaissez-vous. Vous étiez tellement loin!  (à faire aussi quand la météo est au beau fixe, c’est du carburant pour votre relation).
Ou prenez-vous les mains, laissez-vous sentir l’autre, ne serait-ce que par ce contact.
Votre cerveau va commencer à inonder votre corps d’un cocktail d’hormones bénéfiques pour le lien, l’apaisement, le bien-être… et la santé en général! (peau, système immunitaire ….) Je publierai bientôt ici un billet spécial scientifique sur ces passionnantes hormones de l’amour.
Ne vous privez plus jamais de ce média des peaux, vos mains l’une dans l’autre échangent des milliers d’informations à votre insu et sont dans ces moments beaucoup plus constructives que vos cortex. Ne vous privez jamais de cette nourriture de l’étreinte.
Quand vous dormez, laissez toujours traîner une main, un mollet, une fesse à portée de l’autre; même en dormant, ça communique! Surtout ne faites pas chambre à part quand l’heure est à l’orage, vos passeriez à côté de belles occasions de reconnexion (sans rien forcer surtout ).
Laissez-vos corps retrouver le chemin de vos cœurs!

Florentine d’Aulnois-Wang

NB: je ne parle pas ici du baiser, ni de la sexualité, qui appartiennent à d’autres registres (tout aussi passionnants et délicieux), je réserve ces thèmes pour de futurs billets, il y a tant à dire… Aujourd’hui vous invite aux retrouvailles par le corps,par la peau, tout simplement…

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Les poupées russes

Je ne suis pas seulement la Florentine d’aujourd’hui…Quand j’ai eu 2 ans la Florentine d’1 an n’a pas disparu. Je ne suis pas morte à chaque fois que j’ai grandi. Nous sommes toutes là!

A chaque moment de ma journée j’ai une heure, un mois, un an, l’écolière de la primaire est là, l’ado lycéenne aussi, l’étudiante, et ainsi de suite; toutes les Florentines sont là. Comme des petites poupées russes de moi, infinies par leur nombre. Nous sommes des milliers chez moi!

Et quand je vous rencontre, je rencontre toutes vos poupées russes…Une infinité!  (ça fait du monde dans la pièce 😉 )

Mettons nous dans la perspective de la relation: les mots, les gestes de mon partenaires peuvent être absolument vivables dans mon présent, mais à mon insu ils peuvent partir toucher une de mes poupées russes en détresse. Et cette poupée là va faire trembler l’édifice entier…

Parce que nous mettons notre partenaire tellement proche de notre cœur, personne au monde ne nous touche comme ça.

Lucie est une jeune femme tout à fait autonome et joyeuse à l’idée que Jérôme, son mari, parte une semaine sur un congrès professionnel, et pourtant mystérieusement elle se met à fondre en larmes quand il lui annonce les dates. Lucie n’est pas folle, Lucie n’est pas faible, Lucie est sincèrement heureuse que son mari fasse ce voyage…Alors quoi?

Quand elle était enfant Lucie a du être séparée de ses parents par une hospitalisation bien longue, et à l’intérieur d’elle une petite poupée russe hurle sa peur d’être abandonnée quand Jérôme annonce son absence. Ses larmes coulent…

Cela Jérôme ne peut pas le savoir, et ça n’a rien à voir avec lui…

Jérôme, lui,  a grandi auprès d’une maman très déprimée, il se sentait sa seule joie de vivre, et lorsqu’il partait vivre sa vie d’enfant, la tristesse de sa mère lui pesait lourd… Les larmes de Lucie réveillent cette douleur chez  lui: il part vivre sa vie et elle est triste, un de ses poupées russes connait par cœur ce scénario. Alors il part faire un tour pour digérer…

Cela Lucie ne peut pas le savoir, et ça n’a rien à voir avec elle…

Mais de voir Jérôme quitter la pièce renforce sa sensation d’abandon à elle, alors les reproches fusent (c’est ce que Lucie a trouvé pour masquer sa tristesse) … et la boucle est bouclée… C’est parti pour une dispute.

Nos blessures d’enfances font pour 90% la charge émotionnelle dans ce qui se vit en conflit dans le couple, seulement 10% appartiennent vraiment à la situation. Une date de voyage, quelques larmes, d’autres que Lucie et Jérôme auraient vécu cela sereinement.

Le dialogue intentionnel Imago permet ce voyage vers nos poupées russes, la découverte et une meilleure compréhension de ce qui nous arrive (à nos yeux et pour ceux de notre partenaire), et permet de l’empathie.

Jérôme et Lucie sont vraiment touchés de découvrir cette vie souterraine, et soulagés de n’être pas la source de la détresse chez l’autre. Ils s’aiment; ils n’ont aucune envie de se blesser. Ce sont juste d’anciennes douleurs qui se sont réveillées à l’occasion de l’autre..

Le couple devient alors un espace d’accueil et de réparation de nos blessures d’enfant,un espace de restauration de nos poupées russes. Nous créons de la connexion en lieu et place de la réaction et devenons les artisans d’une guérison intérieure…

C’est la mission du couple!

Nous ne sommes pas ensemble par hasard. Nous sommes amoureux parce que nos poupées russes ont tant à se dire, et ont tant à grandir…à nous de les écouter judicieusement.

Florentine d’Aulnois – Wang

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Je ne sais pas si….

« Je ne sais pas si tu es en moi ou si je suis en toi, ou si tu m’appartiens. Une chose est sûre, je ne veux pas te posséder. Je pense que nous sommes tous les deux à l’intérieur d’un autre être que nous avons créé et qui s’appelle nous. »
Robert James Waller –
Sur la Route de Madison

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