Couple et (re)confinement. Pensez à …

Nouveau défi ! Nous voilà confinés à nouveau…

Les jours raccourcissent et l’année est (vraiment) compliquée…

Je sais combien nos intimes (partenaire, enfants) sont les premiers à faire les frais de notre stress quand il monte alors plus que jamais je m’occupe de mon état intérieur. Je ne voudrais pas polluer ni mes enfants, ni mon mari avec ce niveau de stress élevé…

Je me sens en tension (peur, colère, sentiment d’impuissance, désespoir du monde…)

 

Alors plus que jamais j’essaye de:

– me relier au positif, au beau, à mon coeur

– méditer

– respirer

– manger le plus sainement possible (et oui! la nourriture influence notre état d’être autant que nos défenses immunitaires, notre libido et tellement d’autres choses…)

– bouger, m’aérer

– créer, écrire

– aider, soutenir, me tourner vers les autres (vers vous par exemple)

– écouter de la (grande) musique …

Je sais combien nous avons tous et chacun à transformer nos réponses neuro-émotionnelles pas à pas pour devenir de meilleures versions de nous-même et je sais aussi combien ce sont de micro-moments d’amour additionnés les uns aux autres qui tissent notre relation amoureuse, qui nous gardent en amour, qui nous font et refont tomber amoureux.

Je sais que plus que jamais nous devons nous occuper de l’Espace de notre Couple. Ne serait-ce que pour nos enfants. C’est un cadeau de leur offrir un foyer paisible et harmonieux quand c’est si difficile au dehors…

A ceux d’entre-vous qui sont déjà dans le programme des « Morning Routines du Love », c’est le moment de pratiquer !

A ceux qui sont dans le programme Relovez-vous ! c’est le moment plus que jamais de mettre en oeuvre !

A ceux qui ne sont ni dans l’un ni dans l’autre j’ai décidé de vous offrir ces programmes à moitié prix (code CONFINEMENT50 ) pendant le confinement parce que c’est le moment de mettre en place des routines qui vont faire la différence !

Parce que ce défi du confinement peut vous rapprocher, peut vous réparer, peut vous consolider, vous renouveler, vous remettre en Vie et que j’ai des outils pour vous #IntelligenceAoureuse

On va le changer ce monde !

Prends soin de toi, prends soin de vous.

A nos amours!

Florentine

 

Si tu veux t’abonner à la lettre de l’Intelligence Amoureuse ici, tu pourras recevoir chaque dimanche une ressource pour tes relations…

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Naissance d’un Podcast pour les couples – l’Intelligence Amoureuse arrive à vos oreilles …

Vous allez pouvoir écouter les transmissions de l’Intelligence Amoureuse en faisant votre jogging, la cuisine ou ce que vous voulez!

J’ai souvent rêvé d’empiler quelques caisses dans un parc et de lancer à tout va: « Oyez oyez braves gens! J’ai des choses à vous dire! Il y a tellement d’apprentissages possibles pour créer la vie de couple qui vous appelait dès le début, de vivre votre rêve à deux! » …

Mais je n’ai jamais osé 😉

Et voilà qu’au sortir d’une conférence, une agence  me propose l’aventure du podcast (merci Les Podcasteurs) … Je n’ai pas hésité une seconde pour répondre à l’appel et voilà:

Il est né ! Il est mis en musique, il trouve son intonation et …son public! Le démarrage est très prometteur…

Vous voulez savoir de quoi je vais vous parler?

L’épisode #1

Vous parle du Quid du tomber amoureux…

L’épisode #2

Vous présente un petit Brutus (nous le connaissons tous assez bien)

L’épisode #3

Parle de couple et confinement

L’épisode #4

Défait un poncif qui propose de se réparer avant de tomber amoureux

L’épisode #5

Vous dit tout sur les deux visages de l’amour…

L’épisode #6

Parle de crise…

Et ainsi de suite, un dimanche sur deux vous pourrez écouter ces quelques minutes qui font bouger le couple (entre 10 et 15 mn selon les épisodes…)

Vous pouvez venir sur ma page Instagram me poser les questions qui vous taraudent et j’y répondrai avec plaisir dans un épisode à venir.

L’épisode #7

Réhabilite nos routines.

L’épisode #8

Nous invite à un baiser de 6 secondes…

Et je prépare la saison 2 pour la rentrée de septembre!

Comment soutenir ce podcast ?

Le meilleur moyen de le faire est de vous abonner au podcast  sur iTunes ou une autre plateforme, et d’y laisser votre avis en lui donnant 5 étoiles ! *****

Vous le trouverez également sur toutes vos plateformes d’écoute préférées : Apple Podcast / Spotify / Google PodcastDeezer et Acast …

Je l’ai même mis sur la chaine Utube de L’Espace du Couple parmi les vidéos de l’Intelligence Amoureuse…

Et bien sûr, n’hésitez pas à faire connaître  L’Espace du Couple  en le partageant à toutes les personnes qui vous sont chères et qui aspirent elles aussi à transformer le plomb en or dans leurs couples !

Je vous souhaite de très belles écoutes !

Aller plus loin ensemble ?

Abonnez-vous à ma newsletter pour être informé (e) dès la publication d’un nouvel épisode , j’envoie chaque semaine des ressources pour la vie de couple …

A vos amours!

Florentine

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Sous nos crises et nos conflits de couple … un besoin à accueillir ensemble

Nos crises et conflits en couple sont un message
Nos crises et conflits en couple sont un message
LOVE – couple en crise

Quand le brouillard commence à envahir l’Espace de notre relation, que l’ambiance se tend, notre peur de perdre le lien nous envoie dans des réactions bien curieuses… Nous voilà de conflits en conflits envoyés dans la crise de couple…

Si nos réactivités sont activées, Brutus se met en route (Brutus c’est le petit surnom de notre cerveau archaïque, celui qui nous fait prendre à l’occasion notre amoureux(se) pour un ennemi. Souvenez-vous (cliquer ici pour retrouver l’explication)!).
Nos 50 nuances de Brutus peuvent aller de hausser le ton, crier, hurler à une forme de violence physique directe  (parfois fatale malheureusement), en passant par tout un éventail de réactions comme claquer la porte, taper dans un mur, joyeusement envoyer valser une assiette ou élaborer la pire critique pour notre partenaire, celle qui fait mouche, celle qui met à terre psychologiquement… Nos mécanismes de survie nous mettent en mode « fight for life » alors nous attaquons.
Pas joli joli, mais surtout très très délétère pour le lien, pour la sécurité, pour la confiance, pour l’amour, pour les êtres.
Heureusement Brutus s’éduque et il existe de multiples chemin pour entraîner notre cerveau à contenir sa partie archaïque.(voir Brutus)
D’autres embûches nous attendent…
Quand une de nos poupée russe est touchée par la relation, quand un de nos petits Moi revit une sensation du passé, c’est à dire lorsque que mon partenaire me propose dans le lien quelque chose qui ressemble de près ou de loin à un de mes vécu d’enfant douloureux , je vais m’empresser d’aller enfiler mon armure, mon costume de défense, les protections que j’ai mises en place quand j’étais petit… Et la palette est infinie! Et c’est parti:
Certains boudent, se coupent, partent. Chez d’autres c’est l’ange de l’oubli qui passe et les souvenirs disparaissent. Certains partent en fou rire, ou en cynisme. Chez celui là la parade c’est la surexcitation, chez  celle-ci le torrent de larme. Pour celle-ci un désir sexuel fulgurant, pour celui-là le besoin de téléphoner à sa mère (ou inversement), pour un autre encore le mutisme, celle-là disparaît derrière le mur de son regard, cette autre se tourne vers une tablette de chocolat.Lui là-bas court voir des amis, cet autre court chez une maîtresse. Elle se tourne vers ses enfants, lui se réfugie dans son travail, celle là se plonge dans des livres ou sa série préférée, celui-là boit un petit verre…(relire Les Fuites de la Relation) 
Je continue? il y a aussi le flot de critiques, le « tu es comme ta mère », les insultes qui pleuvent, les soupirs, les menaces de séparation, la comparaison avec d’autres qui seraient beaucoup mieux, la jalousie, tous ces comportements déroutants qui sont un appel à l’aide et qui pourtant accroissent l’insécurité et la distance…(lire ici)
Un des points partagé à toutes nos défenses, le plus petit dénominateur commun de nos parades de survie est ce que j’appellerais la « face de limace ». La face de limace est une capacité que nous avons tous à mettre un masque froid, ou menaçant, un masque sur notre visage qui dit « je ne suis plus là » « je suis blessé(e) »,  » je suis fâché(e) ». Une bonne bouille bien fermée, voire hostile, qui cache notre détresse. Il est tellement difficile de montrer notre vulnérabilité! Plutôt que de dire le ténu de notre chagrin, la dentelle filée de nos constructions affectives, nous montons un mur. Et derrière ce mur c’est la double peine (peine au sens de punition et aussi au sens de chagrin):
La peine pour notre partenaire : Nous privons l’autre de nous, de notre chaleur, de notre beauté, de nos qualités, notre présence aimante, notre partenariat. Tu avais un partenaire, un amoureux? et bien toc! Regarde-bien mon visage.Maintenant tu as un problème à gérer! Regarde ce que tu fais de moi! Punition!
Et peut-être le pire: La peine pour moi! Derrière ce masque je me fige. Je ne suis plus en contact avec ma chaleur, ma joie, mes talents…Je ne vais pas mettre de la musique ou faire un plat délicieux ou chanter dans la maison alors que tu dois voir sur mon visage combien ça ne vas pas ce que tu as dit ou fait! Je finis par y croire: en imprimant ce masque de douleur et de fermeture mon cerveau commence à vraiment me croire, alors je me sens malheureux(se) et fermé (e).
La double peine c’est que non seulement je ne suis plus en lien avec toi, mais peut-être pire; je ne suis plus en lien avec moi!
Certains couples en crise arrivent avec ce désespoir: je ne te reconnais plus, je ne me reconnais plus! Que sommes nous devenus!
Deux êtres magnifiques et amoureux se sont métamorphosés en deux armures en lutte, deux faces de limace. Quelle douleur! (et quelle fatigue, quelle solitude et …quel gâchis!) Chacun est loin de soi et loin de l’autre…
Devenons INTENTIONNELS ET CONSCIENT dans notre relation! Fondons les masques, osons nous rencontrer dans nos vulnérabilités, dans notre tendre, notre sensible, notre humain!
Il s’agit de passer de « tu as vraiment un problème » à « comment est-ce que je peux t’aider avec ça? »
Il s’agit d’intégrer profondément que l’autre n’est pas le tranchant qui blesse, mais qu’il est tellement près de notre cœur qu’il appuie sur nos anciennes blessures, sans aucune intention de nuire, empêtré dans ses réactions de défense. Et que les deux ont besoin de soutien et de conscience, parce qu’il y a de la douleur là en-dessous.
Il s’agit de passer du jugement  à la curiosité.
Il s’agit de passer de « tu es affreux de me faire mal comme ça » à « quand tu fais ça, ça me met en réaction d’une façon tellement douloureuse, j’ai besoin que tu m’aides à comprendre ce qui m’arrive ».

Restons PARTENAIRES!  

Pour le meilleur et pour le pire.   C’est possible!    C’est même merveilleux.

Parce que c’est la qu’est la croissance, c’est là qu’est la mission du couple.

Venez apprendre à faire autrement avec nous!

Un stage? une session intensive privée? Un programme couple en ligne? Vous avez l’embarras du choix 😉

 

Florentine d’Aulnois-Wang

Vous en saurez plus dans « les clés de l’Intelligence Amoureuse » Larousse 2018 

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Nos mots sculptent nos cerveaux, choisissons-les!

Nos architectures neurologiques sont décidément fascinantes!

Savez-vous que les mots que vous prononcez participent à organiser votre cerveau et influencent non seulement vos perceptions, mais aussi impactent vos actions?

Lorsque nous utilisons des mots chargés de positif comme « amour » ou « paix » cela impacte nos fonctions cérébrales, préférer l’utilisation du registre positifs au registre des mots négatifs a la capacité de booster notre centre de la motivation et donc impulse et oriente nos actions.

A l’inverse il est démontré que lorsque nous émettons des mots et des pensées chargés négativement , nous augmentons l’activité dans le centre de la peur (notre amygdale) et nous nous inondons d’hormones de stress (cortisol et autres délices). Et cerise sur le gâteau; les mots et concepts négatifs nous empêchent d’activer certains neurochimiques qui nous aident dans la gestion de notre stress. Bref, un marché intime perdant/perdant.

Nous sommes une biologie avant tout! (voir les précédents articles comme Brutus, ou bonheur ou plaisir? ) et notre cerveau archaïque, en charge de notre survie, s’efforce par ces mécanismes de nous protéger des dangers… à sa façon. Aidons le à évoluer car l’impact des mots négatifs est de déclencher dans le cerveau une forme de déconnexion de notre logique et processus de raisonnements…

 

Ce que Newberg et Waldman décrivent dans leur livre  « Words can change your brain* »c’est que les mots négatifs activent des « alarmes » dans le cerveau, et inhibent partiellement  les centres de la logique et du raisonnement comme le ferait une situation de danger.

C’est ainsi que notre Soi le plus élevé, qui loge en grande partie dans notre lobe frontal se retrouve à l’arrière-plan quand le signa hormonal indique « stress ». Que nous soyons en stress ou juste en train de parler de stress… En d’autres termes cela nous fait devenir idiots.

Et ils nous expliquent qu »à l’inverse, tenir un langage positif et optimiste active des centres neuronaux  moteurs de l’action. Leur recherche montre que plus nous nous concentrons sur des mots et perceptions positifs (en terme de durée) et plus les autres zones du cerveau en sont impactées positivement. Le fonctionnement des lobes pariétaux commence alors aussi à se transformer et cela change la perception que nous avons de nous-même et des autres. Une vision positive de soi-même entraînant à voir le bon et le bien chez les autres alors qu’une image négative de vous même nous conduit à la suspicion et au doute.

De fil en aiguille c’est la structure même du thalamus qui se re-sculpte en réponse au choix de nos mots, de nos pensées et de nos sentiments, et ces chercheurs nous expliquent que ces changements « thalamiques » influencent alors notre façon de percevoir la réalité. Et la boucle est bouclée…

Voilà les ressorts de la « contagion ». Nous pouvons choisir d’être contaminés par le positif ou par le négatif.

Tout cela en choisissant nos mots. Il y a juste à orienter notre focus.

Une enquête en psychologie positive avait déjà montré l’effet  de l’utilisation des mots positifs: des adultes de 35 à 54 ans ont eu comme consigne d’écrire chaque soir chacun 3 choses positives à propos de leur journée, en développant le pourquoi de leur sensation positive.

En 3 mois leur score « bonheur » grandissait tandis que les critères d’état dépressif diminuaient . En voilà l’éclairage « neurosciences ».

Se connecter , mettre le focus sur des mots, des idées, des sensations positives développe nos fonctions cérébrales et accroît notre sensation de bien être. What else?

 

Si vous n’avez pas la sensation que votre vie est joyeuse, repérez combien vous utilisez le registre négatif ou positif pour parler de votre réalité. Et choisissez.

Nous avons la possibilité de sculpter nos cerveaux.

En Intelligence Amoureuse je proposait déjà de dire le beau, de nous apprécier l’un l’autre (L’art de Chérir) , j’en comprends ici les ressorts neurophysiologiques et je vais insister 😉

Parlons-nous d’amour, ouvrons nos cœurs, arrêtons de regarder et de dire des horreurs ( cela alimente la crise du couple et précipite la séparation) et concentrons nous sur les belles nouvelles. Non seulement c’est nourrissant pour  l’Espace du  Couple (et de toutes nos relations) mais en plus nous développons nos capacités cérébrales. Vous hésitez encore?

Sculptons-nous des cerveaux de joyeux drilles (ou restez des tristes sires mais maintenant vous avez le mode d’emploi!).

Nos vies ne vont peut-être pas changer mais ça va nous changer la vie…

 

* Andrew Newberg  est chercheur en neurosciences à l’université Thomas Jefferson et Mark Robert Waldman et expert en communication.

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Couple: Quand les fusibles sautent … La biologie du conflit.

De notre réactivité ou quand « Brutus » prend les commandes dans notre relation.
Nos architectures neurologiques sont fascinantes! Je vais vous expliquer en quelques lignes comment notre cerveau est en risque de disjoncter dans le conflit.
En situation de stress l’amygdale (un noyau gros comme une cerise logé dans le cerveau émotionnel ) prend les commandes dans notre tête et « débranche » notre néocortex (surtout la partie du lobe préfrontal).
Le néocortex est le siège (entre-autres) de la raison, du langage, de nos capacités à penser le monde ou à mettre en perspective, de notre conscient. C’est dans notre lobe frontal que se logent des règles comme  « tu ne tueras point » et autres lois humaines et sociales, nos valeurs. Il est notre cerveau « pensant ».
Mettre sur « pause » cette partie du cerveau en cas de grand stress permet de court-circuiter la pensée pour apporter une réponse rapide, ce qui peut nous sauver la vie…  Mais cette amygdale peut manquer de discernement!
Vous êtes vous déjà entendu dire « j’ai pété les plombs, un fusible a sauté, j’ai disjoncté, je ne sais pas ce qui m’a pris… » .
Et c’est exactement cela: votre cerveau émotionnel surchargé par le stress a coupé le contact avec votre cerveau rationnel, vous êtes passé en mode « fight for life », l’autre est devenu l’ennemi à combattre. Plus rien n’existe de l’empathie, de la connexion, des sentiments que vous éprouvez , ni de vos valeurs et règles de vie personnelles ou sociales…
Votre petit « Brutus » intérieur a pris les commandes et déverse dans l’organisme des flots d’ hormones qui vous préparent au combat (cortisol, noradrénaline…)
(voici une petite vidéo de David Servan Schreiber  illustrant parfaitement ce mécanisme  https://www.youtube.com/watch?v=CO-b5Y8jo14 )
C’est ce qui peut nous conduire à émettre des mots, commettre des actes dommageables ou irréparables , même avec ceux que nous aimons profondément, simplement parce qu’une partie de notre cerveau est inhibée….
Des mots ou des gestes que nous regrettons sincèrement dès que le néocortex peut refaire son travail…Or les dommages sont là!  Nous pouvons devenir  d’une grande violence psychique ou physique car toute notre énergie est canalisée pour mettre l’autre (qui est désormais le danger, l’ennemi) à terre.
Brutus est contagieux! C’est à dire que quand l’une des personnes impliquées passe en mode « Brutus » dans la discussion (dispute), l’autre ne va pas tarder à faire de même!
Imaginez le tableau: nous avions deux amoureux essayant d’aborder un sujet sensible, nous voilà avec deux dinosaures prêts à tout; nous avions deux conducteurs dans leurs voitures (et une priorité à gérer) et nous voilà avec deux coqs en combat à la vie à la mort….(sans néocortex notre cerveau est proche de celui des animaux!)
Il nous faudra alors 20 mn de calme pour redevenir un être qui pense et qui est en lien avec son amour et quitter le mode Brutus, c’est ce que montrent les recherches par IRM ( 22 minutes exactement sans stimulation de l’amygdale).
Mon conseil aux couples (et à tous d’ailleurs) est de quitter la discussion dès que vous sentez que l’un ou l’autre « disjoncte »; non pas pour fuir le sujet mais bien pour protéger le lien, la sécurité avec l’autre, la santé de la relation.
Nous ne sommes pas tous égaux devant Brutus, certains d’entre nous ont un « sang-froid » remarquable (techniquement des liaisons synaptiques super performantes entre néocortex et cerveau archaïque), d’autres sont plus réactifs…
La fatigue, la faim, le cycle hormonal, la douleur physique, l’insécurité influencent notre réactivité .
Une bonne nouvelle dans ce monde de Brutus: ça s’entraîne!
Par le dialogue intentionnel Imago par exemple (mon dada), mais aussi par la méditation, la respiration consciente et autres, il existe de nombreuses façons de solidifier notre réponse corticale; autrement dit de rester en contact avec nos belles aptitudes à l’échange et ne pas nous laisser embarquer dans la peur et la réactivité lorsque notre partenaire vient toucher des zones sensibles chez nous. La plasticité du cerveau est réelle et d’un potentiel incroyable.
Mon conseil aux couples en pleine crise : pour protéger le lien, l’autre et vous-même, quand vous sentez que ça « disjoncte », partez vous ressourcer 20 mn au moins. Quittez la scène du conflit. Souvent la reconnexion dans le cerveau passe par une activité dans le Corps (douche, jogging, yoga…), la Nature (balade, contemplation…) ou une activité sollicitant très directement le néocortex (lecture, méditation, sudoku….). L’idée étant vraiment de retirer de l’énergie de notre cerveau archaïque. Trouvez ce qui marche pour vous.
Il est inutile et illusoire de penser que nous réglerons quoi que ce soit dans la relation lorsque nous sommes en « Brutus », nous ne traitons pas avec la bonne partie de notre cerveau, tout ce qui peut arriver alors est de la bouillie relationnelle!

Florentine d’Aulnois-Wang

ps 1: j’ai volontairement caricaturé et simplifié le fonctionnement cérébral pour illustrer mon propos)
ps 2: mon champ de prédilection est le couple, cependant cette note s’applique vraiment dans nos relations plus étendues: avec nos parents, nos enfants, nos amis, nos collègues bien plus encore.)

Vous pourrez en lire plus dans « les clés de l’Intelligence Amoureuse »  (Larousse) dont ce texte est extrait.

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Pour un couple heureux, entrainez votre cerveau à changer d’addiction.

Les recherches en neuroscience aujourd’hui nous abreuvent d’informations passionnantes et fécondes! Je veux vous expliquer ici la différence entre nos sensations de bonheur et nos sensations de plaisir et vous aider en couple (ou pas) à créer la beauté de vos journées, de vos vies en vous appuyant sur cette psychobiologie de nos ressources. A connaître mieux  circuits cérébraux de neurotransmetteurs nous pouvons ancrer efficacement nos intentions et sculpter nos cerveaux pour et par notre relation amoureuse…
C’est Robert H Lustig qui nous apporte ces informations précieuses[1] ; les causes profondes de plaisir et de bonheur sont différentes. Le bonheur n’est pas une accumulation de plaisirs.
La sensation de bonheur nous vient de la sérotonine, un neurotransmetteur qui s’active lorsque nous sommes en connexion (sociale, amoureuse, spirituelle…) et nous offre une belle sensation installée dans la durée, une sorte de satiété d’être, un message dans le cerveau qu’il n’y a besoin de rien de plus, certains appellent cela la complétude (complétude: propriété pour un espace d’être complet ).
C’est se sentir comme après une soirée d’échange entre amis, une promenade en amoureux, un coucher de soleil somptueux, une expérience spirituelle vaste … La connexion, la spiritualité, la gratitude et l’émerveillement nous inondent de sérotonine.
Le plaisir est lié à une décharge de dopamine à effet de courte durée, viscérale et …addictive (c’est-à-dire que dans un mécanisme excitatoire, ce réseau goûte d’être stimulé mais surtout pas submergé. Les shoots intenses et délicieux de dopamine nous font brûler des récepteurs pour éviter la surchauffe, et c’est ce mécanisme qui nous conduit à en vouloir toujours plus, à n’être jamais totalement satisfait, et pas nourris sur la durée). La dopamine nous advient lors de « like » sur les réseaux sociaux, dans la satisfaction d’achat, le sucre, l’alcool, candy crush, etc. (les industriels nous attendent au tournant sur ce chapitre!)
Un de nos problèmes relationnel est d’ailleurs que le blâme, la négativité, la critique nous fait produire de la dopamine, ce neurotransmetteur du cycle de la récompense…C’est la raison pour laquelle certains d’entre-nous sommes « accros » à cette négativité de laquelle nous avons à nous sevrer comme on se sèvre d’une drogue, en la remplaçant par du positif (pour plus de sérotonine): se relier à soi, aux autres, à notre gratitude, à l’émerveillement du monde, à notre Soi le plus élevé …
Notre désir, notre recherche de plaisirs tue notre aptitude au bonheur, courir après de la dopamine nous fait déserter les sources de sérotonine et nous sculpte des cerveaux d’insatisfaits.
(Regardez comme la société marchande nous vend du bonheur mais nous livre du plaisir et nous détourne de nos équilibres biologiques.)
Tournez-vous vers des moments qui développent votre bonheur en couple, des moments de connexion, de reliance spirituelle, de pause à deux dans votre Soi le plus élevé.
N’abusez pas des plaisirs fugaces, ne laissez pas votre chimie cérébrale envahir le territoire.
Bannissez le reproche, la critique, le blâme comme on se méfie d’une drogue (ce registre tue votre couple à petit feu).
Posez vos smartphones, regardez-vous.
Passez de la sexualité d’excitation à des rencontres sexuelles connectées et  globales.
Ralentissez!
Votre cerveau va muter et L’Espace de votre relation va se transformer!
[1] In « The hacking of the american brain » Penguin 2017
(et pour les passionnés de ce thème du couple vu par les yeux de l’approche Imago, la psychologie positive et les neurosciences  vous pourrez trouver « Les clés de l’Intelligence Amoureuse » (Larousse) en librairie: « 13 rituels pour prendre soin de votre couple »)

Florentine d’Aulnois Wang

 

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De notre réactivité ou quand Brutus prend les commandes dans la relation.

Nos architectures neurologiques sont fascinantes! Je vais vous expliquer en quelques lignes comment notre cerveau est en risque de disjoncter dans le conflit.
En situation de stress l’amygdale (un noyau gros comme une cerise logé dans le cerveau émotionnel ) prend les commandes dans notre tête et « débranche » notre néocortex (surtout la partie du lobe préfrontal).
Le néocortex est le siège (entre-autres) de la raison, du langage, de nos capacités à penser le monde ou à mettre en perspective, de notre conscient. C’est dans notre lobe frontal que se logent des règles comme  « tu ne tueras point » et autres lois humaines et sociales, nos valeurs. Il est notre cerveau « pensant ».
Mettre sur « pause » cette partie du cerveau en cas de grand stress permet de court-circuiter la pensée pour apporter une réponse rapide, ce qui peut nous sauver la vie…  Mais cette amygdale peut manquer de discernement!
Vous êtes vous déjà entendu dire « j’ai pété les plombs, un fusible a sauté, j’ai disjoncté, je ne sais pas ce qui m’a pris… » .
Et c’est exactement cela: votre cerveau émotionnel surchargé par le stress a coupé le contact avec votre cerveau rationnel, vous êtes passé en mode « fight for life », l’autre est devenu l’ennemi à combattre. Plus rien n’existe de l’empathie, de la connexion, des sentiments que vous éprouvez , ni de vos valeurs et règles de vie personnelles ou sociales…
Votre petit « Brutus » intérieur a pris les commandes et déverse dans l’organisme des flots d’ hormones qui vous préparent au combat (cortisol, noradrénaline…)
(voici une petite vidéo de David Servan Schreiber  illustrant parfaitement ce mécanisme  https://www.youtube.com/watch?v=CO-b5Y8jo14 )
C’est ce qui peut nous conduire à émettre des mots, commettre des actes dommageables ou irréparables , même avec ceux que nous aimons profondément, simplement parce qu’une partie de notre cerveau est inhibée….
Des mots ou des gestes que nous regrettons sincèrement dès que le néocortex peut refaire son travail…Or les dommages sont là!  Nous pouvons devenir  d’une grande violence psychique ou physique car toute notre énergie est canalisée pour mettre l’autre (qui est désormais le danger, l’ennemi) à terre.
Brutus est contagieux! C’est à dire que quand l’une des personnes impliquées passe en mode « Brutus » dans la discussion (dispute), l’autre ne va pas tarder à faire de même!
Imaginez le tableau: nous avions deux amoureux essayant d’aborder un sujet sensible, nous voilà avec deux dinosaures prêts à tout; nous avions deux conducteurs dans leurs voitures (et une priorité à gérer) et nous voilà avec deux coqs en combat à la vie à la mort….(sans néocortex notre cerveau est proche de celui des animaux!)
Il nous faudra alors 20 mn de calme pour redevenir un être qui pense et qui est en lien avec son amour et quitter le mode Brutus, c’est ce que montrent les recherches par IRM ( 22 minutes exactement sans stimulation de l’amygdale).
Mon conseil aux couples (et à tous d’ailleurs) est de quitter la discussion dès que vous sentez que l’un ou l’autre « disjoncte »; non pas pour fuir le sujet mais bien pour protéger le lien, la sécurité avec l’autre, la santé de la relation.
Nous ne sommes pas tous égaux devant Brutus, certains d’entre nous ont un « sang-froid » remarquable (techniquement des liaisons synaptiques super performantes entre néocortex et cerveau archaïque), d’autres sont plus réactifs…
La fatigue, la faim, le cycle hormonal, l’insécurité influencent notre réactivité .
Une bonne nouvelle dans ce monde de Brutus: ça s’entraîne!
Par le dialogue intentionnel Imago par exemple (mon dada), mais aussi par la méditation, la respiration consciente et autres, il existe de nombreuses façons de solidifier notre réponse corticale; autrement dit de rester en contact avec nos belles aptitudes à l’échange et ne pas nous laisser embarquer dans la peur et la réactivité lorsque notre partenaire vient toucher des zones sensibles chez nous. La plasticité du cerveau est réelle et d’un potentiel incroyable.
Mon conseil aux couples en pleine crise : pour protéger le lien, l’autre et vous-même, quand vous sentez que ça « disjoncte », partez vous ressourcer 20 mn au moins. Quittez la scène du conflit. Souvent la reconnexion dans le cerveau passe par une activité dans le Corps (douche, jogging, yoga…), la Nature (balade, contemplation…) ou une activité sollicitant très directement le néocortex (lecture, méditation, sudoku….). L’idée étant vraiment de retirer de l’énergie de notre cerveau archaïque. Trouvez ce qui marche pour vous.
Il est inutile et illusoire de penser que nous réglerons quoi que ce soit dans la relation lorsque nous sommes en « Brutus », nous ne traitons pas avec la bonne partie de notre cerveau, tout ce qui peut arriver alors est de la bouillie relationnelle!

Florentine d’Aulnois-Wang

(ps 1: j’ai volontairement caricaturé et simplifié le fonctionnement cérébral pour illustrer mon propos)
(ps 2: mon champ de prédilection est le couple, cependant cette note s’applique vraiment dans nos relations plus étendues: avec nos parents, nos enfants, nos amis, nos collègues bien plus encore.)
(ps3: voici une photo de moi en mode « Brutus » 😉

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