Le consentement ce n’est pas seulement être d’accord!

consentement sexuel

Nos désirs sont désordres, et entre deux êtres il est parfois difficile de discerner…

Tu veux ou tu veux pas?

 

Dans un couple installé comme dans une fraîche rencontre, la notion de consentement est fondamentale et s’énonce clairement:

LE CONSENTEMENT CE N’EST PAS SEULEMENT ÊTRE D’ACCORD… C’EST EN AVOIR ENVIE!

Et c’est entre adultes.

C’est un oui libre, authentique et informé.

En tant qu’homme ou en tant que femme, que ce soit mon corps qui en ait envie, que ça jaillisse dedans ma peau, dedans mon sexe, que mes sens me disent que mon corps + ton corps ça va être une fête, que le moment soit beau entre-nous et que j’ai envie de nous mélanger plus .

Ou que ce soit ma tête qui me dise que l’appétit vient en mangeant, que je ne suis peut-être pas encore en contact avec mon désir mais que je sais comme ça peut-être la fête parce que parfois mon corps met du temps à sentir …

Bref: ma tête et/ou mon corps ont envie de cette rencontre sexuelle.

Et je te l’exprime en mots, en regards, en gestes, en souffle…

Ça c’est le consentement.

 

  • Le « flingue sur la tempe » psychologique,
  • la pression: « tu n’es pas normal(e) », « allez, viens, ce sera vite fini »,
  • la comparaison: « mon ex aimait ça elle/lui »,
  • le chantage: si tu veux que … alors …. » ,
  • la manœuvre en douce (retirer un préservatif, changer d’orifice sans demander)
  • le « je vais te faire la gueule toute la journée si on ne fait pas l’amour »,
  • l’usage de la force, le recours à de l’alcool ou autres substances pour obtenir un consentement,
  • l’insu du plein gré, (en plein sommeil, inconscient(e) …),
  • la victimisation, la responsabilisation de travers (tu as vu dans quel état tu me mets avec tes jambes/tes seins/ ton parfum…?) ,

ou toute autre manœuvre est de la prédation, c’est une agression, c’est du viol, même si personne ne se débat! Point.

Si c’est juste « OK, d’accord, allons-y » mais avec des pieds de plomb, que je vais « faire la planche en attendant que ça passe »  c’est que ça dit non dedans, ce n’est pas un vrai consentement, et sans le savoir vous être en train  d’abîmer la vitalité de votre union sexuelle, à long terme c’est désastreux…

Et en général ça se voit. Les gestes, la respiration, l’expression du visage, l’intonation de la voix, sans avoir de master en psychologie vous devriez repérer que l’autre n’est pas dans la fête.

Et NON c’est NON. A n’importe quel moment.

Personne n’est jamais mort de s’arrêter en plein acte parce que son partenaire montre des signes de « stop », de « je n’y suis pas et j’ai envie que cela cesse ». Aucun organe sexuel n’a jamais explosé de frustration, il n’y a vraiment aucun danger.

En couple, si vous voulez que le désir vive au long cours, si vous voulez rester vibrant pour des dizaines d’années, honorez cette limite du consentement et travaillez ensemble pour que l’Espace-Temps de vos rencontres sexuelles soit tellement bon que vous vouliez le visiter encore et encore.

Communiquez, apprenez, devenez des artistes. (et oui ça s’apprend).

Accueillez ensemble les moments de disette du désir de l’un ou deux l’autre, occupez-vous de la qualité de votre relation,  soyez partenaires, prenez les virages que vos corps demandent dans la sexualité (on ne fait pas l’amour avec la même énergie à 20 ans, à 30 ans, à 40 ans etc…et cela s’écoute pour entrer dans de nouvelles dimensions à deux, sinon on se perd…).

Ouvrez-vous un monde sexuel ensemble que vous kiffez d’habiter. (C’est la meilleure parade aux troubles du désir). Venez apprendre ! (stages, programmes en ligne, jeux etc…)

Parce que souvent les femmes finissent par regarder le plafond en attendant que ça se passe, parce que souvent les hommes se sentent seul dans leur séance de gymnastique sans rencontre profonde et que ça fait beaucoup de malheureux…

Parce que souvent la sexualité devient un désert dans les couples à force de ne pas écouter le consentement (et de ne pas rester des explorateurs de la sexualité et du désir ensemble).

Alors que c’est tellement bon et beau de vivre l’amour avec nos corps!

 

Hors du couple comprenez vraiment que le sexe est une fête quand les personnes impliquées EN ONT ENVIE. Le reste c’est du viol.

Parce qu’il n’est pas normal de rentrer dans le corps de quelqu’un sans qu’il en ait envie.

Alors je répète: le consentement n’est pas seulement être d’accord, c’est en avoir envie.

 

A nos amours!

 

Florentine d’Aulnois-Wang

Le parcours pour réveiller le désir est là: Envie d’avoir envie?

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Envie d’avoir envie Réveiller le désir dans un couple au long cours

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Femmes: Nos désirs sont désordres …

Femmes: Nos désirs sont désordres

La fluctuation du désir féminin expliquée en fonction du cycle et des hormones.

Même si nous sommes toutes uniques, je vous offre, chères femmes, chers hommes, un regard qui peut vous orienter dans ce mystère du désir féminin.

 

Il y a des jours et des lunes: voilà une boussole du désir féminin…

Imprévisibles, mystérieuses, compliquées, déconcertantes…Voilà comment vous nous percevez, chers hommes; nos fluctuations internes vous donnent bien du fil à retordre!
Ces flux et reflux émotionnels ont un réel sens; un sens biologique, hormonal et aussi symbolique. Nos saisons intérieures fondent notre être au monde et nous agissent, cela fait partie de notre richesse .
L’homme suit un rythme solaire, alors que la femme est tressée au rythme de la lune.(Le mot menstruation dérive du mot latin désignant le mois, signifiant lui-même lune. La femme et ses cycles ont inspiré la première mesure du temps: un mois.)
Voilà un petit guide à l’usage des hommes et des femmes curieux. Pour ne plus se laisser déconcerter. Pour accompagner plutôt que subir. Pour rester en lien dans les montagnes russes de nos cycles. Pour nous aimer dans nos inconnus…

Nos 4 saisons de femme-cycle:

  • L’Hiver. Période de menstruation. Le nettoyage. J1 à J7

Le taux de progestérone, chute radicalement, provoquant ainsi le décollement de la paroi utérine et déclenche le saignement, et aussi une montée d’anxiété. Le taux d’œstrogène s’effondre aussi entraînant avec lui le taux de sérotonine (l’hormone du bonheur…).
Nous voilà soudainement fatiguées, hyper réactives et en contact avec nos polarités dépressives.
L’heure est au repos, nous n’avons pas été fécondées et il y a ce deuil. Nous avons à nettoyer la place et préparer la saison suivante. C’est le moment où nous accorder un temps pour écouter les murmures intérieurs. C’est un temps de purification, ce repli sur soi permet une vision interne, une belle intuition, un renouveau. Ce n’est pas une période active.
Ne vous laissez pas impressionner chers hommes par notre propension à voir tout noir, cette descente dans nos souterrains est nécessaire… Aidez-nous à nous centrer et traverser cette vague sans vous agresser. Ce n’est pas juste de vous agresser. Cette descente est angoissante et parfois vous faites les frais de nos humeurs chaotiques.
Votre tendresse est un trésor en hiver. Notre désir et notre plaisir sexuel peuvent être intenses aussi. C’est le moment de faire l’amour avec une grande douceur, notre sensibilité est décuplée, pour le meilleur et pour le pire (et aussi la géographie interne de notre intime invite à éviter des pénétrations profondes: le col de l’utérus, plus bas dans ces journées, peut être sensible).
(Chacun et chacune d’entre-nous aura sa sensibilité propre en ce qui concerne l’amour  pendant les règles, ce sang particulier n’est pas neutre, et c’est à respecter profondément. Certaines religions ont des rites magnifiques autour de cette période. Échangez sur le sujet, c’est important! Il y a aussi beaucoup de tabous…Sachez aussi que les orgasmes nous aident beaucoup à atténuer les douleurs menstruelles.)

  • Le printemps (ou phase folliculaire). Le renouveau. J7 à J14

Nous préparons un oeuf. Nous préparons une possibilité de vie. L’oestrogène et la testostérone remontent et soutiennent notre énergie et notre désir ainsi que notre confiance en nous. Notre peau est belle, nos traits sont plus réguliers sous l’effet de cette remontée hormonale. Nous pouvons à nouveau nous tourner vers l’extérieur, nos idées sont clarifiées par cette écoute de l’hiver. C’est le moment de créer, d’organiser, de faire des projets. De nouvelles décisions émergent. C’est un moment de dynamique et d’initiatives …
Le désir revient, notre libido refait surface. Cette phase de croissance est vraiment soutenue par les appréciations, la nourriture de l’entourage.
Nous sommes connectées à la Nature et aux autres. L’énergie revient…

 

  • L’été (période d’ovulation). Le rayonnement. J14 à J21

L’ovulation est le point culminant de tout ce travail de préparation, nous serons fertiles entre 12 et 24h. (Pour  être enceinte c’est LE moment, sinon protection! Et souvenez vous que les spermatozoides peuvent rester en vie près de 4 jours en attendant de rencontrer l’ovule, soit entre 4 jours et 6 jours de possibilités de fécondation)
Hormonalement nous sommes au top! Ce délicieux cocktail oestrogene-progestérone nous fait nous sentir irrésistibles.

L’optimisme s’invite, notre désir est fort. C’est un bon moment pour faire l’amour. Les oestrogénes nous aident à lubrifier et nos orgasmes peuvent être plus intenses et plus faciles à déclencher.

Notre fécondité est à son maximum. La Nature nous appelle à la rencontre sexuelle.
C’est aussi un bon moment pour programmer nos actions dans le monde, nous sommes pleines d’énergie, confiante et rayonnantes.

C’est une belle phase d’action et de contacts extérieurs. Nous connaissons un pic d’énergie et de sociabilité.

 

  • L’automne. Phase prémentruelle .Le ralentissement. J21 à J28

Le taux de progestérone remonte (et cet anti-anxiété nous détend, nous apaise).

Nous ralentissons pour regarder la récolte de ce que nous avons semé printemps et été…

C’est un moment d’introspection, il y à moins d’énergie, il y à plus d’émotivité. C’est un temps de bilan.

C’est un moment d’intuition, le sommeil est plus léger, les nuits sont propices aux prises de conscience.
Puis œstrogène et testostérone s’effacent, notre désir diminue, nous devons prendre soin de nous.
Certaines d’entre-nous deviennent irritables (et même moins attirantes faute de phéromones). Vous risquez de nous surprendre à dire ce que nous pensons avec dureté, moins patientes, plus ombrageuses ..
Vous serez peut-être surpris aussi de nous voir ranger, trier, nettoyer… Nous préparons l’hiver.
Et si il y a un peine une semaine nous étions fougueuses et désirantes, nous voilà moins réceptives à votre passion et votre fougue amoureuse et plus sensible à vos attentions…
Ce n’est pas le moment d’avoir de grandes discussions sur les sujets tendus, c’est le moment pour développer votre intimité silencieuse et calme. C’est un bon temps pour le slow-sex.

Ces quatre saisons sont un cadeau quand nous les embrassons, et chers hommes qui partagez nos vies vous devez savoir aussi ce rythme, pour l’accompagner avec nous, pour nous aider à ne pas vous le faire subir.

Pour pulser ensemble ces saisons.

« En tant que femme cycliques nous avons un don merveilleux, et il est temps pour nous de l’accepter, de le donner au monde, et de lui donner toute l’attention qu’il mérite. »
Miranda Gray

 

En nous souvenant tous que la rencontre sexuelle est un Espace-temps de plaisir, de partage, d’intimité, de guérison, de connexion merveilleux lorsque les deux partenaires sont dans leur désir, et qu’elle peut se transformer en Espace-temps rétrécissant pour l’être et pour la connexion lorsqu’elle est subie.

Assurez-vous toujours du vrai désir de l’autre (rappel: le consentement c’est en avoir envie, pas seulement être d’accord).

Cette lecture est une des entrées de la compréhension du désir, et évidemment le désir est aussi fonction de la qualité de l’Espace entre-vous et de vos rencontres sexuelles…

C’est là que vous allez avoir besoin d’Intelligence Amoureuse et d’apprendre ensemble à ouvrir une sexualité qui vous anime et vous nourrit…

Je vous ai créé un programme sur mesure pour le désir dans le couple et c’est ici (cliquer).

 

A nos amours!

 

Florentine d’Aulnois-Wang

 

PS: Il existe un parcours en ligne pour réveiller le désir, il est ici (clique)

Et si tu veux recevoir chaque semaine les ressources de l’Intelligence Amoureuse c’est ici.

 

(Image « nu allongé » croquis par Oriane Molinié – Artiste)

 

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Naissance d’un Podcast pour les couples – l’Intelligence Amoureuse arrive à vos oreilles …

Vous allez pouvoir écouter les transmissions de l’Intelligence Amoureuse en faisant votre jogging, la cuisine ou ce que vous voulez!

J’ai souvent rêvé d’empiler quelques caisses dans un parc et de lancer à tout va: « Oyez oyez braves gens! J’ai des choses à vous dire! Il y a tellement d’apprentissages possibles pour créer la vie de couple qui vous appelait dès le début, de vivre votre rêve à deux! » …

Mais je n’ai jamais osé 😉

Et voilà qu’au sortir d’une conférence, une agence  me propose l’aventure du podcast (merci Les Podcasteurs) … Je n’ai pas hésité une seconde pour répondre à l’appel et voilà:

Il est né ! Il est mis en musique, il trouve son intonation et …son public! Le démarrage est très prometteur…

Vous voulez savoir de quoi je vais vous parler?

L’épisode #1

Vous parle du Quid du tomber amoureux…

L’épisode #2

Vous présente un petit Brutus (nous le connaissons tous assez bien)

L’épisode #3

Parle de couple et confinement

L’épisode #4

Défait un poncif qui propose de se réparer avant de tomber amoureux

L’épisode #5

Vous dit tout sur les deux visages de l’amour…

L’épisode #6

Parle de crise…

Et ainsi de suite, un dimanche sur deux vous pourrez écouter ces quelques minutes qui font bouger le couple (entre 10 et 15 mn selon les épisodes…)

Vous pouvez venir sur ma page Instagram me poser les questions qui vous taraudent et j’y répondrai avec plaisir dans un épisode à venir.

L’épisode #7

Réhabilite nos routines.

L’épisode #8

Nous invite à un baiser de 6 secondes…

Et je prépare la saison 2 pour la rentrée de septembre!

Comment soutenir ce podcast ?

Le meilleur moyen de le faire est de vous abonner au podcast  sur iTunes ou une autre plateforme, et d’y laisser votre avis en lui donnant 5 étoiles ! *****

Vous le trouverez également sur toutes vos plateformes d’écoute préférées : Apple Podcast / Spotify / Google PodcastDeezer et Acast …

Je l’ai même mis sur la chaine Utube de L’Espace du Couple parmi les vidéos de l’Intelligence Amoureuse…

Et bien sûr, n’hésitez pas à faire connaître  L’Espace du Couple  en le partageant à toutes les personnes qui vous sont chères et qui aspirent elles aussi à transformer le plomb en or dans leurs couples !

Je vous souhaite de très belles écoutes !

Aller plus loin ensemble ?

Abonnez-vous à ma newsletter pour être informé (e) dès la publication d’un nouvel épisode , j’envoie chaque semaine des ressources pour la vie de couple …

A vos amours!

Florentine

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L’Art de Jouir: un jeu à deux pour les amants

L'espace Du Couple

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Entretenir la flamme ou mettre le feu

Mettre des mots doux, mettre des mots vrais

Pour des amants qui restent vivants

Pour des amants qui restent vibrants.

Vous vous êtes ouverts à honorer le beau, le bon, le bien l’un de l’autre avec l’« Art de Chérir »

Et c’est fondamental.

Se dire le positif nourrit l’âme autant que la relation et j’aime ce jeu qui cultive une parole embellissant la vie, à utiliser quelques minutes de temps en temps pour tisser du lien dans l’Espace Entre nous …

Maintenant voilà l' »Art de Jouir ». Pour trouver de la liberté et de la sécurité à se parler de sexe.

Parce que vous avez tellement de choses à vous dire pour aimer encore plus vos rencontres sexuelles, pour fluidifier le désir entre vous, pour exprimer le ténu de vos sensations et de vos envies…

Éros ne nous a pas été enseigné, et même il nous a été parfois interdit et nos mots sur la rencontre de nos corps parfois ne trouvent pas leur voix…

Alors doucement, tendrement, l’Art de Jouir veut la libérer.

Pour rester ensemble vibrants, vivants dans notre dimension sexuelle.

Comment y jouer?

Prenez-le temps de temps en temps, tirez une carte et laissez monter une réponse.

Vous pouvez vous assoir l’un en face de l’autre et l’un des deux va partager sa réponse, continuer la phrase.

Celui qui écoute reçoit et ne dit rien, il reste en présence de ce qu’il entends et laisse les mots et les sensations entrer.

Quand le flow descend le récepteur (écoutant) peut inviter « y-a-t-il autre chose à ce sujet? »

Quand il a tout entendu si il en a envie il peut faire le « miroir » c’est à dire il va refléter la réponse à la carte:

« je t’entends me dire que ….. est-bien cela? »

sans ajouter quoi que ce soit qui viendrait de son monde

(comme de la surprise, ou un jugement,  de la honte, de l’excitation, des justifications …).

Ce qui est précieux pour ouvrir la parole à se révéler l’un à l’autre c’est de faire l’expérience d’être accueilli tel quel.

Et nous avons du chemin à faire pour nous aider l’un l’autre à naître à notre être sexuel profond (qui souvent ne se vit pas pleinement).

Puis vous changez de rôle, soit avec la même carte, soit chacun tire sa carte…

 

Pour déployer la liberté de donner et recevoir l’amour avec tout votre corps !

 

Je vous souhaite de jolis moments de partage et une sexualité  vibrante.

 

Pour le commander c’est ici.

Florentine d’Aulnois Wang

(croquis par Oriane Molinié)

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Des solutions pour les couples

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Le mythe toxique du « plan cul »

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« Avec lui/elle ce n’est que du cul », « ce n’est qu’un “plan cul” sont des phrases que j’ai abondamment entendues. J’en ai toujours été secrètement affectée, y compris lorsque ça ne me concernait pas et sans forcément comprendre pourquoi. Je tente ici une explication. « Plan cul » serait une expression qui neutraliserait le sexe en tant que force subversive et qui continuerait de l’enfermer dans une forme de dévaluation du sexe et des relations hors du couple monogame.

 

Le « cul” » de « plan cul » semble signifier que l’on sait très bien ce que c’est que le sexe.  « Plan » laisse suggérer qu’on sait très bien comment faire pour qu’une relation reste bien tranquille dans cette catégorie. Ces deux mots, pour moi, fonctionnent à la manière d’une formule magique qui isolerait certains types de relations du monde dangereux des émotions. De celles qui nous perturbent et nous altèrent. Designer une relation comme un « plan cul », c’est l’étiqueter avant usage afin de n’être pas perturbée par elle. Le cul dans ce contexte deviendrait une activité quasi neutre, potentiellement fade, vidée de tout affect. Et en déconnectant le sexe de l’émotion, on le vide de sa substance.

 

Deux peaux qui se rapprochent : cela peut (et même quelque part cela devrait) être très beau. Quelles qu’en soient les modalités. Que ce soit pour un soir. Pour deux semaines. Pour des cinq à sept ou pour des soirées télé/galipette à l’occasion. Ou pour la vie. « Plan cul » semble être une façon volontariste de faire en sorte que ce genre de beauté n’advienne pas. Il ne s’agit pas de plaider en faveur de l’engagement, ni dans la durée, ni même dans l’instant. Pour moi, le problème est au contraire la valorisation implicite du couple monogame. Tout ce qui en sort, nous avons des difficultés à le penser, et il nous faut alors une catégorie. L’expression « plan cul » remplit cet office.

 

Pour moi, elle ne tombe pas de nulle part. « Plan cul », ce n’est que la face immergée d’un iceberg derrière lequel se cache la vieille opposition épouse/putain. L’opposition plan cul/couple ou plan cul/ amour laisse suggérer que cette opposition millénaire a de beaux jours devant elle. On voudrait toujours séparer les relations sexuelles et affectives en deux. Auparavant, il s’agissait de savoir si la personne avec qui on couchait était susceptible d’être notre époux-se. Dans notre société qui voue maintenant une forme de culte au couple romantique monogame, il s’agit surtout de savoir si on aime les personnes avec qui on couche. « Plan cul » et « putain » sont les deux faces d’une même médaille, celle qu’on donne aux recalés de la vraie relation.

 

Derrière l’expression « plan cul » sommeille une menace. Celle de n’être que ça. Un plan cul. Une personne que l’on baise, mais qu’on n’aime pas plus que ça. Voire que l’on n’aime pas du tout. Avec qui on ne veut partager que ça, que du sexe. Pourtant, sorti de la norme du couple monogame, partager du bon sexe avec quelqu’un et seulement ça, ça peut être un vrai cadeau, y compris si on ne projette rien avec cette personne, y compris si l’on n’a pas de sentiment amoureux.

 

Dévaluer ce genre de relation potentiellement très riche et/ou intense avec le vocabulaire d’entreprise dont semble être sortie la belle expression « plan cul » est pour moi extrêmement toxique et appauvrissant. On salit un tas de relations qui deviennent des relations de dépit et non de plaisir partagé. On salit le sexe et ses potentialités folles à lier les corps et les humains ensemble.

 

Alors, par pitié, laissons les relations être ce qu’elles sont. Laissons-nous nous affecter. Ne sacralisons pas le sentiment amoureux, mais laissons-le circuler dans les couples monogames, adultères, polyamoureux, libertins, entre les amis, les collègues, les inconnus, les personnes rencontrées dans des cafés, sur des sites internet, à des séminaires d’entreprises. La notion de « plan cul » ne fait pas honneur aux capacités folles de créativité dont dispose l’être humain pour se connecter aux autres.

Article écrit par Isabelle Klein sur son blog « je suis féministe ».

Allez y faire un tour, cette femme est puissante dans son propos, libre et inspirée…

 

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Des solutions pour les couples

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L’infidélité: Grave ou pas grave…?

Infidélité

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Je suis l’invitée ce matin d’une émission joyeuse animée par une femme accueillante, positive et pleine d’énergie pour présenter mon livre *, et je réponds, entre-autres, à une question sur l’infidélité.
Et sur le vif j’ai tellement à cœur de parler des cadeaux potentiels de nos crises, j’ai tellement peu de temps pour le faire, tellement peu de compétence TV (c’est ma première fois!)… que mon cerveau gèle.
Et je m’entends dire: l’infidélité ce n’est pas grave (trop tard, c’est dans la boite!
Je vais devoir apprendre à mieux résumer ma pensée pour de futures expériences médiatiques …)
Alors? Grave ou pas grave l’infidélité?
Depuis que le monde est monde l’infidélité fait passer les couples par un état de chaos émotionnel. Ces mouvements de vie bouleversent, secouent, mettent fort fort à l’épreuve le couple. La douleur est intense pour tous, perte de repères, sentiment de trahison, culpabilité, peur, blessure , confiance perdue, incompréhension, doute, impression de tout perdre, rage, désespoir, impuissance, dépit, chagrin …
Sans équivoque l’adultère invite un cortège de souffrance et dans le vif du moment, il est difficile de « dézoomer ».
Et mon rôle est justement d’aider à dézoomer pour pouvoir mettre du sens et de la reconnexion là-dessus.

Il existe une ligne de crête qui permet d’accueillir A DEUX toutes les émotions provoquées par l’infidélité, de déplier dans la rencontre toute cette intensité émotionnelle. D’aller en voyage dans le monde l’un de l’autre et d’écouter l’impact, de comprendre, de se remettre en lien, de ré-écrire le couple.
Et je veux vraiment témoigner que ces intenses crises autour de l’infidélité ont le potentiel de connecter à un niveau probablement jamais envisagé les couples qui explorent (même si je ne les souhaite à personne tant elles peuvent briser le cœur).
Ce n’est pas l’infidélité en soi qui sépare les couple, c’est ce qu’ils vont en faire ensemble.
(et parfois avec l’aide de leur entourage, pour le meilleur ou pour le pire).
Ce qui est dangereux pour la relation c’est de ne pas s’occuper ensemble des émotions réveillées chez l’un et chez l’autre…
Oui l’infidélité est une crise majeure dans un couple et elle provoque un passage vraiment risqué pour la relation ET DONT IL FAUT S’OCCUPER : dialoguer, s’écouter, entendre, faire connaissance, se donner le droit l’un l’autre à toutes les larmes toutes les émotions, se recevoir.
Beaucoup de très beaux couples ont dans leur biographie de ces passages chaotiques.
L’infidélité n’est pas le signe que le couple n’est pas un bon couple! (Elle a souvent peu à voir avec le couple en lui-même d’ailleurs).
Ce qui est sûr c’est qu’elle appelle à plus de vie, plus de connexion, plus de conscience pour être traversée sans séparer…
Le couple d’avant ce « coup de tonnerre » est mort et enterré, il reste aux partenaires à mettre au monde le suivant ensemble… Car comme à chacune de nos crises,ou de nos grands mouvements de vie quels qu’ils soient, notre couple devient un nouveau couple.
La (re)naissance à deux sera facilitée par une redéfinition du Pacte, par une reconnexion émotionnelle et par une reconnexion érotique et sexuelle.

Il va être l’heure d’ouvrir à toute votre vulnérabilité et de laisser nos cœurs « crack open », se « briser-ouvrir »…

Quelques recommandations:
Jamais de décision irrévocable sous l’emprise d’une émotion passagère.
Accueillez d’être secoués par des émotions intenses, et que votre partenaire l’est aussi, l’infidélité touche à des nerfs profonds.
Donnez-vous du temps.

Multipliez les gestes de tendresse, les intentions positives, même si c’est ce que vous avez le moins envie de faire.
Faites-vous accompagner si vous sentez que c’est trop difficile.

Pour certains couples ce sera la fin de la relation, certains y survivront, d’autres vont se remettre en Vie à deux !
Je nous souhaite à tous plus de Vie.

Florentine d’Aulnois Wang

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Des solutions pour les couples

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50 nuances de n’importe quoi!

Il n’y a pas d’ école pour apprendre à être parents, à être couple ou à être et rester vivants et vibrants dans notre sexualité. Juste des modèles plus ou moins habités et inspirants. Pour le reste nous apprenons « sur le tas » avec plus ou moins de bonheur…
Je vois chaque semaine des personnes magnifiques en recherche de plus de vie, de plus de lien, de plus de connexion, de plus de désir, de plus de sexe. La sexualité est un des endroits incroyables de connexion dans le couple et de guérison pour nos êtres. Y compris dans les pratiques les plus créatives ou fantasmatiques… La condition étant que non seulement les deux soient partants, mais aussi excités par ces créativités.
50 Nuances de Grey va être lu ou visionné par plusieurs millions d’entre-nous. Des millions de jeunes (et moins jeunes)  vont intégrer dans leurs modèles autour de l’amour et de la sexualité ce qui se vit entre Christian et Anastasia, et peut-être se lancer à leur dépends dans ce qui est devenu une « mode ».  Cette histoire d’amour et de sexe n’a rien de glamour, contrairement à son habillage .
Ce modéle est purement et simplement un cas de violence sexuelle et d’abus (aussi tarte qu’il paraisse, avis personnel)
Christian utilise le chantage, le harcèlement, l’alcool et l’argent pour obtenir de sa partenaire une forme de soumission parce que dans son esprit l’amour est lié à la douleur et l’humiliation.
Ce n’est pas un partenariat, ce n’est pas une recherche à deux de plus de plaisir, de connexion et de lien (comme peut l’être le BDSM (pratique Bondage-Domination-Sadomasochisme), dans laquelle les partenaires sont souvent en couple stable,  échangent des heures entières sur leurs scénarios, et en sont très excités, rien à voir avec ce film qui en utilise seulement et dangereusement les accessoires).
Anastasia ici se soumet parce qu’elle veut plaire à Christian (et même le guérir de ses blessures) et non pas parce qu’elle est dans son excitation, l’érotisme ou le plaisir.
Ce qu’elle vit est de la violence mal canalisée (compréhensible: ce jeune homme a connu l’abus et la violence; il est en souffrance, il relève d’un vrai traitement psy), une relation dangereuse basée sur l’abus émotionnel et physique.
Ce n’est pas un modèle à intégrer dans la construction de nos univers sexuels. Ce film sème des graines dangereuses dans les esprits, sous des allures de romance hollywoodienne.
Le sexe est un domaine merveilleux et puissamment source de vie entre les êtres mais tellement entaché par une histoire ou la violence interfère… 50 nuances de Grey est un retour en arrière sous un vernis trompeur.
Parlons-en avec nos jeunes, garçons et filles, parce qu’entre la pornographie et ce genre de modèles pour s’inventer, ils ont bien du mal à épanouir leur être sexuel.
(Et ne minimisons pas les dommages que peuvent causer une mauvaise expérience sexuelle, pour les hommes comme pour les femmes,à tout âge, parce que ce film envoie les gens sur des rails mal maîtrisés et pourrait faire prendre des vessies pour des lanternes… . Nous avons tellement à gagner en vitalité et en énergie à ne pas nous laisser déconnecter de notre énergie sexuelle!
( le couple y gagne, le corps y gagne, l’être y gagne … )
Quelques conseils si vous êtes tentés de pimenter vos ébats  :
-L’idée dans certaines expérimentations est de naviguer sur la crête excitation/peur ; plaisir/douleur , pas de basculer dans la peur ou la douleur, ce qui implique des êtres subtils et attentifs, de bien se connaitre et de beaucoup communiquer.
-Avant de vous lancer dans quelconque expérimentation, vérifiez que tout le monde est excité par ces idées, pas seulement d’accord (et surtout pas à contre-cœur).
– Ne signez jamais de contrat, surtout avec quelqu’un que vous connaissez pas ou peu.
– Apprenez à faire des nœuds si vous voulez expérimenter d’attacher, les nœuds ne doivent pas se resserrer lorsque l’on tire au risque de blesser ou d’étouffer; et ne lacez jamais le cou!
-Les urgences regorgent de cas d’accidents de sex toys (allergies, blessures, brûlures ou extraction impossible) alors lisez les notices.
Je reviendrai sur le Sexe dans ce blog, parce que c’est une dimension magnifique et source de tellement de connexion et de croissance dans le lien. C’est une dimension qui a souvent besoin de soutien et d’accompagnement au sein des couples pour retrouver une vibration joyeuse et j’y suis sensible. Aujourd’hui c’est juste un cri d’alarme, moins poétique sans doute que ma prose habituelle, mais qui devait sortir!

Florentine d’Aulnois-Wang

 

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Il y a des jours et des lunes… une boussole du désir féminin.

Imprévisibles, mystérieuses, compliquées, déconcertantes…Voilà comment vous nous percevez, chers hommes; nos fluctuations internes vous donnent bien du fil à retordre!
Ces flux et reflux émotionnels ont un réel sens; un sens biologique, hormonal et aussi symbolique. Nos saisons intérieures fondent notre être au monde et nous agissent, cela fait partie de notre richesse .
L’homme suit un rythme solaire, alors que la femme est tressée au rythme de la lune.(Le mot menstruation dérive du mot latin désignant le mois, signifiant lui-même lune. La femme et ses cycles ont inspiré la première mesure du temps: un mois.)
Voilà un petit guide à l’usage des hommes et des femmes curieux. Pour ne plus se laisser déconcerter. Pour accompagner plutôt que subir. Pour rester en lien dans les montagnes russes de nos cycles. Pour nous aimer dans nos inconnus…
Nos 4 saisons de femme-cycle:

  • L’Hiver. Période de menstruation. Le nettoyage. J1 à J7

Le taux de progestérone, chute radicalement, provoquant ainsi le décollement de la paroi utérine et déclenche le saignement, et aussi une montée d’anxiété. Le taux d’œstrogène s’effondre aussi entraînant avec lui le taux de sérotonine (l’hormone du bonheur…).
Nous voilà soudainement fatiguées, hyper réactives et en contact avec nos polarités dépressives.
L’heure est au repos, nous n’avons pas été fécondées et il y a ce deuil. Nous avons à nettoyer la place et préparer la saison suivante. C’est le moment où nous accorder un temps pour écouter les murmures intérieurs. C’est un temps de purification, ce repli sur soi permet une vision interne, une belle intuition, un renouveau. Ce n’est pas une période active.
Ne vous laissez pas impressionner chers hommes par notre propension à voir tout noir, cette descente dans nos souterrains est nécessaire… Aidez-nous à nous centrer et traverser cette vague sans vous agresser. Ce n’est pas juste de vous agresser. Cette descente est angoissante et parfois vous faites les frais de nos humeurs chaotiques.
Votre tendresse est un trésor en hiver. Notre désir et notre plaisir sexuel peuvent être intenses aussi. C’est le moment de faire l’amour avec une grande douceur, notre sensibilité est décuplée, pour le meilleur et pour le pire (et aussi la géographie interne de notre intime invite à éviter des pénétrations profondes: le col de l’utérus, plus bas dans ces journées, peut être sensible).
(Chacun et chacune d’entre-nous aura sa sensibilité propre en ce qui concerne l’amour  pendant les règles, ce sang particulier n’est pas neutre, et c’est à respecter profondément. Certaines religions ont des rites magnifiques autour de cette période. Échangez sur le sujet, c’est important! Il y a aussi beaucoup de tabous…Sachez aussi que les orgasmes nous aident beaucoup à atténuer les douleurs menstruelles.)

  • Le printemps (ou phase folliculaire). Le renouveau. J7 à J14

Nous préparons un oeuf. Nous préparons une possibilité de vie. L’oestrogène et la testostérone remontent et soutiennent notre énergie et notre désir ainsi que notre confiance en nous. Notre peau est belle, nos traits sont plus réguliers sous l’effet de cette remontée hormonale. Nous pouvons à nouveau nous tourner vers l’extérieur, nos idées sont clarifiées par cette écoute de l’hiver. C’est le moment de créer, d’organiser, de faire des projets. De nouvelles décisions émergent. C’est un moment de dynamique et d’initiatives …
Le désir revient, notre libido refait surface. Cette phase de croissance est vraiment soutenue par les appréciations, la nourriture de l’entourage.
Nous sommes connectées à la Nature et aux autres. L’énergie revient…

  • L’été (période d’ovulation). Le rayonnement. J14 à J21

L’ovulation est le point culminant de tout ce travail de préparation, nous serons fertiles entre 12 et 24h. (Pour  être enceinte c’est LE moment, sinon protection! Et souvenez vous que les spermatozoides peuvent rester en vie près de 4 jours en attendant de rencontrer l’ovule, soit entre 4 jours et 6 jours de possibilités de fécondation)
Hormonalement nous sommes au top! Ce délicieux cocktail oestrogene-progestérone nous fait nous sentir irrésistibles. L’optimisme s’invite, notre désir est fort. C’est un bon moment pour faire l’amour. Les oestrogénes nous aident à lubrifier et nos orgasmes peuvent être plus intenses et plus faciles à déclencher. Notre fécondité est à son maximum. La Nature nous appelle à la rencontre sexuelle.
C’est aussi un bon moment pour programmer nos actions dans le monde, nous sommes pleines d’énergie, confiante et rayonnantes. C’est une belle phase d’action et de contacts extérieurs. Nous connaissons un pic d’énergie et de sociabilité.

  • L’automne. Phase prémentruelle .Le ralentissement. J21 à J28

Le taux de progestérone remonte (et cet anti-anxiété nous détend, nous apaise). Nous ralentissons pour regarder la récolte de ce que nous avons semé printemps et été…C’est un moment d’introspection, il y à moins d’énergie, il y à plus d’émotivité. C’est un temps de bilan. C’est un moment d’intuition, le sommeil est plus léger, les nuits sont propices aux prises de conscience.
Puis oestrogène et testostérone s’effacent, notre désir diminue, nous devons prendre soin de nous.
Certaines d’entre-nous deviennent irritables (et même moins attirantes faute de phéromones). Vous risquez de nous surprendre à dire ce que nous pensons avec dureté, moins patientes, plus ombrageuses ..
Vous serez peut-être surpris aussi de nous voir ranger, trier, nettoyer… Nous préparons l’hiver.
Et si il y a un peine une semaine nous étions fougueuses et désirantes, nous voilà moins receptives à votre passion et votre fougue amoureuse et plus sensible à vos attentions…
Ce n’est pas le moment d’avoir de grandes discussions sur les sujets tendus, c’est le moment pour développer votre intimité silencieuse et calme. C’est un bon temps pour le slow-sex.

Ces quatres saisons sont un cadeau quand nous les embrassons, et chers hommes qui partagez nos vies vous devez savoir aussi ce rythme, pour l’accompagner avec nous, pour nous aider à ne pas vous le faire subir. Pour pulser ensemble ces saisons.

« En tant que femme cycliques nous avons un don merveilleux, et il est temps pour nous de l’accepter, de le donner au monde, et de lui donner toute l’attention qu’il mérite. »
Miranda Gray

En nous souvenant tous que la rencontre sexuelle est un Espace-temps de plaisir, de partage, d’intimité, de guérison, de connexion merveilleux lorsque les deux partenaires sont dans leur désir, et qu’elle peut se transformer en Espace-temps rétrécissant pour l’être et pour la connexion lorsqu’elle est subie. Assurez-vous toujours du vrai désir de l’autre (désirer c’est en avoir envie, pas seulement être d’accord).

Florentine d’Aulnois-Wang

 

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Je me souviens de ces deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie.

amour de ma vie

De retour d’un séminaire de quelques jours sur l’amour et la sexualité dans le couple, je réalise que je n’ai pas du faire l’amour plus de deux ou trois fois dans ma vie.
C’est à la fois un choc et un soulagement.
Un choc, car l’image de moi-même comme un homme aimant est écornée dans la réalisation que la quasi-totalité des rapports sexuels que j’ai eus n’étaient rien d’autre que de la masturbation à deux. Certes il y avait la douceur, la tendresse, le respect, la volonté d’union, et je pensais qu’il suffisait de cela pour que l’acte sexuel soit un acte d’amour. Je comprends aujourd’hui que si ces éléments sont nécessaires, ils ne sont pas suffisants. La moindre recherche d’excitation, la moindre recherche de plaisir, la moindre recherche d’orgasme, la moindre attente de libération de tensions physiques ou psychologiques, la moindre volonté de donner du plaisir, et s’immisce dans l’acte charnel des éléments qui vont générer une sourde animosité, une sensation d’épuisement, une forme de dépression, une dépendance, un sentiment de manque, l’impression de ne pas être aimé assez, de ne pas être aimé totalement, de ne pas être aimé correctement.
C’est un choc, et c’est également un soulagement. C’est comme si les pièces d’un puzzle se mettaient en place. Ce qui n’était qu’impressions vagues, qu’intuitions impossibles à formuler, devient clair. Je comprends consciemment ce que quelque chose en moi avait pressenti. Je comprends pourquoi l’amertume, la déception, la frustration, l’envie d’union qui s’émousse avec le temps; je comprends pourquoi et comment la sexualité, au lieu de rapprocher les amants, ne fait que les éloigner l’un de l’autre. Je comprends aussi comment les tentatives de transcender la sexualité, que ce soit par la chasteté ou par les techniques de sexualité sacrée, ne font qu’alimenter davantage la confusion.
Et je ressens une immense gratitude pour les deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie. Sans l’empreinte de ces moments merveilleux, sans leur altitude, je n’aurais jamais pris la mesure de la médiocrité des autres fois, je me serais raconté que si, c’était bien, j’aurais nié la sourde présence de la souffrance. Il semble tellement légitime et naturel d’attendre que l’union sexuelle comble un vide, relâche une tension, soit source de plaisir. Il est si facile de confondre le plaisir avec l’amour, si facile de confondre le plaisir avec la joie, la sécurité avec la liberté.
Et pourtant, n’avons-nous pas tous fait cette expérience troublante de vivre avec un ami, avec une amie, des instants d’unité, des instants d’intimité tels que nous n’en n’avons peut-être jamais connu avec notre mari, notre femme, notre amant, notre maîtresse? Ces instants magiques où toute distance est abolie, où la joie est à la fois intense et profondément paisible, où nous nous sentons totalement avec l’autre et en même temps si profondément en nous-mêmes. Ces instants qui nous laissent libres, complets, où quand chacun part de son côté, il n’y a ni manque ni éloignement; rassasiés, satisfaits, entiers, reliés. Nous ne nous sommes pas touché, pas effleuré, et pourtant…
Dans mon expérience, ce qui a induit ces instants d’intimité, de reliance en soi avec l’autre, ça a été d’être totalement nus l’un avec l’autre. Pas la nudité des corps, pas le retrait des vêtements, la nudité des âmes, le retrait des armures. Nus l’un avec l’autre, partageant ouvertement ses joies et ses peines, ses attentes, ses déceptions, son coeur brisé, ses sentiments, ses sensations, ses pensées, ses interprétations, chacun laissant l’autre lire en soi comme dans un livre ouvert, sans étalage, sans pudeur, dans la simplicité. C’était à l’occasion d’une thérapie de groupe, d’un séminaire de libération émotionnelle, c’était en faisant le Travail. C’était un ami venant vers moi le coeur brisé, désespéré, toutes protections abattues. C’était l’humain, nu.
Je me souviens de ces deux ou trois fois où j’ai fait l’amour dans ma vie. Je me souviens de l’intense souffrance de deux êtres qui ne parvenaient plus à se relier, de longues heures de partage de ce que chacun vivait, de cette volonté de retrouver l’amour, de ce désespoir de ne pas y parvenir. Des heures et des heures de partage, une nuit qui semblait n’en plus finir à ôter couche par couche ce que chacun utilisait pour se dissimuler. Et enfin, un moment magique de retrouvailles, chacun parvenant à retrouver le chemin de l’amour en soi, les corps s’unissant alors dans la plénitude de l’amour retrouvé. Un acte charnel qu’un témoin extérieur aurait pu croire fade, deux corps quasi-immobiles, deux regards plongés l’un dans l’autre, deux êtres baignant dans une même présence, silencieux, recueillis, dans un instant interminable, suspendus hors du temps, libres du passé, libres du futur, dépossédés de tout désir, de tout besoin, de toute attente. Pas de gymnastique, pas de sport en chambre, pas de cris, pas d’orgasme génital, pas de technique tantrique, pas de chakra, pas d’histoire d’union cosmique, juste l’un dans l’autre, recueillis comme on peut l’être quand on entre dans un temple, dans une église, parcourus de vagues d’amour, tétanisés par l’intensité de cet amour.
C’était il y a si longtemps, et c’est si présent.

D. Havé

(témoignage magnifique publié ici avec son autorisation chaleureuse)

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50 nuances de n’importe quoi!

Il n’y a pas d’ école pour apprendre à être parents, à être couple ou à être et rester vivants et vibrants dans notre sexualité. Juste des modèles plus ou moins habités et inspirants. Pour le reste nous apprenons « sur le tas » avec plus ou moins de bonheur…
Je vois chaque semaine des personnes magnifiques en recherche de plus de vie, de plus de lien, de plus de connexion, de plus de désir, de plus de sexe. La sexualité est un des endroits incroyables de connexion dans le couple et de guérison pour nos êtres. Y compris dans les pratiques les plus créatives ou fantasmatiques… La condition étant que non seulement les deux soient partants, mais aussi excités par ces créativités.
50 Nuances de Grey va être lu ou visionné par plusieurs millions d’entre-nous. Des millions de jeunes (et moins jeunes)  vont intégrer dans leurs modèles autour de l’amour et de la sexualité ce qui se vit entre Christian et Anastasia, et peut-être se lancer à leur dépends dans ce qui est devenu une « mode ».  Cette histoire d’amour et de sexe n’a rien de glamour, contrairement à son habillage .
Ce modéle est purement et simplement un cas de violence sexuelle et d’abus (aussi tarte qu’il paraisse, avis personnel)
Christian utilise le chantage, le harcèlement, l’alcool et l’argent pour obtenir de sa partenaire une forme de soumission parce que dans son esprit l’amour est lié à la douleur et l’humiliation.
Ce n’est pas un partenariat, une recherche à deux de plus de plaisir, de connexion et de lien (comme peut l’être le BDSM (pratique Bondage-Domination-Sadomasochisme, dans laquelle les partenaires sont souvent en couple stable,  échangent des heures entières sur leurs scénarios, et en sont très excités, rien à voir avec ce film qui en utilise seulement et dangereusement les accessoires).
Anastasia ici se soumet parce qu’elle veut plaire à Christian (et même le guérir de ses blessures) et non pas parce qu’elle est dans son excitation, l’érotisme ou le plaisir.
Ce qu’elle vit est de la violence mal canalisée (compréhensible: ce jeune homme a connu l’abus et la violence; il est en souffrance, il relève d’un vrai traitement psy), une relation dangereuse basée sur l’abus émotionnel et physique.
Ce n’est pas un modèle à intégrer dans la construction de nos univers sexuels. Ce film sème des graines dangereuses dans les esprits, sous des allures de romance hollywoodienne.
Le sexe est un domaine merveilleux et puissamment source de vie entre les êtres mais tellement entaché par une histoire ou la violence interfère… 50 nuances de Grey est un retour en arrière sous un vernis trompeur.
Parlons-en avec nos jeunes, garçons et filles, parce qu’entre la pornographie et ce genre de modèles pour s’inventer, ils ont bien du mal à épanouir leur être sexuel.
(Et ne minimisons pas les dommages que peuvent causer une mauvaise expérience sexuelle, pour les hommes comme pour les femmes,à tout âge, parce que ce film envoie les gens sur des rails mal maîtrisés et pourrait faire prendre des vessies pour des lanternes… . Nous avons tellement à gagner en vitalité et en énergie à ne pas nous laisser déconnecter de notre énergie sexuelle! ( le couple y gagne, le corps y gagne, l’être y gagne … )
Quelques conseils si vous êtes tentés de pimenter vos ébats  :
-L’idée dans certaines expérimentations est de naviguer sur la crête excitation/peur ; plaisir/douleur , pas de basculer dans la peur ou la douleur, ce qui implique des êtres subtils et attentifs, de bien se connaitre et de beaucoup communiquer.
-Avant de vous lancer dans quelconque expérimentation, vérifiez que tout le monde est excité par ces idées, pas seulement d’accord (et surtout pas à contre-cœur).
– Ne signez jamais de contrat, surtout avec quelqu’un que vous connaissez pas ou peu.
– Apprenez à faire des nœuds si vous voulez expérimenter d’attacher, les nœuds ne doivent pas se resserrer lorsque l’on tire au risque de blesser ou d’étouffer; et ne lacez jamais le cou!
-Les urgences regorgent de cas d’accidents de sex toys (allergies, blessures, brûlures ou extraction impossible) alors lisez les notices.
Je reviendrai sur le Sexe dans ce blog, parce que c’est une dimension magnifique et source de tellement de connexion et de croissance dans le lien. C’est une dimension qui a souvent besoin de soutien et d’accompagnement au sein des couples pour retrouver une vibration joyeuse et j’y suis sensible. Aujourd’hui c’est juste un cri d’alarme, moins poétique sans doute que ma prose habituelle, mais qui devait sortir!

Florentine d’Aulnois-Wang

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